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Annulation de la présidentielle du 4 juillet: Nouvelle victoire de la volonté populaire
Publié dans Le Maghreb le 06 - 06 - 2019

La décision du Conseil constitutionnel sur l'impossibilité de la tenue de l'élection présidentielle, le 4 juillet 2019 a été favorablement accueillie par la classe politique, toutes obédiences confondues, qui l'a qualifiée de "consécration" de la mobilisation populaire qui se poursuit depuis plus de trois mois et de "victoire supplémentaire sur la voie du changement du système".
Suite à la confirmation, dimanche soir, par le Conseil constitutionnel, de l'impossibilité de tenir l'élection de la présidentielle le 4 juillet 2019, et la réorganisation de celle-ci de nouveau après le rejet des deux dossiers de candidature déposés auprès de lui, les réactions des partis politiques, toutes obédiences confondues, se sont succédé pour se féliciter de cette décision. Le Front des forces socialistes (FFS) a estimé, dans ce sens, que ce recul était "la consécration de plusieurs semaines de mobilisation et de détermination populaires", affirmant que c'est un autre acquis à préserver. "Le pouvoir réel algérien a été contraint d'annuler le simulacre électoral, qui été initialement prévu le 4 juillet prochain", a affirmé le parti dans un communiqué, rappelant qu'il "avait alerté, à temps, sur l'impossibilité d'imposer un autre coup de force électoral à un peuple résolu à parachever sa révolution et la faire aboutir à une transition démocratique, prélude de l'avènement de la deuxième République".
Par ailleurs, le FFS a dénoncé le maintien du Chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, dans ses fonctions jusqu'à l'élection du Président de la République et la prestation du serment constitutionnel, estimant que c'est là "une tentation du pouvoir à gagner plus de temps" la qualifiant de "énième parade désespérée". Pour sa part, le président du parti du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), Mohcine Belabbas a considéré que l'annulation de cette échéance à la date initiale était un autre "échec" relevant de "l'inaptitude" à gérer la crise politique et constitutionnelle que traverse le pays. Le Parti des Travailleurs (PT) a affirmé, quant à lui, que l'annulation de la Présidentielle du 4 juillet était "une nouvelle victoire de la révolution", relevant que le Conseil constitutionnel "a outrepassé ses prérogatives" en se prononçant pour le maintien du chef de l'Etat dans ses fonctions, alors que "le peuple réclame le départ du système et de tous ses symboles".Pour le PT, "l'issue démocratique qui permettra au peuple, qui réclame le départ du système, d'exercer sa souveraineté, de défendre la souveraineté et l'unité du pays est le processus constituant qui inclut toutes les catégories de la société et devant être couronné par une assemblée nationale constituante et souveraine". A ce propos, le parti Jil Jadid déclare que la décision du Conseil constitutionnel ne fait qu'officialiser ce qui était prévu par tous", à savoir l'annulation de l'échéance du 4 juillet, affirmant que "grâce à une mobilisation exceptionnelle pendant plus d'une centaine de jours, le renouvellement programmé du système à travers l'élection du 4 juillet a été évitée".
Dans un communiqué sanctionnant leur réunion de concertation, les partis Talaei El-Houriyet, l'Union des forces démocratiques et sociales, le Front pour la justice et le développement (FJD), Parti de la liberté et de la justice (PLJ), Parti Fajr el-Jadid (PFJ), le Mouvement de la société pour la paix, le mouvement Ennahdha et le mouvement el Binaa ont estimé que "+la fatwa+ décrétée dans le communiqué rendu par le Conseil constitutionnel, d'"anticonstitutionnelle et non conforme aux aspirations du peuple". A ce propos, le dirigeant du FJD, Lakhdar Benkhlaf a déclaré que l'annulation de cette élection "était l'une des revendications du peuple algérien qui a affiché son rejet de cette dernière jusqu'à ce que les conditions idoines soient réunies pour son organisation", particulièrement "le départ des trois B et de tous les symboles du système qui est à l'origine de la crise que traverse l'Algérie aujourd'hui ainsi que la mise en place de mécanismes constitutionnels et juridiques nécessaires pour l'organisation de cette échéance, notamment l'instance indépendante d'organisation et de supervision des élections".
Soulignant que la décision du Conseil constitutionnel était prévisible, il a estimé que ce dernier a "dépassé ses prérogatives en ce qui concerne le maintien du chef de l'Etat dans son poste jusqu'à l'organisation d'une nouvelle élection présidentielle". A cet égard, M. Benkhelaf a appelé le pouvoir à ne pas s'entêter et à tirer les leçons de tout ce qui s'est produit", soulignant que "le pays ne peut, aujourd'hui, supporter davantage".


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