Après près de quatre mois de grève illimitée, initiée par les syndicats des médecins généralistes et spécialistes, et qui paralyse le secteur de la santé publique, le ministre de la Santé, Saïd Barkat, est sorti de sa réserve pour déclarer que cette protestation est «purement illégale». Après près de quatre mois de grève illimitée, initiée par les syndicats des médecins généralistes et spécialistes, et qui paralyse le secteur de la santé publique, le ministre de la Santé, Saïd Barkat, est sorti de sa réserve pour déclarer que cette protestation est «purement illégale». Selon le premier responsable du secteur, la justice a déclaré la grève de l'Intersyndicale des praticiens de la santé publique illégale. «Nous allons devoir passer à l'acte et prendre les mesures nécessaire à l'encontre de ses syndicats» a, hier à Alger, martelé le ministre de la Santé, en marge de l'ouverture du Salon du médicament générique. En effet, selon ce dernier, les revendications des blouses blanches sont loin d'être légitimes, puisqu'elles se projettent au delà des lois de la Fonction publique. «Les médecins réclament des logements de fonction, ou encore les mêmes statuts pour les pharmaciens et les médecins généralistes, ce qui est illogique», a-t-il déclaré. Il poursuit : «On ne peut pas outrepasser les lois de la Fonction publique». Le ministre a, en outre, affirmé que la grève est «manipulée» accusant les syndicalistes de vouloir utiliser ce mouvement de protestation pour en tirer des dividendes à des fins strictement personnelles Pour rappel, la grève de la santé, entamée le 24 décembre 2009 par les praticiens généralistes adhérents au Snpsp, et le 4 janvier dernier par les médecins spécialistes adhérents au Snpssp, a paralysé l'ensemble des structures de santé publique au détriment des malades. Dénonçant le mépris des pouvoirs publics quant à leur situation socioprofessionnelle, les blouses blanches sont passées à la vitesse supérieure en investissant les rues des plus grandes willayas. Ils ont observé un rassemblement devant le Palais du gouvernement et un autre devant la Présidence, ce qui leur a valu l'ouverture des portes du dialogue. En revanche, les négociations entamées avec la tutelle n'ont pas abouti à grand-chose, ce qui est sous-entend le retour à la protestation. Cependant, le ministre, interrogé sur la grogne que connait son secteur, a tenu à préciser que les structures de santé assurent les services en dépit de la grève, tout en accusant les médias d'être responsables de la polémique entourant la protestation du personnel médical. «Tout marche normalement, c'est la presse qui en fait toute une histoire», a-t-il lancé. Cette sortie médiatique du ministre Barkat va certainement créer une nouvelle polémique au sein du personnel de la santé. Affaire à suivre… A. B. Selon le premier responsable du secteur, la justice a déclaré la grève de l'Intersyndicale des praticiens de la santé publique illégale. «Nous allons devoir passer à l'acte et prendre les mesures nécessaire à l'encontre de ses syndicats» a, hier à Alger, martelé le ministre de la Santé, en marge de l'ouverture du Salon du médicament générique. En effet, selon ce dernier, les revendications des blouses blanches sont loin d'être légitimes, puisqu'elles se projettent au delà des lois de la Fonction publique. «Les médecins réclament des logements de fonction, ou encore les mêmes statuts pour les pharmaciens et les médecins généralistes, ce qui est illogique», a-t-il déclaré. Il poursuit : «On ne peut pas outrepasser les lois de la Fonction publique». Le ministre a, en outre, affirmé que la grève est «manipulée» accusant les syndicalistes de vouloir utiliser ce mouvement de protestation pour en tirer des dividendes à des fins strictement personnelles Pour rappel, la grève de la santé, entamée le 24 décembre 2009 par les praticiens généralistes adhérents au Snpsp, et le 4 janvier dernier par les médecins spécialistes adhérents au Snpssp, a paralysé l'ensemble des structures de santé publique au détriment des malades. Dénonçant le mépris des pouvoirs publics quant à leur situation socioprofessionnelle, les blouses blanches sont passées à la vitesse supérieure en investissant les rues des plus grandes willayas. Ils ont observé un rassemblement devant le Palais du gouvernement et un autre devant la Présidence, ce qui leur a valu l'ouverture des portes du dialogue. En revanche, les négociations entamées avec la tutelle n'ont pas abouti à grand-chose, ce qui est sous-entend le retour à la protestation. Cependant, le ministre, interrogé sur la grogne que connait son secteur, a tenu à préciser que les structures de santé assurent les services en dépit de la grève, tout en accusant les médias d'être responsables de la polémique entourant la protestation du personnel médical. «Tout marche normalement, c'est la presse qui en fait toute une histoire», a-t-il lancé. Cette sortie médiatique du ministre Barkat va certainement créer une nouvelle polémique au sein du personnel de la santé. Affaire à suivre… A. B.