Depuis la démission de l'ancien émissaire de l'ONU en Libye Ghassan Salamé, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, est en quête d'une nouvelle personnalité pour le rôle d'émissaire des Nations unies pour la Libye, il a proposé une personnalité diplomatique algérienne qui n'est autre que la personne de l'ex-chef de la diplomatie algérienne Ramtane Lamamra. Cette proposition a été opposée par deux pays qui sont l'Egypte et les Emirats Arabes unis , et ce, malgré le parcours riche de Lamamra. Selon une source diplomatique, le refus américain de cette proposition a été fait suite à des pressions exercées par l'Égypte et des Émirats arabes Unis, soutiens du maréchal Khalifa Haftar, qui considèrent que Ramtane Lamamra était trop proche du gouvernement de Tripoli. De par sa perspicacité en matière de diplomatie internatrionale, l'ancien chef de la diplomatie algérienne a été médiateur dans plusieurs conflits africains sous les auspices de l'ONU et de l'Union africaine (UA), notamment au Libéria. Les Marocains ont à maintes reprises montré leur appréhension de ce diplomate algérien, surtout de sa nomination à la tête de la diplomatie algérienne." On ne connaît personne comme lui qui cumule à la fois la connaissance des dossiers et l'hostilité constante aux positions du Maroc, quel que soit le sujet", avance "une source autorisée" marocaine dans un article paru sur la version électronique du magazine Tel Quel sous le titre très éloquent : "Maroc-Algérie, cauchemar diplomatique". Le nouveau chef de la diplomatie algérienne "risque de donner du fil à retordre à Rabat" , a indiqué le même journal marocain. Ce brillant diplomate algérien a été rappelé par l'ex-président Bouteflika pour rejoindre la diplomatie algérienne en tant que ministre de l'etat et conseiller diplomatique du président , après deux années d'accomplissement de deux missions à l'international , auprès de l'ONU et de l'Union africaine. Rappelons que l'ancien émissaire de l'ONU en Libye, Ghassan Salamé a démissionné le 2 mars pour des " raisons de santé " alors que le processus politique dans ce pays voisin de l'Algérie, en proie à la guerre civile, était en dégradation totale. Donc, le secrétaire général, Antonio Guterres , ne trouvera pas une personnalité diplomatique qui convient à la crise libyenne mieux que le diplomate algérien Ramtane Lamamra pour gérer à mieux la situation peu reluisante dans ce pays bafouée par la guerre plusieurs années durant. Il n'y a que le fils de la région qui connaît toutes les pistes qui pourront mener vers l'instauration consensuelle d'une paix durable dans la région , tant attendue et souhaitée par tous les pays de la région. Il paraît que la stabilité en Libye et dans toute la région ne s'avère guère du goût de plusieurs pays.