L'Iran «a les moyens de fabriquer lui-même de l'uranium enrichi», a indiqué hier à Alger l'ambassadeur plénipotentiaire de la République islamique d'Iran à Alger, Son Excellence Hussein Abdi Abyanah, qui a annoncé qu'un ultimatum de 30 jours a été accordé, par Téhéran, aux Occidentaux afin de se prononcer sur l'offre d'échange d'uranium comme exigé par Téhéran. En effet, l'Iran propose d'échanger 400 kg d'uranium "5+3'' ( servant à la fabrication de la bombe atomique) contre l'équivalent d'uranium enrichi à 20%. Une offre «qui n'a pas été acceptée» par les Occidentaux. S'exprimant à l'occasion d'une conférence de presse tenue au siège de l'ambassade, à Alger, le diplomate iranien s'est félicité que les Etats-Unis par la voix de la secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Hillary Clinton, aient annulé l'ultimatum lié au projet nucléaire iranien. Il a également défendu le droit de son pays à disposer de «l'énergie nucléaire pacifique», et a annoncé que son pays est en négociations pour l'achat d'uranium enrichi à 20% pour les besoins du réacteur scientifique d'Iran, dont la création remonte à l'avant-Révolution islamique. A l'époque du shah, les Etats-Unis ont eux-mêmes fourni aux Iraniens de l'uranium pour satisfaire les besoins du pays en médecine. Par la suite l'Iran s'est dirigé vers l'Argentine pour s'y approvisionner. Aujourd'hui, l'option d'achat, prônée par l'Iran, contraste avec l'autre formule émanant des Occidentaux et qui consiste en un échange. Pour cela l'Iran, qui a fini par adopter la seconde formule, exige toutefois que l'échange se fasse sur le territoire iranien, plus exactement sur l'île de Kirsh située sur le Golfe persique et considérée comme une «zone libre». Aussi, Devant ce cas de figure, l'Iran, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, a donné un «ultimatum» aux Occidentaux en menaçant que, si d'ici un mois, ils persisteraient dans leur refus, il fabriquera lui-même son l'uranium enrichi. «Nous allons en fabriquer d'autant que nous en avons les moyens», avertit le diplomate iranien. Par ailleurs, le diplomate est revenu sur les troubles qui secouent son pays, et survenues au lendemain des élections présidentielles remportées par le président sortant Mahmoud Ahmadinejad et l'ingérence des Etats-Unis dans les affaires politiques de l'Iran. «Les Etats-Unis d'Amérique ont tout fait, depuis 30 ans, pour supprimer l'article de la Constitution iranienne instaurant le poste de guide suprême de la Révolution», a-t-il dit. «Les Etats-Unis voulaient que le seul principe de l'unité de l'Iran, incarnée par le guide suprême l'ayatollah Khamenei, soit supprimé. Ils ont, pour ce faire, tenté de déstabiliser le régime», a déclaré l'ambassadeur. Ce dernier a évoqué les récents troubles, qui ont embrasé le pays et ce, au lendemain des élections présidentielles remportées par le président Ahmadinejad, et a ouvertement accusé les Américains et les Anglais, «qui ont beaucoup d'intérêts en Iran», d'en être les principaux instigateurs. Pendant plusieurs semaines, les partisans d'Ahmadinejad et de Mir Hussein Moussavi, candidat malheureux à la présidence iranienne, et accusé d'être à la solde des Américains, se sont affrontés dans la rue. La situation a dégénéré et l'on a même enregistré de nombreux morts. «Il (Moussavi) pensait que l'Iran est comme la Géorgie ou la Russie. Il a fait sa révolution. Mais il a, toutefois, oublié que le peuple iranien a choisi sa philosophie en l'occurrence celle de l'Islam révolutionnaire. Celle-là même qui a renversé le régime du Shah et instauré la République islamique», a déclaré l'ambassadeur. Selon ce dernier, il existe, en Iran, deux "lignes rouges'' qu'il n'est nullement permis de transgresser : l'Islam et le guide suprême (l'ayatollah). Selon la Constitution iranienne, le guide suprême, la plus haute autorité religieuse dans le pays du shah, est considéré comme le «symbole de l'unité nationale». Y. D. L'Iran «a les moyens de fabriquer lui-même de l'uranium enrichi», a indiqué hier à Alger l'ambassadeur plénipotentiaire de la République islamique d'Iran à Alger, Son Excellence Hussein Abdi Abyanah, qui a annoncé qu'un ultimatum de 30 jours a été accordé, par Téhéran, aux Occidentaux afin de se prononcer sur l'offre d'échange d'uranium comme exigé par Téhéran. En effet, l'Iran propose d'échanger 400 kg d'uranium "5+3'' ( servant à la fabrication de la bombe atomique) contre l'équivalent d'uranium enrichi à 20%. Une offre «qui n'a pas été acceptée» par les Occidentaux. S'exprimant à l'occasion d'une conférence de presse tenue au siège de l'ambassade, à Alger, le diplomate iranien s'est félicité que les Etats-Unis par la voix de la secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Hillary Clinton, aient annulé l'ultimatum lié au projet nucléaire iranien. Il a également défendu le droit de son pays à disposer de «l'énergie nucléaire pacifique», et a annoncé que son pays est en négociations pour l'achat d'uranium enrichi à 20% pour les besoins du réacteur scientifique d'Iran, dont la création remonte à l'avant-Révolution islamique. A l'époque du shah, les Etats-Unis ont eux-mêmes fourni aux Iraniens de l'uranium pour satisfaire les besoins du pays en médecine. Par la suite l'Iran s'est dirigé vers l'Argentine pour s'y approvisionner. Aujourd'hui, l'option d'achat, prônée par l'Iran, contraste avec l'autre formule émanant des Occidentaux et qui consiste en un échange. Pour cela l'Iran, qui a fini par adopter la seconde formule, exige toutefois que l'échange se fasse sur le territoire iranien, plus exactement sur l'île de Kirsh située sur le Golfe persique et considérée comme une «zone libre». Aussi, Devant ce cas de figure, l'Iran, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, a donné un «ultimatum» aux Occidentaux en menaçant que, si d'ici un mois, ils persisteraient dans leur refus, il fabriquera lui-même son l'uranium enrichi. «Nous allons en fabriquer d'autant que nous en avons les moyens», avertit le diplomate iranien. Par ailleurs, le diplomate est revenu sur les troubles qui secouent son pays, et survenues au lendemain des élections présidentielles remportées par le président sortant Mahmoud Ahmadinejad et l'ingérence des Etats-Unis dans les affaires politiques de l'Iran. «Les Etats-Unis d'Amérique ont tout fait, depuis 30 ans, pour supprimer l'article de la Constitution iranienne instaurant le poste de guide suprême de la Révolution», a-t-il dit. «Les Etats-Unis voulaient que le seul principe de l'unité de l'Iran, incarnée par le guide suprême l'ayatollah Khamenei, soit supprimé. Ils ont, pour ce faire, tenté de déstabiliser le régime», a déclaré l'ambassadeur. Ce dernier a évoqué les récents troubles, qui ont embrasé le pays et ce, au lendemain des élections présidentielles remportées par le président Ahmadinejad, et a ouvertement accusé les Américains et les Anglais, «qui ont beaucoup d'intérêts en Iran», d'en être les principaux instigateurs. Pendant plusieurs semaines, les partisans d'Ahmadinejad et de Mir Hussein Moussavi, candidat malheureux à la présidence iranienne, et accusé d'être à la solde des Américains, se sont affrontés dans la rue. La situation a dégénéré et l'on a même enregistré de nombreux morts. «Il (Moussavi) pensait que l'Iran est comme la Géorgie ou la Russie. Il a fait sa révolution. Mais il a, toutefois, oublié que le peuple iranien a choisi sa philosophie en l'occurrence celle de l'Islam révolutionnaire. Celle-là même qui a renversé le régime du Shah et instauré la République islamique», a déclaré l'ambassadeur. Selon ce dernier, il existe, en Iran, deux "lignes rouges'' qu'il n'est nullement permis de transgresser : l'Islam et le guide suprême (l'ayatollah). Selon la Constitution iranienne, le guide suprême, la plus haute autorité religieuse dans le pays du shah, est considéré comme le «symbole de l'unité nationale». Y. D.