La campagne pour l'élection présidentielle du 12 décembre prochain commencera officiellement, aujourd'hui, mais les cinq candidats en course pour le Palais d'"El Mouradia ", ont débuté le " Show " du programme un peu plus tôt, et ce, pour pouvoir attirer l'attention des citoyens et autres sympathisants le jour de scrutin. Des promesses avancées par-ci et par-là, pour assurer un meilleur avenir pour tous les Algériens. Une seule chose est sûre, c'est que le jeu est ouvert entre les cinq prétendants à la présidence, alors que seulement dans moins de trente jours nous saurons, l'identité du nouveau président qui sera élu… Depuis quelques jours, la bataille des déclarations a débuté sur les plateaux TV, les colonnes des journaux ainsi que sur les ondes des chaînes radio, chaque candidat a étalé entièrement ou même partiellement son programme électoral afin d'essayer de gagner la confiance des Algériens. En effet, la première déclaration qui a enflammé les réseaux sociaux a été celle lancée par le candidat Abdelkader Bengrina, qui a promis aux jeunes de se battre contre le "célibat". Le président du mouvement " El Bina " a même parié sur un programme riche en faveur des femmes, Il a promis " de porter le congé de maternité pour allaitement à six mois rémunérés, au lieu de trois mois actuels. " Les grandes lignes de son programme électoral basé sur des visions politiques, économiques, sociales et sécuritaires. En outre, dans le contexte de la lutte contre la corruption, proclamée par la justice à la suite de la "mobilisation populaire pacifique déclenchée le 22 février dernier, qui continue à réclamer la récupération de l'argent pillé par la "bande", Tebboune a indiqué dans ses déclarations qu'il " saura comment il compte reprendre l'argent du peuple ", l'ancien Premier ministre qui se présente comme victime de la " bande " en 2017. Il a promis qu'il rendrait l'argent dilapidé au peuple, s'il sera président. " Ce candidat était encore plus audacieux quand il a annoncé ceci à plusieurs reprises. Tebboune a également évoqué le marché noir des devises " square d'Alger ", il a dit que " l'Etat connaît parfaitement son secret et avait un plan pour l'éliminer." Dans ses promesses électorales, Ali Benflis quand à lui, s'est focalisé sur la nécessité de protéger l'unité nationale qui porte les éléments de l'identité nationale dans toutes ses dimensions. Il reconnaît la dimension amazigho-arabe du peuple algérien et ses principes dans une société qui préserve la religion, citant un dicton célèbre de cheikh Abdul Hamid Ibn Badis: " Nous sommes des Amazighs, et l'Islam nous a arabisés." Le candidat du RND, Azzedine Mihoubi, qui ne s'est pas trop étalé sur son programme présidentiel avant l'entame de la campagne électorale, n'a par contre pas voulu cacher certains points clés de son programme, surtout en ce qui concerne les sujets de préoccupation pour les Algériens exprimés au cours du "Hirak". Il a parlé de fonds détournés, tout en indiquant qu'" il va compter sur la loi et la justice, avant de rendre aux Algériens cet argent dilapidé ", ce dernier compte notamment préserver toutes les institutions étatiques, car ceci et avec une bonne gestion permettra d'offrir des emplois aux jeunes. D'après l'ancien ministre de la Culture, " la seule solution pour la redynamisation de l'économie nationale, consiste à fonder la sphère économique sur une base solide ainsi que sur des règles transparentes et stables. " S'agissant du chef du Front " El Moustakbel ", le candidat Abdelaziz Belaïd, ce dernier mise sur la légitimité populaire, soulevant le slogan de la fin de la " légitimité révolutionnaire " et le début d'une " nouvelle légitimité ", Belaïd œuvre pour réaliser toutes les aspirations des jeunes. Belaïd qui n'a jamais cessé d'organiser des rassemblements populaires mise sur les jeunes de l'intérieur et ceux du sud du pays afin de construire une économie qui prend comme point de départ la dimension locale.