Dénonçant les déclarations du ministre de la Santé, Saïd Barkat, dans lesquelles il déclare que la grève des médecins est illégale, tout en assénant de graves accusations à l'encontre des grévistes, l'Intersyndicale des praticiens de la santé crie à l'ambivalence du discours des pouvoirs publics qui vise à remonter l'opinion publique contre elle. Dénonçant les déclarations du ministre de la Santé, Saïd Barkat, dans lesquelles il déclare que la grève des médecins est illégale, tout en assénant de graves accusations à l'encontre des grévistes, l'Intersyndicale des praticiens de la santé crie à l'ambivalence du discours des pouvoirs publics qui vise à remonter l'opinion publique contre elle. «L'objectif du ministre Barkat est clair, il veut préparer l'opinion publique au lynchage des patriciens de la santé. Il essaye de remonter les citoyens contre nous mais l'opinion publique n'est pas dupe», a déclaré, hier à Alger, le président du Snpssp, le Dr Mohamed Yousfi. En effet, les deux présidents du Snpsp et du Snpssp, respectivement, le docteur Lyes Merabet et Yousfi, se sont dits « étonnés » par le changement de ton du ministre. « On ne sait pas ce qui est arrivé au ministre de la Santé qui a changé de discours du jour au lendemain. Alors qu'Ahmed Ouyahia tire à boulets rouges sur nous, c'est au tour de Barkat de brandir les menaces alors qu'il a avoué la légitimité de nos revendications il y a quelques jours », ont-ils déploré. Concernant l'illégalité de la grève, les syndicalistes ont affirmé qu'il est pratiquement impossible de déclarer l'illégalité d'un mouvement de grève après la signature des PV de réunions de conciliation avec la tutelle conformément à la réglementation, notamment21 la loi 90/02 de la législation des conflits de travail. «Comment parle-t-il d'une grève illégale ? Nos PV consistent la preuve officielle de la légalité de notre mouvement», ont-ils souligné tout en affirmant qu'aucune notification émanant de la justice n'a été reçue. «Si cela a été déclaré par la justice, pourquoi Barkat nous a-t-il reçus à son département ? On ne comprend pas la contradiction de ses propos», a-t-il ajouté. Plus loin encore, le président du Snpssp a indiqué que lors de la réunion de conciliation tenue au ministère de la Santé, le 18 février dernier, le ministre Barkat avait non seulement avoué la légitimité des revendications des médecins, mais aussi a fortement défendu la cause des grévistes. « Il m'avait dit que s'il n'était pas ministre, il enfilera sa blouse blanche et sortira protester dans la rue auprès du reste du personnel médical », a révélé le DrYousfi. Ce qui démontre, ajoute-t-il, l'ambivalence du discours du membre du gouvernement. En outre, les conférenciers ont dénoncé le fait d'accuser les médecins grévistes de «non assistance aux malades en danger». «On le défie s'il y a eu le moindre problème ou décès a cause de notre débrayage», ont-ils lancé. Les praticiens assurent le service minimum, poursuivent-ils, depuis le début de la grève. Il a même été élargi à la prise en charge des malades atteints de lourdes pathologies ce qui n'est pas mentionné dans les articles 16 et 17 de la loi 90/02 qui fixe le service minimum aux urgences médicales uniquement. «Nous l'avons élargi pour l'intérêt du citoyen, pas pour les beaux yeux de Barkat », dira Merabet. Sur un autre volet, ce dernier a déclaré qu'il est inadmissible de nous accuser de travailler dans des cliniques privées, tout au long de cette grève, au détriment des structures de santé publique. Il a fait savoir que près de 20.000 praticiens n'ont pas le droit de faire des activités complémentaires, seuls les médecins spécialistes ont en le droit. «Ces derniers ont le droit d'y accéder deux fois par semaine uniquement et ce n'est pas donné à tout le monde », a-t-il précisé. Il a, à ce propos, affirmé que son syndicat a réclamé autrefois le gel de cette activité qui n'arrange pas la Fonction publique. S'agissant des menaces de poursuites judicaires dont a parlé le ministre, les deux présidents de l'intersyndicale affirment qu'ils réagiront selon l'évolution de la situation. Cela dit, la grève continue jusqu'à satisfaction des doléances réclamées. A. B. «L'objectif du ministre Barkat est clair, il veut préparer l'opinion publique au lynchage des patriciens de la santé. Il essaye de remonter les citoyens contre nous mais l'opinion publique n'est pas dupe», a déclaré, hier à Alger, le président du Snpssp, le Dr Mohamed Yousfi. En effet, les deux présidents du Snpsp et du Snpssp, respectivement, le docteur Lyes Merabet et Yousfi, se sont dits « étonnés » par le changement de ton du ministre. « On ne sait pas ce qui est arrivé au ministre de la Santé qui a changé de discours du jour au lendemain. Alors qu'Ahmed Ouyahia tire à boulets rouges sur nous, c'est au tour de Barkat de brandir les menaces alors qu'il a avoué la légitimité de nos revendications il y a quelques jours », ont-ils déploré. Concernant l'illégalité de la grève, les syndicalistes ont affirmé qu'il est pratiquement impossible de déclarer l'illégalité d'un mouvement de grève après la signature des PV de réunions de conciliation avec la tutelle conformément à la réglementation, notamment21 la loi 90/02 de la législation des conflits de travail. «Comment parle-t-il d'une grève illégale ? Nos PV consistent la preuve officielle de la légalité de notre mouvement», ont-ils souligné tout en affirmant qu'aucune notification émanant de la justice n'a été reçue. «Si cela a été déclaré par la justice, pourquoi Barkat nous a-t-il reçus à son département ? On ne comprend pas la contradiction de ses propos», a-t-il ajouté. Plus loin encore, le président du Snpssp a indiqué que lors de la réunion de conciliation tenue au ministère de la Santé, le 18 février dernier, le ministre Barkat avait non seulement avoué la légitimité des revendications des médecins, mais aussi a fortement défendu la cause des grévistes. « Il m'avait dit que s'il n'était pas ministre, il enfilera sa blouse blanche et sortira protester dans la rue auprès du reste du personnel médical », a révélé le DrYousfi. Ce qui démontre, ajoute-t-il, l'ambivalence du discours du membre du gouvernement. En outre, les conférenciers ont dénoncé le fait d'accuser les médecins grévistes de «non assistance aux malades en danger». «On le défie s'il y a eu le moindre problème ou décès a cause de notre débrayage», ont-ils lancé. Les praticiens assurent le service minimum, poursuivent-ils, depuis le début de la grève. Il a même été élargi à la prise en charge des malades atteints de lourdes pathologies ce qui n'est pas mentionné dans les articles 16 et 17 de la loi 90/02 qui fixe le service minimum aux urgences médicales uniquement. «Nous l'avons élargi pour l'intérêt du citoyen, pas pour les beaux yeux de Barkat », dira Merabet. Sur un autre volet, ce dernier a déclaré qu'il est inadmissible de nous accuser de travailler dans des cliniques privées, tout au long de cette grève, au détriment des structures de santé publique. Il a fait savoir que près de 20.000 praticiens n'ont pas le droit de faire des activités complémentaires, seuls les médecins spécialistes ont en le droit. «Ces derniers ont le droit d'y accéder deux fois par semaine uniquement et ce n'est pas donné à tout le monde », a-t-il précisé. Il a, à ce propos, affirmé que son syndicat a réclamé autrefois le gel de cette activité qui n'arrange pas la Fonction publique. S'agissant des menaces de poursuites judicaires dont a parlé le ministre, les deux présidents de l'intersyndicale affirment qu'ils réagiront selon l'évolution de la situation. Cela dit, la grève continue jusqu'à satisfaction des doléances réclamées. A. B.