Lors du forum d'affaires algéro-britannique organisé par le Forum des chefs d'entreprise (FCE) et Developing markets associates (DMA), le directeur général de l'Europe, au ministère des Affaires étrangères, Mohamed Haneche a déclaré, mardi, que l'Algérie et le Royaume-Uni doivent négocier un accord de coopération global pour substituer à l'accord d'association avec l'Union européenne (UE) après le Brexit.
Ces négociations, poursuit-il, doivent aboutir à un accord "gagnant-gagnant" qui permettra de profiter des changements que connaît l'Algérie avec l'élection d'un nouveau Président et le Royaume-Uni avec sa sortie officielle de l'Union européenne, pour hisser les relations entre les deux pays au niveau de leurs potentiels énormes. Et le même jour, une première approche pratique a été faite dans la mesure où le ministre de l'Energie, M. Mohamed ARKAB, a reçu Lord Richard Risby, envoyé du Premier ministre Britannique pour les Affaires économiques et commerciales avec l'Algérie, avec qui il a discuté de la coopération bilatérale dans le domaine de l'énergie. C'est ainsi que les entretiens entre les deux responsables ont permis d'examiner les relations de coopération entre l'Algérie et la Grande-Bretagne dans le domaine de l'énergie qui, d'ailleurs sont qualifiées par les deux parties d'"excellentes" et les perspectives de leur renforcement davantage. Saisissant cette opportunité le ministre de l'énergie a présenté "les grands axes du plan d'action du gouvernement dans le domaine de l'énergie et qui porte sur la transition énergétique" notamment en matière d'énergies renouvelables (photovoltaïque, éolien, thermique.) et la transformation des hydrocarbures à travers l'industrie pétrochimique qui constitue un vecteur très important en matière de valeur ajoutée et création de l'emploi, comme l'indique un communiqué. Il est évident qu'avec le nouveau plan du gouvernement avec toutes les facilités qu'il comporte suscite l'intérêt des britanniques qui d'ailleurs sont libres pour des négocations bilatérales après le retrait du Brexit. Le ministre a tenu à mettre l'accent, justement, dans cet ordre d'idée sur "les avantages et les facilités qu'offre la nouvelle loi sur les hydrocarbures" notamment en matière de fiscalité afin d'attirer plus d'investisseurs dans le domaine minier algérien qui reste sous-exploré en dépit de l'importance des potentialités qu'il recèle. Il est tout aussi normal que des investisseurs britanniques et des sociétés puissent également venir signer des accords avec leurs partenaires algériens dans la perspective de développer d'avantage les relations économiques et commerciales des deux pays. A cet effet, le ministre a invité les compagnies britanniques à investir plus en Algérie et établir un partenariat gagnant-gagnant avec les entreprises algériennes du secteur avec un transfert de savoir-faire et de technologie, fait savoir la même source. Et de son côté, l'envoyé du Premier ministre Britannique pour les Affaires économiques et commerciales, Lord Richard Risby, s'est déclaré "très satisfait" des relations de coopération et de partenariat avec l'Algérie. Il a d'ailleurs bien exprimé l'intérêt des compagnies britanniques à renforcer leur présence en Algérie en citant pour exemple la participation de 600 hommes d'affaires britanniques dans le cadre d'une mission d'affaires en Algérie du 25 au 27 février 2020 pour explorer les opportunités de coopération et de partenariat entre les entreprises des deux pays notamment dans le secteur de l'énergie, a conclu le communiqué du ministère. En effet un nouvel accord gagnant-gagnant entre l'Algérie et la Grande-Bretagne est en cours d'élaboration. La Grande-Bretagne souhaite dynamiser sa coopération économique avec l'Algérie. Une délégation d'une soixantaine d'hommes d'affaires conduite par Lord Richard Risby, représentant du Premier ministre britannique ont pris part à un forum économique, à l'hôtel El-Aurassi. L'événement exclusivement consacré à la consolidation des relations de partenariat algéro-britanniques a été rehaussé par la présence du directeur général Europe au ministère des Affaires étrangère, Mohammed Hannache, de l'ambassadeur du Royaume-Uni, Barry Lowen, du DG de l'Agence nationale du développement de l'investissement (Andi) Abdelkrim Mansouri et du président du FCE, Sami Agli. Développer un partenariat prospère avec l'Algérie, c'est l'ambition première des hommes d'affaires anglais mise en relief par Lord Risby qui dira dans son intervention "Je suis ravi de constater que le plan d'action du gouvernement algérien répond parfaitement aux attentes des hommes d'affaires de la Grande-Bretagne dans la mesure où ces derniers peuvent contribuer par le biais de relations de partenariat prospère au développements des start-up, de l'industrie notamment du tourisme". De son côté, le DG Europe au ministère des Affaires étrangères a plaidé pour l'élaboration d'un nouvel accord commercial entre l'Algérie et le Royaume-Uni compte tenu de la sortie de ce dernier de l'Union européenne. L'accord en question est en cours de préparation, a-t-il fait savoir, précisant que ces dispositions visent essentiellement à promouvoir des relations de partenariat gagnant-gagnant. C'est là une nouvelle opportunité qui s'offre aux deux pays à même de mieux affiner leurs relations bilatérales.