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Destitution de Trump: Le bras de fer continue entre Pelosi et le Sénat
Publié dans Le Maghreb le 25 - 12 - 2019

Rivaux de longue date au Congrès américain, la démocrate Nancy Pelosi et le républicain Mitch McConnell ont poursuivi lundi leur bras de fer sur les modalités du procès en destitution de Donald Trump, initialement prévu en janvier.

La Chambre des représentants, contrôlée par les démocrates et présidée par Mme Pelosi, a approuvé mercredi les deux chefs d'accusation du président, qui doit désormais être jugé dans un procès historique au Sénat pour "abus de pouvoir" et "entrave à la bonne marche du Congrès". Fort du soutien de M. McConnell et de sa majorité républicaine, M. Trump est quasiment assuré d'être acquitté à la chambre haute du parlement. Mais avant de porter l'acte d'accusation devant le Sénat, selon un rituel qui a seulement servi à juger deux présidents américains jusqu'ici, les démocrates veulent des garanties sur la conduite du procès. "La Chambre ne peut pas choisir" qui de ses membres joueront le rôle de procureurs "tant que nous ne savons pas quel genre de procès conduira le Sénat", a expliqué lundi Mme Pelosi sur Twitter. Elle demande notamment que le Sénat prévoie d'entendre les témoins qui avaient refusé d'apparaître devant la commission d'enquête parlementaire de la Chambre. Donald Trump n'a pas collaboré à l'enquête et a interdit à ses collaborateurs de témoigner, dénonçant une "chasse aux sorcières". On verra plus tard, a répondu sur Fox News Mitch McConnell à Nancy Pelosi, tout en laissant la porte ouverte à la demande des démocrates. "Nous devons entendre les arguments, avoir du temps pour les questions écrites, et ensuite décider si nous avons besoin de témoins ou pas", a-t-il expliqué, affirmant vouloir mener ce procès "de la même façon" que celui du président démocrate Bill Clinton pour l'affaire Lewinsky en 1999.
"Ce qui était suffisant pour le président Clinton est suffisant pour le président Trump", a-t-il affirmé, soulignant que les règles du jeu avaient alors été votées à l'unanimité des sénateurs après des négociations. En matière de destitution, la Constitution américaine est très succincte, laissant au Sénat toute latitude sur la durée et la modalité du procès.

"Consignes"
Mitch McConnell a réitéré lundi son soutien au président. "La mise en accusation va disparaître", a-t-il dit, dénonçant un procès inutile à moins d'un an de la présidentielle. "Nous savons tous comment ça va finir". Donald Trump a accusé lundi sur Twitter Mme Pelosi d'avoir provoqué le "procès le plus injuste de l'histoire du Congrès américain, et maintenant elle demande l'équité au Sénat, violant toutes les règles en le faisant". "Elle a perdu le Congrès une fois, elle le perdra encore", a ajouté le président, qui affirme que le procès va remobiliser son électorat et permettra aux républicains de reprendre la Chambre en 2020.
Le milliardaire est accusé d'avoir fait pression sur l'Ukraine afin que Kiev enquête sur l'un de ses rivaux potentiels à la présidentielle de 2020, l'ancien vice-président démocrate Joe Biden, notamment en retenant une aide militaire de 400 millions de dollars pour ce pays en conflit avec la Russie. Le président américain avait fait cette demande lors d'une échange téléphonique avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky le 25 juillet, au nom de la lutte contre la corruption dans son pays. Mais l'ordre de geler l'aide militaire est intervenu un heure et demi seulement après la conversation téléphonique, selon un courrier électronique publié dimanche par le Center for Public Integrity, regroupement de journalistes d'investigation. "Vu les consignes que j'ai reçues et sachant l'intention de l'administration d'examiner l'aide à l'Ukraine (...) veuillez attendre avant de verser tous nouveaux fonds promis par le ministère de la Défense", écrit un responsable de la Maison Blanche, Michael Duffey, dans son courrier adressé au Pentagone. "Etant donné la nature sensible de la demande", il demande que son message soit communiqué uniquement à "ceux qui doivent être tenus au courant".
Mitch McConnell a défendu lundi la position de la Maison Blanche et du président Trump, qui a "exercé son pouvoir exécutif".
Le chef de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, y avait en revanche vu la veille une révélation "explosive".


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