"Le rétablissement et le renforcement de la confiance entre le peuple et ses dirigeants se feront par l'instauration d'une démocratie fondée sur la circulation du pouvoir, le respect des libertés individuelles et collectives, la justice sociale et la consolidation de l'Etat de droit ", a affirmé hier le Premier ministre, Abdelaziz Djerad lors de la présentation du Plan d'action du gouvernement devant les députés.
Déclarant qu'il dirigera sous la direction du président de la République à la construction d'un " nouveau contrat " qui englobe tous les aspects de la gouvernance politique, économique et sociale, dans le but de restaurer la confiance du peuple dans ses dirigeants et dans ses institutions Ajoutant qu'une société sera construite " dans laquelle il n'y a pas de place pour les différences entre les Algériens, quel que soit leur niveau social , soulignant que " la société garantit à chacun l'égalité des chances, dans le cadre d'un système démocratique qui consacre l'indépendance de la justice et garantit la légitimité des institutions ". Le projet du Plan d'action du gouvernement pour la mise en œuvre du programme du président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune présenté hier à l'Assemblée nationale populaire (APN) par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad s'est voulu un effort pédagogique détaillé et précis à travers la présentation de ses grandes lignes par Djerad : relever les indicateurs sociaux et économiques, la consolidation de la cohésion sociale, la nécessité de renforcer le capital humain, le développement et la volonté de redynamiser l'économie nationale. Une somme de tâches multiples pour relever les défis et rattraper les retards dans tous les domaines, tous les secteurs. C'est-à-dire de parler d'obligation, d'instaurer, nécessité de renforcer dans l'esprit d'un lexique politico-économique qui prend en considération la situation de péril dans laquelle a végété le pays pendant une vingtaine d'années. Si l'on prend en compte les grandes orientation de Plan d'action, c'est que le gouvernement n'avait pas le choix de ses priorités puisqu'elles lui sont imposées vu l'état de déliquescence avancée de la nation sur le plan politique, économique et social .Les grandes articulations de l'action future de l'Exécutif gouvernemental ne doivent plus chercher un appui au développement dans la rente des hydrocarbures mais plutôt dans la gestion d'une propre croissance et en faire son développement en exploitant rationnellement les richesses naturelles du pays hors du secteur des hydrocarbures et s'entendre sur le cheminot à parcourir pour arriver à la réalisation de cet objectif. Dans ce sillage, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad a expliqué qu'il s'agit d'une politique éclairée, proactive pour rendre le pays plus attractif. Une cause, car le pays ne peut se développer ni répondre aux besoins vitaux de la population s'il ne détient pas les principaux leviers de sa prise en main, doit-on comprendre des propos du Premier ministre. Une conséquence, car comment être indépendant économiquement vis-à-vis de l'étranger quand on n'est pas en mesure de gérer ses propres richesses, de mobiliser le capital en commençant par le capital humain dont la constitution passe par la mise en place d'un bon système d'éducation, de formation et de santé. C'est en réponse à ces préoccupations, que le Premier ministre a choisi d'articuler la feuille de route de sa politique autour de six actes majeurs : a)- la refonte du dispositif législatif d'organisation des élections,, la moralisation de la vie publique, la refonde de l'organisation et des modes de gestion de l'Etat et de ses démembrements et un exercice plein des droits et libertés. b)- la réforme financière, le renouveau économique. c)- la refonte surtout du système fiscal, l'instauration de nouvelles règles de gouvernance budgétaire, de modernisation du système bancaire et financier et de développement de l'information statistique économique et sociale et de fonction de prospective. d)- la consolidation du développement humain et de la politique sociale. e)-la dynamisation de la politique étrangère. f)- renforcement de la sécurité et de la défense nationale. Parmi ces six axes inclus dans le Plan d'action du gouvernement, le Premier ministre a souligné qu'il est question de la construction d'une " Nouvelle République " qui se réalise en " consacrant une véritable démocratie en révisant le cadre législatif encadrant les élections, qui imposera à l'avenir des règles et conditions strictes afin de limiter l'impact négatif de l'argent sale sur la vie. Affaires politiques et établissement de nouvelles règles garantissant la transparence des fonds de campagne électorale et des partis politiques et encourageant l'émergence d'une nouvelle génération ". Au regard de ces six axes majeurs contenus dans le Plan d'action du gouvernement, il est certain que l'Algérie amorcera un nouveau départ, un redressement profond plein d'espoirs en ce que le pays vivra une nouvelle ère et renforcera considérablement sa puissance économique, d'agir de manière résolue pour atteindre les changements profonds positifs. Un Plan d'action moderne, dynamique ont d'ailleurs souligné plusieurs députés dans leur intervention susceptible de relever avec audace les défis et les enjeux du moment, à y répondre d'une façon aussi énergique afin de renforcer progressivement la mise en œuvre du programme présidentiel et à travailler avec assurance et patiente, en faisant preuve de volonté commune. Surtout là où il est possible d'obtenir les résultats immédiats qu'il faut, là où ce qui doit être réalisé en priorité et doit être de toute évidence suffisant. En effet, le Plan d'action du gouvernement constitue un champ captif entièrement dominé par six grands chapitres énumérés par le Premier ministre dans son exposé devant les députés, six priorités allant dans le but de l'accélération de la croissance économique en particulier et un atout de taille pour la diversification de l'économie nationale, la préservation d'un environnement stable et propice aux investissements, la recherche de nouvelles ressources indispensables à la réalisation des objectifs économiques et sociaux . Selon les interventions de nombreux députés, la dynamique de ce Plan d'action donnera la mesure de ses ambitions et renforcera le rôle clé qu'entend jouer le gouvernement dans la mise en application des engagements du chef de l'Etat. Dans ce cadre, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad dans son intervention devant les députés a fait montre d'un volontarisme politique avéré de replacer l'Algérie dans un essor plus vivrier, une réorientation marquée par l'approche plus pragmatique des problématiques économiques, sociales, financières et politiques. Ainsi, sous l'impulsion du Président Abdelmadjid Tebboune, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad se focalise sur une véritable définition marquée par un discours développant simultanément persuasion et volonté pour le changement et autres réformes à venir.