La banque d'affaires américaine est confrontée au recul du marché des fusions et acquisitions et à la pression sur les marges dans la gestion d'actifs. Le recul du marché des fusions et acquisitions et la pression des coûts dans la gestion d'actifs forcent Lazard à se réorganiser. La banque d'affaires américaine a annoncé jeudi la fermeture de trois bureaux et la suppression de 200 postes dans le monde. " Il y a eu des changements dans l'environnement macro-économique global, qui nous conduisent à croire qu'on peut faire un meilleur usage des ressources dans d'autres parties du groupe ", a déclaré son patron Ken Jacobs à l'occasion de la présentation des résultats trimestriels. Sur les neuf premiers mois de l'année, Lazard, qui a annoncé dimanche le remplacement de Matthieu Pigasse à la tête de sa banque d'affaires en France par Jean-Louis Girodolle , a vu son résultat net chuter de 49%, à 210 millions de dollars, incluant une charge de restructuration de 51,5 millions de dollars au troisième trimestre. Ses revenus ont reculé de 11%, à 1,8 milliard de dollars. Le titre de la banque d'affaires cotée à Wall Street a perdu jeudi 3% en séance. Incertitudes conjoncturelles Dans son métier de conseil financier, Lazard a fermé trois bureaux, à Lima (Pérou), Perth (Australie) et Mumbai (Inde). Dans la gestion d'actifs, où les marges sont sous pression croissante, la banque réduit ses effectifs de 7%, ce qui représente une soixantaine de postes. Elle veut notamment arrêter certaines stratégies de gestion qui représentent 300 millions de dollars de fonds, selon Bloomberg.