L'Erythrée a accusé hier son voisin et rival éthiopien d'avoir lancé une attaque le long de leur frontière commune. "Aux premières heures du 1er janvier 2010, des soldats du TPLF (Front de libération des peuples du Tigré, au pouvoir en Ethiopie) ont lancé des attaques successives sur le front de Zalambesa et ont été rapidement repoussés", affirme le ministère érythréen des Affaires étrangères. "Dix de leurs soldats ont été tués et deux capturés, abandonnant six fusils mitrailleurs AK-47, une mitrailleuse et des équipements de communication", a ajouté le ministère érythréen. Le TPLF du Premier ministre Meles Zenawi est le principal parti de la coalition actuellement au pouvoir en Ethiopie, le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (EPRDF). L'Ethiopie a catégoriquement démenti cette attaque."Il n'y a jamais eu d'incursion de notre part. C'est une tactique de diversion de la part du régime érythréen pour détourner l'attention de ses problèmes intérieurs", a réagi le porte-parole du gouvernement éthiopien Shimelis Kemal. Ce 23 décembre, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté des sanctions contre l'Erythrée, accusée de soutenir la rébellion islamiste en Somalie et de chercher à déstabiliser Djibouti. Dans la foulée de ces sanctions, un groupe d'opposition érythréen a annoncé la semaine passée qu'il se préparait à "lancer des attaques" contre les troupes gouvernementales. "Les déclarations des rebelles indiquent un mécontentement croissant en Erythrée", a estimé le porte-parole du gouvernement éthiopien. Une guerre frontalière a opposé l'Erythrée et l'Ethiopie de 1998 à 2000 : 80.000 personnes sont mortes dans ce conflit sanglant, avec tranchées, vastes offensives d'engins blindés et vagues d'assauts de fantassins. Malgré un accord de paix signé en 2000 à Alger, la tension reste grande entre les deux voisins de la Corne de l'Afrique. L'Ethiopie affirme reconnaître le tracé de la frontière établi depuis lors par la commission de La Haye, qui a attribué la région contestée de Badme à l'Erythrée et qu'elle occupe toujours. Le gouvernement éthiopien demande des aménagements dans la mise en œuvre de cette nouvelle démarcation, notamment des consultations auprès des populations locales concernées, avant de retirer ses troupes de Badme. L'Erythrée a accusé hier son voisin et rival éthiopien d'avoir lancé une attaque le long de leur frontière commune. "Aux premières heures du 1er janvier 2010, des soldats du TPLF (Front de libération des peuples du Tigré, au pouvoir en Ethiopie) ont lancé des attaques successives sur le front de Zalambesa et ont été rapidement repoussés", affirme le ministère érythréen des Affaires étrangères. "Dix de leurs soldats ont été tués et deux capturés, abandonnant six fusils mitrailleurs AK-47, une mitrailleuse et des équipements de communication", a ajouté le ministère érythréen. Le TPLF du Premier ministre Meles Zenawi est le principal parti de la coalition actuellement au pouvoir en Ethiopie, le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (EPRDF). L'Ethiopie a catégoriquement démenti cette attaque."Il n'y a jamais eu d'incursion de notre part. C'est une tactique de diversion de la part du régime érythréen pour détourner l'attention de ses problèmes intérieurs", a réagi le porte-parole du gouvernement éthiopien Shimelis Kemal. Ce 23 décembre, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté des sanctions contre l'Erythrée, accusée de soutenir la rébellion islamiste en Somalie et de chercher à déstabiliser Djibouti. Dans la foulée de ces sanctions, un groupe d'opposition érythréen a annoncé la semaine passée qu'il se préparait à "lancer des attaques" contre les troupes gouvernementales. "Les déclarations des rebelles indiquent un mécontentement croissant en Erythrée", a estimé le porte-parole du gouvernement éthiopien. Une guerre frontalière a opposé l'Erythrée et l'Ethiopie de 1998 à 2000 : 80.000 personnes sont mortes dans ce conflit sanglant, avec tranchées, vastes offensives d'engins blindés et vagues d'assauts de fantassins. Malgré un accord de paix signé en 2000 à Alger, la tension reste grande entre les deux voisins de la Corne de l'Afrique. L'Ethiopie affirme reconnaître le tracé de la frontière établi depuis lors par la commission de La Haye, qui a attribué la région contestée de Badme à l'Erythrée et qu'elle occupe toujours. Le gouvernement éthiopien demande des aménagements dans la mise en œuvre de cette nouvelle démarcation, notamment des consultations auprès des populations locales concernées, avant de retirer ses troupes de Badme.