L'actualité bouge et bouge fort dans le paysage politique .Elle est partout le théâtre d'une grande préoccupation de la part de la présidence de la République, l'Institution militaire, la classe politique pour revendiquer la tenue au plus vite de l'élection présidentielle. C'est aussi, l'Instance de médiation et de dialogue qui occupe le terrain pour une large mobilisation de la classe politique, les représentants de la société civile et les personnalités nationales dont l'objectif que tout le monde accomplisse sainement son devoir patriotique de sortie de crise et de l'approfondissement de l'approche, par la recherche et le développement de " tout ce qui est commun " à la nation, ses intérêts suprêmes. L'Instance bouge également contre une certaine déliquescence politique qui continue à dispenser et à revendiquer une période de transition. De son côté le coordinateur de ce Panel de dialogue, M. Karim Younes avec la sagesse qui est sienne poursuit ses tentatives à la levée des obstacles, des préjugés qui empêchent l'Instance de médiation et de dialogue de naître en tant qu'instrument politique, avec les missions nationales qui sont siennes pour la sortie de crise, et qui se veulent une voie participant de la logique d'ensemble d'un dialogue global d'exercice de l'action consensuelle. Se voulant une seule solution d'octroi d'un plus de stabilité au pays, le processus de dialogue en question est en effet accepté dans son principe même sur la base d'objectifs tangibles et viables et, partant, de mettre un terme à la difficile situation que traverse le pays depuis plus de six mois et encore de poser les jalons et les mécanismes de la future élection présidentielle Dans le même sillage, la même direction, mardi, ce fut au tour du président par intérim du Conseil de la nation, Salah Goudjil qui a encensé l'idée de l'organisation de l'élection présidentielle dans les délais. Le plus important actuellement est l'élection d'un président de la République ", a-t-il souligné. M. Goudjil a affirmé également que " la démocratie à laquelle nous aspirons sera réelle et permettra au peuple de s'exprimer librement ". "La démocratie vers laquelle nous nous dirigeons n'est pas factice ni de façade, mais une démocratie réelle et permettra au peuple de s'exprimer librement ".Après avoir mis en avant la nécessité d'aller vers l'échéance présidentielle pour élire le nouveau président de la République, puis vers la révision de la Constitution et l'édification d'un Etat " véritable " ; M. Goudjil a salué les efforts déployés par l'Institution militaire depuis le début du Hirak et son soutien aux revendications du peuple, notamment " pour mettre un terme aux bandes et réclamer le changement radical ". Rappelant la proposition du général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'ANP, lundi à Ouargla, concernant la convocation du corps électoral, M Salah Goudjil a estimé que celle-ci " a mis les points sur les " I ", ajoutant qu' " il reste à présent le rôle de l'Instance nationale de médiation et de dialogue grâce aux efforts qu'elle consent dans le cadre du dialogue sérieux et responsable pour recueillir les avis des citoyens loyaux. Le président par intérim du Conseil de la nation, a par ailleurs, fustigé ceux qui " aiment mettre en doute notre histoire et l'interpréter à leur guise pour que l'Algérie demeure dans l'anarchie, soutenant que " la Révolution de l'Algérie fut déclenchée en Novembre et son programme repose sur la Déclaration du 1er Novembre. Il s'agit-là, sans nul doute, de principes et d'objectifs nobles ayant acquis déjà au sein de l'opinion publique un caractère " sacro-saint " et définissant l'idée nationale de la démocratie. Leur concrétisation, application peut apparaître donc, comme un devoir relevant de la rhétorique du nationalisme,-patriotisme vrai de la nation algérienne. Ainsi, la fébrilité qui aura accompagné les premiers pas du dialogue national paraît tout-à-fait déplacée, mais on ne pouvait attendre moins de pudeur de la part de certains politiciens cantonnés de longue date aux magouilles et manœuvres et repoussant la solution consensuelle à la sortie de crise visant de fait le statu quo. La portée de leur action est tout de même très atténuée par leur faible ancrage et implantation au cœur de la société algérienne tant ils véhiculent et drainent derrière eux un amalgame de propagande, de rumeurs, de mensonges et désinformation consciente des faits et des réalités. A ces anti-dialogue, à ces anti-consensus national pour la sortie de crise, c'est encore une fois le vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'ANP, Ahmed Gaïd Salah qui vient d'avertir : "Cependant et bien malheureusement, au moment où les fidèles et sincères enfants de cette patrie appellent à poursuivre la consolidation de la cohésion nationale et multiplient les efforts privilégiant l'intérêt suprême de la nation, quelques voix fourbes dont les intentions malveillantes sont bien connues, ayant vendu leurs âmes pour servir les intérêts de la bande et ceux de leurs maîtres, œuvrent par tous les moyens possibles à entraver le travail de l'Instance de médiation et de dialogue. Ils tentent notamment d'imposer des conditions irréalisables et des exigences rejetées dans leur totalité, notamment en faisant la promotion de l'idée de la négociation au lieu du dialogue et de la désignation plutôt que l'élection, usant de manœuvres flagrantes en portant l'attention sur des questions marginales et sans aucun intérêt, outre la tentative de diffuser des idées sombres qui condamnent le futur Président et lui imposent des agendas préétablis, et c'est-là une pratique inacceptable, car incompatible avec les dispositions de la Constitution qui est claire dans ce domaine, et qui limitent les prérogatives du Président élu, en dépit du fait que suite à son élection, il aura obtenu la légitimité de l'urne et jouira de la confiance du peuple qui l'a choisi sur la base d'un programme défini. Toutes ces manigances visent à perturber le processus du dialogue et de l'orienter pour servir les intérêts personnels de la bande… " Les acteurs qui se sont dits être disponibles à participer au dialogue de sortie de crise est dont l'idéal se confond avec l'impératif de la patrie sont unanimes à estimer que la voie unitaire et la seule menant à la sortie de crise. Ce qui prouve que l'Instance de médiation et de dialogue est de bonne foi dans sa recherche du consensus national qu'appuie et soutient l'ANP, symbole de l'unité de la nation et le garant de la pérennité et de la continuité de l'Etat républicain. C'est dire que l'approche visée requiert une plus grande mobilisation de tous les acteurs. Dans des conditions économiques difficiles, la crise politique actuelle est présentée comme une autre " agression " interne, nécessitant que le pays, toutes composantes réunies, resserre les rangs autour de l'Etat, du Haut commandement de l'ANP et de l'Instance de médiation et de dialogue : l'union et la mobilisation ainsi réalisées devant permettre de relancer le processus électoral au plus vite sur une base de satisfaction pour tous y compris de l'opposition. Donc une élection présidentielle qui se déroulera dans un cadre assaini, offrant toutes les garanties d'honnêteté et de transparence.