Le président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) professeur en droit constitutionnel, Bouzid Lazhari a déclaré, hier, lors de son passage sur les ondes de la Radio nationale arabophone chaîne I que " son Conseil œuvre pour mettre fin à la crise des magistrats ", assurant de ce fait qu'il a personnellement reçu le président du Syndicat des magistrats ainsi que des représentants du syndicat pour écouter leurs revendications… En ajoutant, dans ce sens qu'"il a contacté toutes les parties concernées, où il avait été accueilli favorablement par le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati pour cette initiative, dont il dit avoir trouvé un accueil favorable de sa part". Le même porte-parole a souligné que " ces positions, en particulier, qui interviennent dans la conjoncture que traverse le pays, ne servent pas l'intérêt public ", a-t-il indiqué. Par ailleurs, le constitutionnaliste a fait remarquer que le Hirak est venu incarner les droits de l'Homme sur le terrain et que le droit de manifester pacifiquement était l'un des droits politiques. " Lors de son passage à la Radio nationale, Lazhari a également exprimé ses vives préoccupations au sujet de la vidéo diffusée sur l'incident du conseil d'Oran, qui pourrait, dit-il " être exploitée par des tiers étrangers. " Toujours, dans le même contexte, il a précisé que " le Conseil national des droits de l'Homme a des délégués au niveau de cinq régions du pays, soit dans l'Est, l'Ouest, le Centre, ainsi que dans le Sud-Ouest et le Sud-Est. " Tout en soulignant que " ces délégués sont chargés de surveiller les abus et de faire des rapports aux autorités judiciaires et aux représentants du droit public afin de lancer une action publique".