L'ANP continuera d'avancer sur la voie qui mènera à la concrétisation de la volonté populaire, conformément à l'engagement qu'elle a pris d'œuvrer à ce que la crise que traverse le pays soit surmontée afin de renouer avec le processus électoral et s'en remettre aux urnes pour l'élection d'un président de la République et de barrer ainsi la route à ceux qui revendiquent une période de transition qui constitue, à n'en pas douter, un choix aventureux qui n'a d'autre finalité que d'ébranler la stabilité du pays et de le plonger dans des futilités, sources de déviations et d'égarements dont il serait difficile d'en sortir ". Ce passage de l'édito de la revue El-Djeich dans sa livraison du mois de juillet prouve la teneur de la crise politique actuelle et sa solution. La phase de dialogue et de préparation de la prochaine élection présidentielle, aujourd'hui, sont un enjeu à la fois politique, démocratique, de stabilité, de sécurité, mais aussi économique et social à part entière. Les pistes y afférentes sont particulièrement représentatives. Elles ont été particulièrement défraîchies par le chef de l'Etat, M. Abdelkader Bensalah et le Vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'ANP, Ahmed Gaïd Salah et sur lesquelles la classe politique, les personnalités et la société civile semblent assez bien fixées dans un cadre régulé et plus inclusif. C'est-là un enjeu singulier pour l'ensemble des acteurs politiques et sociaux qu'il convient pour tout le monde mettre en valeur. Il s'agit à présent d'un réflexion collective à même de définir le comment mieux intégrer la solution à la crise, dans un contexte de montée en puissance du dialogue et du même coup définir les étapes et les mécanismes nécessaires pour obtenir une convergence progressive autour des grands axes qui mènent à la concrétisation de la volonté populaire, soit l'élection d'un nouveau président de la République. ; Dans cette optique, il est impératif que l'approche de la solution à la crise se construise sur la base d'un regard critique des voies menant à la stabilité politique du pays que la situation actuelle a amené à repenser. En interaction avec la sécurité et la stabilité du pays, dont il faut renforcer la mobilisation et la vigilance en termes d'efficacité et de cohésions nouvelles utiles à la réussite de cette bataille pour la relance du processus électoral dans le plus vite possible. Sur cette base, l'édito de la revue El-Djeich rappelle, l'attachement aux solutions légales et constitutionnelles conduisant à l'organisation d'une élection présidentielle dans les plus brefs délais qui permettra à notre pays de surmonter la crise conjoncturelle qu'il traverse. C'est-là une position de principe qui ne saurait, en aucun cas, être remise en cause et une option nécessaire qu'impose une des règles essentielles de la démocratie. Une démarche qui balisera la voie à l'édification de l'Algérie de demain sur les fondements solides, la conduira vers des horizons plus sûrs et qui démontrera en même temps, ce que le Haut commandement de l'ANP n'a eu de cesse d'affirmer, à savoir qu'il ne nourrissait aucune ambition politique, contrairement aux assertions tendancieuses et mensongères de certaines voix. Dans ce sillage, il est reconnu à l'Institution militaire une bonne veille à garantir la sécurité et la stabilité du pays, à garantir une élection présidentielle pluraliste libre, crédible et transparente. En effet, le désordre, l'anarchie de l'organisation des échéances électorales dans le passé, ont révélé, leurs " coûts " politiques et démocratiques pour que chacun comprenne la détermination de l'Armée à en finir avec la crise et de garantir la sécurité indispensable du scrutin et ainsi permettre à la démocratie populaire de tirer profit de cette conjoncture exceptionnelle que traverse l'Algérie. En somme, le défi à la sortie de cette impasse politique devra être au cœur de toutes les préoccupations du moment visant la stabilité de l'Etat et es institutions, c'est-à-dire bâtir ensemble une nouvelle ère républicaine soutenue pas d'innovantes réformes, l'amorce des priorités qui prennent en compte l'objectif d'un développement durable. Cependant, l'aspect fondamental qui est en train de déterminer l'issue de la crise comme acteurs principaux la classe politique, les personnalités et la société civile, fait malheureusement l'objet d'un rejet brutal de certains plus habitués à provoquer des grondements de tonnerre dans un ciel serein. C'est une vocation, une forme d'exaction qui vise à favoriser la partition de la démocratie. Mais à qui profite cette fuite en avant ?, s'interroge-t-on; la réponse à ces gens vient une fois encore de l'édito d'El-Djeich qui rappelle que les réalisations concrétisées jusqu'à présent par notre Commandement, qu'il s'agisse de la lutte contre la corruption, d'accompagner le peuple, de respect de la Constitution ou d'encouragement du dialogue entre toutes les parties, est en lui-même un acte patriotique grandiose qui reflète le souci de l'institution militaire, de son Commandement et de tous les hommes sincères, de barrer la route à tous les " Don Quichotte " chargés de la mission de proposer des solutions importées et de concrétiser des agendas néfastes enrobés dans des terminologies et expressions douteuses. " C'est le vœu de la bande, de ses têtes et de tous ceux qui leur vouent allégeance. Ainsi se traduit le souci de l'institution militaire de l'impératif de respecter la Constitution du pays et d'appliquer les lois en vigueur, pour barrer la voie à tous les opportunistes, arrivistes et traîtres qui tentent de brouiller les efforts des fidèles fils de l'Algérie et les empêcher de servir leur patrie, car servir la patrie, signifie, incontestablement, l'impératif de faire face aux ennemis de la nation ", comme souligné par le général de corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah, lors de sa dernière visite à l'Académie militaire de Cherchell. Au regard de la souplesse, voire des concessions de l'Etat, voulues sans équivoque pour l'issue idoine à la crise, vu les astuces cyniques déclenchées par certains qui cherchent frontalement à s'opposer aux pouvoirs publics, cette crise désirée à dessein a pour but de briser et de détourner l'attention des Algériens su les réelles perspectives d'avenir du pays, jugées très tangibles. D'où ce fait, pour certaines patries de gêner la provocation d'une solution viable à la crise conformément à la loi fondamentale du pays que le chef de l'Etat et le Vice-ministre de la Défense nationale ont toujours considéré comme inévitable et dans un cadre de participation efficiente et directe de tout le monde..Nul doute, qu'aujourd'hui, il est indispensable pour tout un chacun, pour tout le monde de reconsidérer sa position intérieure et de gagner un certain temps précieux, particulièrement depuis que l'Etat a mis entre les mains de la classe politique, les personnalités et la société civile, les outils nécessaires afin d'être les véritables concepteurs de la solution à la crise à travers un dialogue global et inclusif. Une voie qui paraît des plus utiles pour contenir les assauts répétés de ceux qui veulent freiner le processus électoral, ses impacts et sa durabilité sur la stabilité politique du pays. A charge pour le camp des patriotes sincères, du camp démocratique de prendre toute la mesure indispensable pour réunir les conditions politiques, moraux et psychologiques susceptibles de consolider sans crainte le cheminement du dialogue politique, de faire preuve ou simplement de rappeler qu'une autre arène politique existe en Algérie ,soucieuse de l'intérêt de la nation et de celui des générations futures afin aussi, que la " rose " ne se fane pas au fil du vent pollué soufflé par les manœuvriers, qu'elle reste au poing, répandant sa senteur harmonieusement dans un champ aéré, sain et semé de graines productives.