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Au moment où le président du GNA libyen et le MAE Turc sont en visite à Alger : Angela Merkel invite Abdelmadjid Tebboune à Berlin pour la conférence ...
Au lendemain de son premier Conseil des ministres au cours duquel le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a déclaré, entre autres, que " L'Algérie qui se refuse toute immixtion dans les affaires des autres pays s'oppose fermement à toute tentative d'ingérence dans ses affaires nationales, des principes qui sous-tendent ses engagements en faveur de la paix et de la sécurité dans notre région, le Maghreb arabe, l'Afrique et à travers le Monde… ", des parties concernées par le problème libyen contactent le président de la République. Les trois parties qui ont réagi sont la concernée, la Libye, la Turquie qui a commencé l'envoi de ses troupes militaires dans ce pays voisin et l'Allemagne qui doit organiser une conférence internationale sur ce conflit libyen prévue dans quelques jours pour mettre en terme aux interférences dans la région. Or, il est important de rappeler que la situation en Libye a connu une nouvelle tournure depuis l'annonce par le ministre libyen de l'Intérieur du gouvernement d'union nationale (GNA) Fathi Bachagha le 26 décembre dernier à Tunis qu'il pourrait demander officiellement un soutien militaire turc en Libye pour faire face aux forces du maréchal Khalifa Haftar. Le maréchal Haftar a "fourni à des forces étrangères des bases militaires en Libye (...) et si cette position se poursuit, nous avons le droit de défendre Tripoli et nous demanderons officiellement au gouvernement turc son soutien militaire", a-t-il déclaré à la presse. L'objectif de ce soutien militaire turc sera d'"écarter les forces mercenaires et leurs bases (militaires) fournies par Haftar à des pays étrangers sans accord du GNA", a ajouté le ministre libyen. La Libye est déchirée entre deux pouvoirs rivaux : le GNA de Fayez al-Sarraj, basé à Tripoli (ouest) et, dans l'Est, un pouvoir incarné par le maréchal Khalifa Haftar, qui a lancé début avril une offensive pour conquérir la capitale. Et c'est justement ce qui a été bien concrétisé. Là, il est tout aussi important de rappeler qu'à ce moment-là, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune était déjà investi dans sa mission de président de la République. Mais, ni le président turc Recep Tayyip Erdogan, ni le ministre libyen de l'Intérieur du gouvernement d'union nationale (GNA) Fathi Bachagha qui se sont déplacés en Tunisie n'ont fait de même avec l'Algérie, pourtant bien fidèle à ses principes de non ingérence dans les affaires internes des autres pays d'autant que voisin de la Libye et donc bien concerné par sa situation?! Et le président de la République avait alors donné une véritable leçon de " diplomatie " à toutes les parties concernées pour ne point négliger l'Algérie dans ce qui touche à ses frontières. Le président de la République Tebboune a alors présidé, le jour de la demande libyenne de l'intervention de la Turquie sur son sol , à Alger une réunion du Haut conseil de sécurité. Le Haut conseil de sécurité "a examiné la situation dans la région, notamment au niveau des frontières avec la Libye et le Mali", souligne un communiqué de la présidence de la République. A ce propos, le Haut conseil de sécurité "a décidé d'une batterie de mesures à prendre pour la protection de nos frontières et notre territoire national et la redynamisation du rôle de l'Algérie au plan international, particulièrement en ce qui concerne ces deux dossiers, et de manière générale dans le Sahel, la région saharienne et l'Afrique", précise encore le communiqué de la Présidence. Enfin, le président de la République a décidé de réunir le Haut conseil de sécurité de manière périodique et chaque fois que nécessaire. Et c'est donc 11 jours plus tard et au lendemain de la réunion du premier Conseil des ministres sous la présidence de M. Tebboune, que la Libye, la Turquie et l'Allemagne se sont manifestés pour se " rattraper " sur le plan " diplomatique " en comprenant parfaitement le rôle d'importance dont jouit l'Algérie dans la possibilité du règlement de ce conflit en Libye. Et ce n'est donc qu'au lendemain de la réunion du conseil des ministres, présidé par le président de la République que le Président du Conseil présidentiel du Gouvernement d'union nationale (GNA) libyen M. Fayez El-Serraj a entamé, hier, une visite d'une journée en Algérie, à la tête d'une délégation de haut niveau, a indiqué un communiqué de la présidence de la République. La rencontre qu'aura M. El-Serraj avec le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune s'inscrit dans le cadre des "concertations permanentes entretenues avec les frères libyens et permettra d'échanger les vues sur l'aggravation de la situation en Libye et d'explorer les voies susceptibles de surpasser cette conjoncture difficile", a conclu la même source. Au même moment, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu effectue depuis hier, une visite de travail de deux jours en Algérie. Mevlut Cavusoglu rencontrera le ministre des Affaires étrangères algérien Sabri Boukadoum, pour étaler les relations bilatérales turco-algériennes selon le communiqué du MAE. Les développements régionaux et les questions internationales seront aussi à l'ordre du jour de cette visite, précise la même source.
Le président Tebboune reçoit un appel téléphonique de la chancelière allemande Angela Merkel D'autre part, le président de la République M. Abdelmadjid Tebboune a reçu hier, un appel téléphonique de la chancelière allemande Angela Merkel, a indiqué un communiqué de la présidence de la République. "Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a reçu, lundi 6 janvier, un appel téléphonique de la chancelière allemande, Angela Merkel qui a duré près d'une demi heure", lit-on dans le communiqué. "A l'entame de leur entretien téléphonique, Mme Merkel a adressé ses chaleureuses félicitations au président de la République suite à son élection à la magistrature suprême", indique-t-on de même source, ajoutant que "la chancelière allemande a également présenté, suite au décès du Général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, ses condoléances au président de la République, au peuple algérien ainsi qu'à la famille du défunt". Les deux parties ont, ensuite, "passé en revue le développement des relations bilatérales convenant de leur donner un nouveau souffle dans divers domaines, particulièrement le domaine économique", selon le communiqué, soulignant qu'au "plan extérieur, le Président et la Chancelière allemande ont procédé à un échange d'analyses sur la situation en Libye et les perspectives d'instauration de la paix dans ce pays frère". Le Président Tebboune et la chancelière allemande Angela Merkel ont noté ,à ce titre, "une convergence des vues concernant l'impératif de trouver une solution politique à la crise libyenne, cesser le conflit armé et mettre un terme aux ingérences militaires étrangères". A ce propos, "Mme Merkel a adressé officiellement une invitation à l'Algérie en vue d'assister à la Conférence internationale sur la Libye prévue à Berlin", ajoute le communiqué de la Présidence de la République. La Chancelière allemande a également adressé une invitation au président de la République, M. Tebboune, pour effectuer une visite officielle en Allemagne, a noté la même source, relevant que cette invitation a été acceptée par le président de la République, la date de cette visite devant être arrêtée ultérieurement d'un commun accord.