Dans son journal de ce mardi, la chaine 3 de la Radio Algérienne est revenue à l'affaire dite de " KIA ", née des suites de la plainte déposée par un chef d'entreprise, M. Abderrahmane Achaïbou, affirmant avoir été arbitrairement dépossédé, au profit de tiers, de la concession de marques automobiles qu'il représentait depuis plus de quinze années. Questionnée, l'actuelle ministre de l'Industrie, Djamila Tamazirt, assure que tous les dossiers de cette affaire portés à sa connaissance, seront examinés, " y compris celle de KIA ". Dans un reportage consacré à cette intrigue, le journaliste Zouhir Bouzid, sur la foi des propos de cet industriel affirmant avoir été victime de " l'arbitraire de Bouteflika ", signale que celui-ci s'était vu " dépouillé " de marques automobiles qu'il représentait depuis plus de quinze années. M. Achaïbou raconte que, depuis 2016, il n'a cessé d'en appeler aux interventions du ministère de l'Industrie, au Premier-ministère et jusqu'à la présidence de la République de l'époque pour recouvrer ses droits, en vain. Selon lui, les marques Ford, Suzuki et Isuzu et KIA, dont il affirme qu'il était le représentant officiel en Algérie, lui avait été illégalement saisies pour être attribuées, les deux premières, à l'industriel Mahieddine Tahkout, la troisième, à l'homme d'affaire Ahmed Maazouz et la quatrième à Hassan Arbaoui, tous placés en détention provisoire depuis. En 2016, alors qu'il préparait, dit-il, le lancement d'une usine de montage de véhicules de marque KIA, le ministre de l'Industrie de l'époque, Abdesselam Bouchouareb, aurait, selon lui, " obligé " les dirigeants de cette firme à lui préférer les frères Arbaoui, propriétaires de Global groupe. L'auteur du reportage croit savoir, qu'à l'avenir, " plusieurs bombes à retardement " de même nature, résultant des " pratiques déloyales entretenues depuis plus de 20 ans, pourraient bien éclater à l'avenir.