Lancée mardi dernier, la campagne de vaccination des femmes enceintes contre la pandémie de la grippe A se poursuit toujours. En revanche, la réticence de cette tranche de la population est "accablante". Hier, les centres de vaccination sont restés pratiquement vides tout au long de la journée. Après le personnel médical, les femmes enceintes boudent, à leur tour, ce vaccin victime d'une vive polémique sur sa dangerosité, notamment, après le décès d'un médecin à Sétif après s'être fait vacciner. En effet, la vaccination devrait toucher près de 650 mille femmes enceintes à l'échelle nationale, dans un premier temps, mais décidément, le ministère de la Santé a du mal à rassembler ce nombre de futures mamans lesquelles, il faut le dire, courent le risque de contamination et autres complications dues à leur état de santé. Selon les spécialistes, une femme enceinte est plus sensible au virus H1N1 de la grippe porcine, en raison de son état général et de la vulnérabilité de son système immunitaire. Sa contamination par ce virus l'expose à deux risques majeurs, à savoir, une difficulté respiratoire sévère et dans certains cas, le décès. Il est utile de signaler également que la pandémie a causé la mort de quelque 11 femmes enceintes parmi les 47 décès enregistrés au niveau national. En outre, un total de 42 femmes enceintes ont contracté le virus H1N1 sur les 746 cas confirmés de grippe porcine. Cela n'a guère convaincu ces femmes de se faire immuniser. Il faut dire, d'un côté, que la réticence du personnel médical, les premiers concernés par la vaccination, a dû certainement influencer les citoyens qui boudent à leur tour ce vaccin très décrié. Cette situation, complexe, est très mal vécue par le ministère de la Santé qui a déboursé des milliards pour l'importation des 20 millions de doses de vaccin. A. B. Lancée mardi dernier, la campagne de vaccination des femmes enceintes contre la pandémie de la grippe A se poursuit toujours. En revanche, la réticence de cette tranche de la population est "accablante". Hier, les centres de vaccination sont restés pratiquement vides tout au long de la journée. Après le personnel médical, les femmes enceintes boudent, à leur tour, ce vaccin victime d'une vive polémique sur sa dangerosité, notamment, après le décès d'un médecin à Sétif après s'être fait vacciner. En effet, la vaccination devrait toucher près de 650 mille femmes enceintes à l'échelle nationale, dans un premier temps, mais décidément, le ministère de la Santé a du mal à rassembler ce nombre de futures mamans lesquelles, il faut le dire, courent le risque de contamination et autres complications dues à leur état de santé. Selon les spécialistes, une femme enceinte est plus sensible au virus H1N1 de la grippe porcine, en raison de son état général et de la vulnérabilité de son système immunitaire. Sa contamination par ce virus l'expose à deux risques majeurs, à savoir, une difficulté respiratoire sévère et dans certains cas, le décès. Il est utile de signaler également que la pandémie a causé la mort de quelque 11 femmes enceintes parmi les 47 décès enregistrés au niveau national. En outre, un total de 42 femmes enceintes ont contracté le virus H1N1 sur les 746 cas confirmés de grippe porcine. Cela n'a guère convaincu ces femmes de se faire immuniser. Il faut dire, d'un côté, que la réticence du personnel médical, les premiers concernés par la vaccination, a dû certainement influencer les citoyens qui boudent à leur tour ce vaccin très décrié. Cette situation, complexe, est très mal vécue par le ministère de la Santé qui a déboursé des milliards pour l'importation des 20 millions de doses de vaccin. A. B.