La grogne des blouses blanches augmente au fil des semaines. Les mouvements de protestation s'élargissent de plus en plus touchant pratiquement l'ensemble du personnel médical, tous corps confondus. Alors qu'aucune réaction n'est affichée par le ministère de la Santé vis-à-vis de la situation socioprofessionnelle inchangée des praticiens de la santé publique, les psychologues brandissent, à leur tour, la menace de recourir à la protestation. La grogne des blouses blanches augmente au fil des semaines. Les mouvements de protestation s'élargissent de plus en plus touchant pratiquement l'ensemble du personnel médical, tous corps confondus. Alors qu'aucune réaction n'est affichée par le ministère de la Santé vis-à-vis de la situation socioprofessionnelle inchangée des praticiens de la santé publique, les psychologues brandissent, à leur tour, la menace de recourir à la protestation. Ceci dit, ils comptent rejoindre la grève illimitée des médecins généralistes et spécialistes, chirurgiens dentistes et pharmaciens, dans une sorte d'action commune afin de «mieux» se faire entendre par les pouvoirs publics. «Nous sommes en contact permanent avec les autres syndicats de la santé publique et nous envisageons d'observer, conjointement, nos mouvements de protestation respectifs dans le cadre d'une coordination syndicale», a affirmé Khaled Keddad, président du bureau national du Syndicat national des psychologues algériens (Snapsy), joint hier par notre rédaction. D'ailleurs, les adhérents du Snapsy tiendront demain matin, a-t-il avancé, un rassemblement national devant le siège du ministère de la Santé. Un sit-in qui n'est nullement le premier du genre en ce mois de janvier, puisqu'ils ont déjà tenu deux rassemblements le 12 janvier dernier, devant respectivement, les sièges de la direction générale de la Fonction publique et du ministère de la Santé. «Nous attendons toujours une réaction de la part de la tutelle. Ceci dit, nous allons durcir le ton tant que les portes de dialogue demeurent fermées», a souligné M.Keddad. Il faut dire, à ce propos, que la journée de demain s'annonce très mouvementée. Le rassemblement des psychologues s'ajoute désormais à ceux des praticiens et spécialistes de la santé, prévus au CHU de Mustapha, ainsi qu'aux nombreux sit-ins régionaux tenus le même jour devant les directions de santé publique à travers l'ensemble des wilayas du pays. A ce titre, M. Keddad a énergiquement dénoncé le "mépris" des autorités sanitaires vis-à-vis des professionnels de la santé, mais surtout, le non respect des engagements de la tutelle. C'est ce que déplorent d'ailleurs tous les syndicats de la santé publique. «Le ministre de la Santé a admis, auparavant, la légitimité de nos revendications. Maintenant, qu'est-ce qu'il attend pour les prendre en charge ?», a-t-il déploré, avant d'ajouter «on en a marre des promesses non tenues». Pour rappel, les revendications des psychologues praticiens de la santé publique sont inhérentes à la révision du statut particulier promulgué en juillet dernier, surtout dans ses clauses relatives aux mesures transitoires d'intégration, l'installation de la commission ad hoc, chargée notamment de l'élaboration du régime indemnitaire. A. B. Ceci dit, ils comptent rejoindre la grève illimitée des médecins généralistes et spécialistes, chirurgiens dentistes et pharmaciens, dans une sorte d'action commune afin de «mieux» se faire entendre par les pouvoirs publics. «Nous sommes en contact permanent avec les autres syndicats de la santé publique et nous envisageons d'observer, conjointement, nos mouvements de protestation respectifs dans le cadre d'une coordination syndicale», a affirmé Khaled Keddad, président du bureau national du Syndicat national des psychologues algériens (Snapsy), joint hier par notre rédaction. D'ailleurs, les adhérents du Snapsy tiendront demain matin, a-t-il avancé, un rassemblement national devant le siège du ministère de la Santé. Un sit-in qui n'est nullement le premier du genre en ce mois de janvier, puisqu'ils ont déjà tenu deux rassemblements le 12 janvier dernier, devant respectivement, les sièges de la direction générale de la Fonction publique et du ministère de la Santé. «Nous attendons toujours une réaction de la part de la tutelle. Ceci dit, nous allons durcir le ton tant que les portes de dialogue demeurent fermées», a souligné M.Keddad. Il faut dire, à ce propos, que la journée de demain s'annonce très mouvementée. Le rassemblement des psychologues s'ajoute désormais à ceux des praticiens et spécialistes de la santé, prévus au CHU de Mustapha, ainsi qu'aux nombreux sit-ins régionaux tenus le même jour devant les directions de santé publique à travers l'ensemble des wilayas du pays. A ce titre, M. Keddad a énergiquement dénoncé le "mépris" des autorités sanitaires vis-à-vis des professionnels de la santé, mais surtout, le non respect des engagements de la tutelle. C'est ce que déplorent d'ailleurs tous les syndicats de la santé publique. «Le ministre de la Santé a admis, auparavant, la légitimité de nos revendications. Maintenant, qu'est-ce qu'il attend pour les prendre en charge ?», a-t-il déploré, avant d'ajouter «on en a marre des promesses non tenues». Pour rappel, les revendications des psychologues praticiens de la santé publique sont inhérentes à la révision du statut particulier promulgué en juillet dernier, surtout dans ses clauses relatives aux mesures transitoires d'intégration, l'installation de la commission ad hoc, chargée notamment de l'élaboration du régime indemnitaire. A. B.