Booster l'investissement et par ricochet contrecarrer le marché de l'importation se veut une préoccupation des pouvoirs publics dans le cadre de la loi de finances 2010. C'est dans cette optique que le législateur a décidé d'entreprendre certaines mesures, notamment d'ordre fiscal, pour drainer l'investissement et en particulier dans le Sud algérien. Après la signature de la loi de finances 2010 le 30 décembre dernier par le président de la République, les responsables du ministère des Finances ont passé, hier, en revue les dispositions contenues dans ladite loi. C'est dans cette optique, à savoir encourager l'investissement, que la loi de finances 2010 prévoit la réduction des impôts d'un taux de 50% pour les investisseurs dans quatre wilayas du Sud algérien jusqu'à 2015. Une disposition qui s'ajoute à un arsenal engagé pour les mêmes fins. Il y a aussi lieu de citer la décision de soumettre à l'approbation du Conseil des ministres toute réévaluation de grands projets supérieurs à 15%. Or, l'Algérie va procéder, dès cette année, à la classification des grands projets conformément à une liste de critères : l'impact financier sur la gestion des projets, la complexité du projet et ces derniers doivent dépasser les 20 milliards. Dans le cas de dépenses supplémentaires autres que celles décidées, le projet doit être discuté en Conseil des ministres. La même loi a, selon les conférenciers - cadres du ministère - opté pour la réduction des impôts pour les investisseurs créant des postes de travail pour deux années. Il y a aussi lieu de signaler l'augmentation des frais de la carte de séjour portés à 5 mille dinars pour les étrangers. Abdelmalek Zoubeidi, directeur général des politiques de la prévision au ministère des Finances a rappelé, au passage, que les mesures prises dans le cadre de la loi de finances 2009 dans le but de réguler le marché extérieur ont permis à l'Algérie de baisser d'environ 5% les importations algériennes durant l'année écoulée. «Les chiffres avancés jusqu'à la fin novembre 2009 ont montré une baisse des importations pour tous les groupes de produits, sauf pour celui des biens d'équipement qui ont affiché une hausse de 18% due, essentiellement, à l'importation d'équipements destinés à l'exécution des programmes d'investissement», a souligné l'intervenant. Il est à rappeler que le coût des importations de l'Algérie, au cours des 11 premiers mois de 2009, a atteint 34,9 milliards de dollars contre 36,1 milliards de dollars à la même période de 2008, soit une baisse d'environ 3%. M.Zoubeidi affirme qu'«à la fin 2009, nous étions autour de 5% de baisse des importations par rapport à 2008». M. A. Booster l'investissement et par ricochet contrecarrer le marché de l'importation se veut une préoccupation des pouvoirs publics dans le cadre de la loi de finances 2010. C'est dans cette optique que le législateur a décidé d'entreprendre certaines mesures, notamment d'ordre fiscal, pour drainer l'investissement et en particulier dans le Sud algérien. Après la signature de la loi de finances 2010 le 30 décembre dernier par le président de la République, les responsables du ministère des Finances ont passé, hier, en revue les dispositions contenues dans ladite loi. C'est dans cette optique, à savoir encourager l'investissement, que la loi de finances 2010 prévoit la réduction des impôts d'un taux de 50% pour les investisseurs dans quatre wilayas du Sud algérien jusqu'à 2015. Une disposition qui s'ajoute à un arsenal engagé pour les mêmes fins. Il y a aussi lieu de citer la décision de soumettre à l'approbation du Conseil des ministres toute réévaluation de grands projets supérieurs à 15%. Or, l'Algérie va procéder, dès cette année, à la classification des grands projets conformément à une liste de critères : l'impact financier sur la gestion des projets, la complexité du projet et ces derniers doivent dépasser les 20 milliards. Dans le cas de dépenses supplémentaires autres que celles décidées, le projet doit être discuté en Conseil des ministres. La même loi a, selon les conférenciers - cadres du ministère - opté pour la réduction des impôts pour les investisseurs créant des postes de travail pour deux années. Il y a aussi lieu de signaler l'augmentation des frais de la carte de séjour portés à 5 mille dinars pour les étrangers. Abdelmalek Zoubeidi, directeur général des politiques de la prévision au ministère des Finances a rappelé, au passage, que les mesures prises dans le cadre de la loi de finances 2009 dans le but de réguler le marché extérieur ont permis à l'Algérie de baisser d'environ 5% les importations algériennes durant l'année écoulée. «Les chiffres avancés jusqu'à la fin novembre 2009 ont montré une baisse des importations pour tous les groupes de produits, sauf pour celui des biens d'équipement qui ont affiché une hausse de 18% due, essentiellement, à l'importation d'équipements destinés à l'exécution des programmes d'investissement», a souligné l'intervenant. Il est à rappeler que le coût des importations de l'Algérie, au cours des 11 premiers mois de 2009, a atteint 34,9 milliards de dollars contre 36,1 milliards de dollars à la même période de 2008, soit une baisse d'environ 3%. M.Zoubeidi affirme qu'«à la fin 2009, nous étions autour de 5% de baisse des importations par rapport à 2008». M. A.