Priorité des priorités du programme du chef de l'Etat, l'agriculture a connu une dynamique sans précédent depuis l'année 2000. En dépit de la longue nuit terroriste qui a vidé les zones rurales (120.000 déplacés), et donné un coup d'arrêt à l'agriculture. ce secteur stratégique a enregistré une hausse tendancielle grâce au couplage des PNDA, FNRDA et l'option " Hauts-Plateaux ", mis en branle par la direction des services agricoles. Le nombre d'exploitations qui a atteint 36875 EAC et EAI est à lui seul révélateur du " coup de rein " donné à une superficie agricole utile (SAU) de 338.347 ha dont 9.773 en irrigué soit 44% de la S-A-T. Il est vrai que le terrain n'est pas exempt de difficultés inhérentes aux structures et la croissance salvatrice repose sur les agriculteurs. Ceci étant, la production végétale est constituée de céréales (1.329.573 qx) fourrages (791.318 qx), maraîchères (700.330 qx), les agrumes (3.465 qx), l'arboriculture(753.127 qx) et la viticulture (326 700 qx). La production animale comprend des unités zootechniques bovines (83.600 qx), poulet de chair (59.340 qx) sans citer d'autres indicateurs comme le miel (50.000 kg), les œufs (86.815 unités). A titre comparatif, la production céréalière est passée de 666.950 q, en 2005, à 1.329.573 q en 2006, l'arboriculture suit avec 759.127 qs contre 597.235 q pour la période considérée. Autre produit- référence, à savoir le lait (56.900.000 litres contre 51.500.000 litres en 2005). En aval, " l'océan agropastorale de 200.000 ha connaît une mise en valeur hydraulique et pédologiques mise en défens rationnelle, plantations d'arbres pour régulariser le climat (voir nos précédents articles).Avec la mise en service du barrage de Béni-Slimane (23 millions m3), 1500 ha renforceront le potentiel agricole.