Le Conseil constitutionnel a rendu, dans la soirée de lundi, son verdict suite à l'examen des recours introduits par des candidats aux élections pour le renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation. Le Conseil constitutionnel a rendu, dans la soirée de lundi, son verdict suite à l'examen des recours introduits par des candidats aux élections pour le renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation. L'institution, présidée par Boualem Bessaih, a ainsi décidé d'annuler l'élection qui a eu lieu à Ouargla et qui a vu le candidat du FLN, Kobi Adem, prendre le dessus sur le candidat du RND. Par conséquent, une nouvelle élection sera organisée, comme annoncé par le communiqué du conseil constitutionnel, «dans un délai de huit jours à compter de la notification de la décision d'annulation conformément à l'article 149 (alinéa 3) de la loi organique relative au régime électoral». Le Conseil constitutionnel a été destinataire de sept recours émanant des candidats issus de 7 wilayas, qui ont contesté, pour une raison ou pour une autre, les résultats du vote qui s'est déroulé, rappelons-le, le 29 décembre dernier. Ces wilayas sont Biskra, Tlemcen, Médéa, Ouargla, El Bayadh, Saida et Souk Ahras. Mais le Conseil constitutionnel, dont les séances de délibérations des 3 et 4 janvier ont été présidées par Boualem Bessaih, a décidé la recevabilité de six recours en la forme mais pas dans le fond car «jugés infondés». Seul donc le recours présenté par le candidat malheureux de Ouargla a été accepté dans le fond et dans la forme. Le communiqué de cette institution relève enfin que cette décision, qui sera publiée au journal officiel, sera notifiée aux autorités officielles ainsi qu'à l'ensemble des candidats de cette wilaya. La réorganisation de l'élection dans cette wilaya est donc une occasion pour le parti d'Ahmed Ouyahia de ravir ce siège de sénateur à son éternel rival, le FLN. A l'issue du scrutin du 29 décembre, le vieux parti a pu sauvegarder les sièges de ses 23 senteurs sortants même si trois nouveaux élus, pour cause de problèmes avec la direction politique du parti, se sont présentés sous la casquette d'indépendants. Au total donc, le FLN dispose de 56 siéges et reste la première force politique au Conseil de la nation. Par contre, le RND a fait mieux que son frère ennemi puisque le parti d'Ahmed Ouyahia a, non seulement sauvegarder les sièges de ses 17 sénateurs sortants, mais en a gagné trois autres supplémentaires réalisant ainsi une bonne performance. Il totalise 33 sièges à la chambre haute. Le grand perdant de ces élections a été sans conteste le MSP qui n'a décroché que 2 sièges, à Souk Ahras et El oued. Le mouvement d'Aboudjerra Soltani perd dans la foulée son groupe parlementaire puisque avec 5 sénateurs seulement, il est loin du compte car il lui faut 10 sièges pour cela. De son coté le FNA , qui a décroché deux sièges, fait son entrée au Conseil de la nation alors que le RCD a sauvegardé, comme attendu, le siège de la wilaya de Tizi ouzou. Les élections du 29 décembre ont surtout été marquées par le rapprochement entre le RND et le parti des travailleurs qui a permis au parti d'Ahmed Ouyahia de bénéficier des voix de plus de mille élus locaux du PT. Un deal qui a fait couler beaucoup d'encre et qualifié «d'accord contre nature» par les dirigeants du FLN notamment. Maintenant, tous les regards sont focalisés sur la présidence de la République car Abdelaziz Bouteflika est appelé à désigner 24 membres du Conseil de la nation et ce, conformément aux dispositions de la Constitution qui l'autorise à désigner les 48 sénateurs relevant du tiers présidentiel. K. H. L'institution, présidée par Boualem Bessaih, a ainsi décidé d'annuler l'élection qui a eu lieu à Ouargla et qui a vu le candidat du FLN, Kobi Adem, prendre le dessus sur le candidat du RND. Par conséquent, une nouvelle élection sera organisée, comme annoncé par le communiqué du conseil constitutionnel, «dans un délai de huit jours à compter de la notification de la décision d'annulation conformément à l'article 149 (alinéa 3) de la loi organique relative au régime électoral». Le Conseil constitutionnel a été destinataire de sept recours émanant des candidats issus de 7 wilayas, qui ont contesté, pour une raison ou pour une autre, les résultats du vote qui s'est déroulé, rappelons-le, le 29 décembre dernier. Ces wilayas sont Biskra, Tlemcen, Médéa, Ouargla, El Bayadh, Saida et Souk Ahras. Mais le Conseil constitutionnel, dont les séances de délibérations des 3 et 4 janvier ont été présidées par Boualem Bessaih, a décidé la recevabilité de six recours en la forme mais pas dans le fond car «jugés infondés». Seul donc le recours présenté par le candidat malheureux de Ouargla a été accepté dans le fond et dans la forme. Le communiqué de cette institution relève enfin que cette décision, qui sera publiée au journal officiel, sera notifiée aux autorités officielles ainsi qu'à l'ensemble des candidats de cette wilaya. La réorganisation de l'élection dans cette wilaya est donc une occasion pour le parti d'Ahmed Ouyahia de ravir ce siège de sénateur à son éternel rival, le FLN. A l'issue du scrutin du 29 décembre, le vieux parti a pu sauvegarder les sièges de ses 23 senteurs sortants même si trois nouveaux élus, pour cause de problèmes avec la direction politique du parti, se sont présentés sous la casquette d'indépendants. Au total donc, le FLN dispose de 56 siéges et reste la première force politique au Conseil de la nation. Par contre, le RND a fait mieux que son frère ennemi puisque le parti d'Ahmed Ouyahia a, non seulement sauvegarder les sièges de ses 17 sénateurs sortants, mais en a gagné trois autres supplémentaires réalisant ainsi une bonne performance. Il totalise 33 sièges à la chambre haute. Le grand perdant de ces élections a été sans conteste le MSP qui n'a décroché que 2 sièges, à Souk Ahras et El oued. Le mouvement d'Aboudjerra Soltani perd dans la foulée son groupe parlementaire puisque avec 5 sénateurs seulement, il est loin du compte car il lui faut 10 sièges pour cela. De son coté le FNA , qui a décroché deux sièges, fait son entrée au Conseil de la nation alors que le RCD a sauvegardé, comme attendu, le siège de la wilaya de Tizi ouzou. Les élections du 29 décembre ont surtout été marquées par le rapprochement entre le RND et le parti des travailleurs qui a permis au parti d'Ahmed Ouyahia de bénéficier des voix de plus de mille élus locaux du PT. Un deal qui a fait couler beaucoup d'encre et qualifié «d'accord contre nature» par les dirigeants du FLN notamment. Maintenant, tous les regards sont focalisés sur la présidence de la République car Abdelaziz Bouteflika est appelé à désigner 24 membres du Conseil de la nation et ce, conformément aux dispositions de la Constitution qui l'autorise à désigner les 48 sénateurs relevant du tiers présidentiel. K. H.