Après l'Education nationale, c'est au tour de la Santé publique de se retrouver dans la tourmente. Le personnel médical, tous corps confondus, brandit ses pancartes de grève. Le ministre de la Santé, Saïd Barkat, n'est certainement pas au bout de ses peines, vu que le mouvement de protestation s'élargit encore pour toucher de plus en plus de syndicats autonomes. Alors que les praticiens et médecins spécialistes de la Santé publique observent, conjointement, une grève illimitée depuis quelques jours déjà, les psychologues se joignent, à leur tour, à leurs collègues grévistes protestant contre leur situation socioprofessionnelle «déplorable», et particulièrement, contre l'indifférence de la tutelle. Déterminé à se faire entendre des pouvoirs publics, le corps médical proteste d'une seule voix contre l'absence de dialogue avec le ministère de la Santé, et qui selon eux perdure depuis des années. Les grévistes déplorent en outre la détérioration de leurs conditions de travail. En effet, les médecins généralistes, pharmaciens et chirurgiens dentistes, affiliés au Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp), observent un débraye ouvert depuis le 21 décembre dernier avec la tenue de sit-in chaque mercredis devant les Directions de santé (DPH) des wilayas du pays. Peu de temps après, la menace de grève a fait tache d'huile. Les médecins spécialistes de la Santé publique (Snpssp) ont effectivement entamé leur grève illimitée le 4 janvier dernier. Ensuite, les psychologues adhérents au Syndicat national algérien des psychologues (Snapsy), menacent, aujourd'hui, de recourir aux mouvements de protestation. D'ailleurs, ils tiendront, dans un premier temps, deux sit-ins le 12 janvier courant. Le premier est prévu devant le siège de la direction générale de la Fonction publique, quant au second, il est prévu devant le ministère de la Santé. Cependant, les paramédicaux, souligne-t-on, menacent également de s'associer à cette Coordination syndicale et préparent leur entrée en scène. Par ailleurs, les grévistes revendiquent fermement l'installation de la commission interministérielle ad hoc pour l'élaboration du régime indemnitaire et autres négociations majeures. Ce genre de commissions interministérielles, il faut le dire, qui sont déjà à pied d'oeuvre dans d'autres secteurs comme l'Education nationale ou l'Enseignement supérieur, ont permis de désamorcer les crises et autres conflits installés entre les syndicats autonomes et leurs tutelles. C'est ce que réclament justement les syndicats de la Santé publique. En outre, les principales revendications s'articulent autour de la promulgation des statuts particuliers des personnels de la santé, de la non prise en considération des propositions du partenaire social, la classification des personnels du secteur de la Santé publique et la régularisation des personnels contractuels et vacataires, qui se fait attendre. Une chose est néanmoins sûre, les blouses blanches ne décolèrent pas et décident de passer à la vitesse supérieure. Plusieurs grèves sont ainsi annoncées pour ce mois de janvier paralysant ainsi l'activité sanitaire du secteur de Saïd Barkat. Amel Benhocine Après l'Education nationale, c'est au tour de la Santé publique de se retrouver dans la tourmente. Le personnel médical, tous corps confondus, brandit ses pancartes de grève. Le ministre de la Santé, Saïd Barkat, n'est certainement pas au bout de ses peines, vu que le mouvement de protestation s'élargit encore pour toucher de plus en plus de syndicats autonomes. Alors que les praticiens et médecins spécialistes de la Santé publique observent, conjointement, une grève illimitée depuis quelques jours déjà, les psychologues se joignent, à leur tour, à leurs collègues grévistes protestant contre leur situation socioprofessionnelle «déplorable», et particulièrement, contre l'indifférence de la tutelle. Déterminé à se faire entendre des pouvoirs publics, le corps médical proteste d'une seule voix contre l'absence de dialogue avec le ministère de la Santé, et qui selon eux perdure depuis des années. Les grévistes déplorent en outre la détérioration de leurs conditions de travail. En effet, les médecins généralistes, pharmaciens et chirurgiens dentistes, affiliés au Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp), observent un débraye ouvert depuis le 21 décembre dernier avec la tenue de sit-in chaque mercredis devant les Directions de santé (DPH) des wilayas du pays. Peu de temps après, la menace de grève a fait tache d'huile. Les médecins spécialistes de la Santé publique (Snpssp) ont effectivement entamé leur grève illimitée le 4 janvier dernier. Ensuite, les psychologues adhérents au Syndicat national algérien des psychologues (Snapsy), menacent, aujourd'hui, de recourir aux mouvements de protestation. D'ailleurs, ils tiendront, dans un premier temps, deux sit-ins le 12 janvier courant. Le premier est prévu devant le siège de la direction générale de la Fonction publique, quant au second, il est prévu devant le ministère de la Santé. Cependant, les paramédicaux, souligne-t-on, menacent également de s'associer à cette Coordination syndicale et préparent leur entrée en scène. Par ailleurs, les grévistes revendiquent fermement l'installation de la commission interministérielle ad hoc pour l'élaboration du régime indemnitaire et autres négociations majeures. Ce genre de commissions interministérielles, il faut le dire, qui sont déjà à pied d'oeuvre dans d'autres secteurs comme l'Education nationale ou l'Enseignement supérieur, ont permis de désamorcer les crises et autres conflits installés entre les syndicats autonomes et leurs tutelles. C'est ce que réclament justement les syndicats de la Santé publique. En outre, les principales revendications s'articulent autour de la promulgation des statuts particuliers des personnels de la santé, de la non prise en considération des propositions du partenaire social, la classification des personnels du secteur de la Santé publique et la régularisation des personnels contractuels et vacataires, qui se fait attendre. Une chose est néanmoins sûre, les blouses blanches ne décolèrent pas et décident de passer à la vitesse supérieure. Plusieurs grèves sont ainsi annoncées pour ce mois de janvier paralysant ainsi l'activité sanitaire du secteur de Saïd Barkat. Amel Benhocine