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Poursuivi par le gendarme boursier pour fraude : Nouveau problème pour Elon Musk
Publié dans Le Maghreb le 01 - 10 - 2018

Encore un coup dur pour le médiatique patron de Tesla Elon Musk: le gendarme boursier américain a décidé jeudi de le poursuivre en justice, l'accusant d'avoir trompé les investisseurs en évoquant un retrait de la Bourse dans un tweet.

Dans sa plainte déposée jeudi, la SEC demande que le patron du groupe automobile, habitué des polémiques, ne dirige plus d'entreprise cotée en Bourse. L'annonce de ces poursuites a fait dégringoler le cours du titre Tesla à Wall Street, jusqu'à 13,5% dans les échanges électroniques d'après séance.
L'intéressé a rapidement réagi pour nier ces accusations: "Cette action injustifiée de la SEC m'attriste profondément et me déçoit", a-t-il écrit dans un communiqué.
"J'ai toujours agi dans le meilleur intérêt de la vérité, de la transparence et des investisseurs. L'intégrité est la valeur la plus importante de ma vie et les faits démontreront que je n'ai jamais compromis cela d'aucune manière", a poursuivi l'homme d'affaires de 47 ans.
Jeudi soir, Tesla et son conseil d'administration ont exprimé leur "confiance totale" en Elon Musk, "son intégrité et son +leadership+".
Le fantasque milliardaire avait créé la stupeur avec un tweet le 7 août, affirmant qu'il voulait retirer son groupe de la Bourse, lorsque l'action atteindrait 420 dollars.
Ce prix valorisait alors Tesla à plus de 71 milliards de dollars et aurait requis au moins 50 milliards de financements si M. Musk gardait sa participation de 20%.
Le titre du constructeur de voitures électriques haut de gamme avait bondi à 379,57 dollars dans la foulée.
Il avait ajouté que le financement était "sécurisé" pour effectuer cette opération et avait dit quelques jours plus tard être en discussions avec notamment le fonds souverain saoudien pour financer l'opération.
En fait, il n'en était rien, estime aujourd'hui la SEC.

"Célébrité"
Le groupe avait finalement abandonné cette idée quelque temps après et l'action avait perdu jusqu'à 30% de sa valeur.
"Les déclarations de M. Musk ont trompé les investisseurs en faisant croire qu'il était quasiment certain de pouvoir retirer Tesla de la Bourse au prix de 420 dollars l'action", a affirmé Stephanie Avakian, de la SEC, lors d'une conférence de presse.
"En réalité, au moment de ses déclarations, M. Musk n'avait pas assuré de financement. (...). Au contraire, (...) il n'avait même pas discuté les éléments les plus importants de la transaction, notamment le prix, avec la moindre source possible de financement", a-t-elle accusé.
La SEC souhaite donc que la justice reconnaisse qu'il a "commis une fraude boursière", lui interdise de recommencer dans l'avenir, inflige des amendes et confiscation de tous gains indus et une interdiction de diriger un groupe coté, a aussi détaillé Mme Avakian.
"Ces affirmations trompeuses ont créé d'importante perturbations sur le marché dans les minutes qui ont suivi le tweet", a ajouté son collègue, Steven Peikin, estimant que cela avait fait du tort aux investisseurs.
La SEC a aussi relevé dans sa plainte que, selon un mail interne envoyé par Elon Musk au conseil d'administration, il avait arrondi le prix à 420 dollars parce que c'était un code désignant la consommation de cannabis et que sa compagne "trouverait ça marrant".
"Ni la célébrité, ni la réputation d'être un innovateur technologique" ne permettent de s'affranchir des règles, a assené Mme Avakian en conférence de presse.
Selon le Wall Street Journal, la SEC et Elon Musk s'étaient pourtant mis d'accord sur un règlement amiable pour éviter les poursuites, avant que les avocats du milliardaire n'appellent l'agence au dernier moment pour signifier qu'ils avaient changé d'avis.

Whisky et cannabis
Ce tweet boursier vaut déjà à Tesla et à son patron des poursuites de la part d'investisseurs estimant avoir été trompés, tandis que le ministère de la Justice a aussi décidé d'enquêter pénalement.
Elon Musk est un habitué des polémiques et des déclarations fracassantes sur Twitter, son moyen de communication préféré.
D'autres tweets, d'une toute autre nature, lui valent des ennuis judiciaires: il est poursuivi en justice pour diffamation après avoir traité de pédophile un spéléologue britannique qui avait aidé au sauvetage d'enfants thaïlandais coincés dans une grotte cet été.
En août, Elon Musk avait révélé son état d'intense fatigue et de stress lors d'un entretien au New York Times. Début septembre, il s'était fait remarquer avec un entretien télévisé déjanté, buvant du whisky et fumant du cannabis.
Autant d'éléments de nature à renforcer les doutes de certains analystes sur son équilibre mental et sa capacité à diriger Tesla qui, par ailleurs, perd beaucoup d'argent.

Tesla s'effondre en bourse
Tesla, le fabricant américain de voitures électriques, dégringolait à Wall Street vendredi, alors que le gendarme des marchés financiers (SEC) accuse officiellement son emblématique patron, Elon Musk, d'avoir induit en erreur les investisseurs en évoquant dans un tweet un retrait de la Bourse.
Vers 13H50 GMT, peu après l'ouverture de la séance, le titre chutait de 11,95% à 270,78 dollars. Il avait le 7 août, dans la foulée du tweet en question, bondi jusqu'à 379,57 dollars.
Le fantasque milliardaire avait alors créé la stupeur en affirmant, en cours de séance, qu'il voulait retirer son groupe de la Bourse lorsque l'action atteindrait 420 dollars et qu'il avait pour ce faire déjà sécurisé les financements nécessaires.
Il n'en était rien, estime aujourd'hui la SEC.
Aussi dans une plainte déposée jeudi soir, elle accuse de fraude le patron du groupe automobile et demande qu'il ne puisse plus diriger d'entreprise cotée en Bourse.
Si cette requête devait aboutir, "cela pourrait accélérer la transition inévitable vers une valorisation de l'action de Tesla uniquement basée sur les fondamentaux", ont estimé les analystes de JPMorgan.
Le groupe profite actuellement largement de l'engouement de nombreux investisseurs pour la personnalité de M. Musk, beaucoup voyant en lui un bouillonnant visionnaire.
Aussi Tesla vaut à Wall Street plus que le deuxième constructeur automobile américain, Ford, alors même que l'entreprise n'a gagné de l'argent que sur deux trimestres en 15 ans.
Au-delà du problème lié à l'éventuel départ de M. Musk en lui-même, tous ces remous autour de la société "pourraient entamer la confiance des investisseurs, des clients et des fournisseurs", soulignent les analystes de JPMorgan.
Les conducteurs désirant une voiture fabriquée par le constructeur pourraient par exemple être beaucoup plus réticents à verser une caution longtemps à l'avance, relèvent-ils.
Les investisseurs institutionnels pourraient aussi vouloir limiter leur participation dans une entreprise visée par une enquête de la SEC, souligne Jed Dorsheimer, analyste pour Canaccord Genuity.


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