En parcourant l'autoroute Est-Ouest, on aperçoit plusieurs chantiers des futures gares de péage au moment où, on constate également, qu'il n'y a pas le moindre " confort " de sécurité (état de la route catastrophique, voire très dangereux dans certaines parties, éclairage, cabines téléphonies etc.) sur cette même autoroute alors que du temps du ministre Ghoul on avait même évoqué des prix du péage avant même le lancement de ces futures infrastructures routières. Mardi dernier, le ministre des Travaux publics et des Transports, Mustapha Kouraba.a annoncé que les travaux de réalisation des gares de péage sur l'autoroute Est-Ouest seront achevés d'ici à fin 2020 et mises en service au courant de l'année 2021. En effet, lors d'un point de presse en marge de l'inauguration de la 17e édition du Salon international des travaux publics, le ministre a bien précisé que leur mise en service sera effective au courant de l'année 2021. "Les gares de péage sont en cours de réalisation sur l'autoroute Est-Ouest, réparties en trois lots : Centre, Est et Ouest", a fait savoir le même responsable. Là, il est utile de faire remarquer qu'au vu de ce laps de temps, il est plus que nécessaire voire indispensable d'assurer toutes les " aides " et "assistances " aux usagers de cette autoroute pour enfin se " permettre " de leur faire payer leurs différents trajets. D'ailleurs, au passage, le fait d'imposer un " péage " aurait directement répercussion sur les dépenses des citoyens. Car les transports " collectifs " (taxis-transporteurs publics et entreprises des transports régionaux (autobus) ajusteront leurs tarifs pour faire payer ce " péage " aux malheureux citoyens. Alors, mieux vaut assurer le confort qu "'il faut pour " justifier " cette nouvelle dépense pour les citoyens. Interrogé sur la lutte contre les accidents de la route, M. Kouraba a affirmé que "la route n'a jamais été la cause d'accidents de la circulation", pointant du doigt le comportement de l'usager et la qualité des véhicules et engins en circulation.
Des tronçons catastrophiques Concernant la qualité de certains tronçons du réseau routier national, le ministre a estimé que dans ce cadre "des efforts très importants ont été fournis dans le secteur des travaux publics", affirmant que le nombre des points du réseau routier considérés comme détériorés reste très faible comparé aux réalisations routières sur l'ensemble du territoire national. Le ministre aurait bien pu éviter de " relativiser " ces points négatifs sur l'autoroute, car, il s'agit véritablement de la sécurité routière. Il est vrai que les causes des accidents sont multiples mais, force est de reconnaître que les tronçons catastrophiques constituent un véritable danger. Il faut bien reconnaître les " imperfections ", sans tenter de les justifier en faisant un rapport sur la longueur de cette autoroute. C'est de cette manière qu'on pourrait bien gagner la confiance des citoyens.
Reconnaître les erreurs constitue déjà un pardon… Et c'est vraiment de très bon augure que d'entendre le ministre chargé du secteur préciser que "Tous ces tronçons ont été pris en charge et ceux restants seront pris en charge dans le cadre des prochains programmes, notamment au cours de l'année 2020", a-t-il assuré, soulignant que la priorité de son département pour l'année 2020 est la maintenance. "Beaucoup de routes ont été réalisées, il est temps qu'elles soient prises en charge", a-t-il noté.
réévaluation du programme en cours Questionné à propos des 127,18 mds DA prévus par la loi de Finances 2020, destinés à la réévaluation du programme en cours de réalisation, le ministre a indiqué que cette enveloppe est destinée à l'achèvement des projets en cours, expliquant que "beaucoup de projets n'ont pas été inscrits à leur juste valeur". Ces déclarations du ministre ont été faites en marge de la 17ème édition du Salon international des travaux publics qui se déroule du 19 au 23 novembre en cours avec pour thème "le défi: réaliser et entretenir". Cette manifestation regroupe 242 exposants dont 47 étrangers et neuf pays représentés. Et il se trouve justement que lors de la première journée de cette manifestation, six conventions ont été signées par différentes institutions et entreprises présentes au salon.
Des conventions signées Quatre conventions ont été signées par l'Ecole des Hautes Etudes Commerciales "EHEC". La première convention a été signée avec le Groupe d'Etudes d'infrastructures, de Contrôle et d'Assistance "GEICA ". La seconde a été paraphée avec le Groupe d'infrastructures de Travaux Routiers et D'ouvrages d'art "GITRA". Une troisième a été signée avec le Groupe d'infrastructures de Travaux maritimes "GITRAMA" et une quatrième a été signée avec l'Algérienne Des Autoroutes "ADA". Selon les signataires, l'objet des conventions est d'établir et de développer les bases d'une relation de coopération étroite et fructueuse en matière de formation et de veiller à les pérenniser. De plus deux conventions-cadres ont été paraphées au cours de cette première journée, la première entre le Groupe "GEICA" et L'Institut Algérien de Normalisation (IANOR) avec l'objectif de définir les conditions et les modalités d'accompagnement par l'IANOR des filiales de GEICA pour l'implémentation d'un système de management intégré conformément aux référentiels ISO. La seconde convention-cadre a été signée entre le Laboratoire des Travaux Publics de l'Est (LTPE) et l'Université des Frères Mentouri Constantine 1. Son but est de fixer et déterminer les modalités de concours et d'assistance que les deux parties peuvent s'apporter mutuellement dans les domaines qui relèvent de leurs compétences principalement en matière d'activités de formation, de sensibilisation et de recherche-développement dans le secteur des travaux publics. Enfin, un protocole d'accord a été signé entre l'ADA et la Banque de développement local (BDL) dans le but de permettre aux organismes financiers, notamment la BDL, d'accompagner l'ADA pendant la phase de développement des moyens de paiement au niveau des gares de péage.