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Feu Mahboub Bati émérite virtuose
portrait d'un artiste raffiné
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 01 - 2010

Durant les années soixante-dix, les travaux de Mahboub Bati ont eu un succès retentissant à tel point que cette période a été considérée comme étant son âge d'or artistique à travers les chansons : « El bareh » interprétée par le regretté El-Hadj El-Hachemi Guerouabi - « Rah el ghali », Boudjemâa El Ankis - « Sali trach qalbi », Amar Ezzahi - « Nest'hal el kia », Amar El Achab - « Jah rabi ya jirani », Abdelkader Chaou, ainsi que les chanteuses Seloua, Nadia Benyoucef et autres…
Mahboub Bati, de son vrai nom Mohamed El-Mahboub Safar Bati, est né le 17 novembre 1919 à Médéa et a fait ses premières études à l'école coranique où il a appris des notions en langue arabe et une partie du Coran. Sa situation sociale l'a poussé, dès son jeune âge, à travailler comme coiffeur, mais son amour pour l'art et la musique a été plus fort. C'est ainsi qu'il s'est mis à apprendre le solfège auprès d'un artiste juif, en 17 jours. Le premier instrument musical qu'il a pu manipuler est la cornemuse, avant que ses doigts ne se mettent à jouer du camendja, d'El Oud et de la guitare. En 1937, Mahboub Bati se rend à Alger où il rejoint la troupe de Bachtarzi, pour travailler avec l'artiste M'hamed El Anka, le père spirituel de la chanson chaâbi, en même temps qu'il rejoint la troupe de la radio nationale. Grâce à la notoriété qu'il s'est faite dans le domaine musical, il a pu participer à de nombreuses manifestations culturelles et artistiques qui lui ont donné l'occasion de se frotter à de nombreux artistes et musiciens de renommée. Durant les années soixante, Bati a inventé un nouveau style dans la chanson populaire à laquelle il a apporté des modifications qui ont fait évoluer l'art populaire authentique. Cet artiste créateur s'est initié à la composition par une première expérience avec l'artiste Abderrahmane Aziz dans la chanson « Nedjma ». Durant les années soixante-dix, les travaux de Mahboub Bati ont eu un succès retentissant, à tel point que cette période a été considérée comme étant son âge d'or artistique, à travers les chansons de : « El bareh» avec le regretté El-Hadj El-Hachemi Guerouabi - « Rah el ghali » avec Boudjemâa El Ankis - « Sali trach qalbi » avec Amar Ezzahi - « Nest'hal el kia » avec Amar El Achab - « Jah rabi ya jirani » avec Abdelkader Chaou, ainsi qu'avec les chanteuses Seloua, Nadia Benyoucef et autres… Toutes ces chansons ont émerveillé, par leurs paroles et leurs mélodies, tous ceux qui ont eu le plaisir de les écouter. Mahboub Bati a quitté le domaine artistique à la suite de sa visite aux Lieux Saints de l'Islam pour le Hadj en 1986, et ce, jusqu'à sa mort survenue le lundi 21 février 2000. Il a été inhumé le mardi 22 février 2000 au cimetière Garidi de Kouba à Alger. Il a laissé derrière lui un répertoire très riche de paroles, de compositions et de chansons. M. B.
Durant les années soixante-dix, les travaux de Mahboub Bati ont eu un succès retentissant à tel point que cette période a été considérée comme étant son âge d'or artistique à travers les chansons : « El bareh » interprétée par le regretté El-Hadj El-Hachemi Guerouabi - « Rah el ghali », Boudjemâa El Ankis - « Sali trach qalbi », Amar Ezzahi - « Nest'hal el kia », Amar El Achab - « Jah rabi ya jirani », Abdelkader Chaou, ainsi que les chanteuses Seloua, Nadia Benyoucef et autres…
Mahboub Bati, de son vrai nom Mohamed El-Mahboub Safar Bati, est né le 17 novembre 1919 à Médéa et a fait ses premières études à l'école coranique où il a appris des notions en langue arabe et une partie du Coran. Sa situation sociale l'a poussé, dès son jeune âge, à travailler comme coiffeur, mais son amour pour l'art et la musique a été plus fort. C'est ainsi qu'il s'est mis à apprendre le solfège auprès d'un artiste juif, en 17 jours. Le premier instrument musical qu'il a pu manipuler est la cornemuse, avant que ses doigts ne se mettent à jouer du camendja, d'El Oud et de la guitare. En 1937, Mahboub Bati se rend à Alger où il rejoint la troupe de Bachtarzi, pour travailler avec l'artiste M'hamed El Anka, le père spirituel de la chanson chaâbi, en même temps qu'il rejoint la troupe de la radio nationale. Grâce à la notoriété qu'il s'est faite dans le domaine musical, il a pu participer à de nombreuses manifestations culturelles et artistiques qui lui ont donné l'occasion de se frotter à de nombreux artistes et musiciens de renommée. Durant les années soixante, Bati a inventé un nouveau style dans la chanson populaire à laquelle il a apporté des modifications qui ont fait évoluer l'art populaire authentique. Cet artiste créateur s'est initié à la composition par une première expérience avec l'artiste Abderrahmane Aziz dans la chanson « Nedjma ». Durant les années soixante-dix, les travaux de Mahboub Bati ont eu un succès retentissant, à tel point que cette période a été considérée comme étant son âge d'or artistique, à travers les chansons de : « El bareh» avec le regretté El-Hadj El-Hachemi Guerouabi - « Rah el ghali » avec Boudjemâa El Ankis - « Sali trach qalbi » avec Amar Ezzahi - « Nest'hal el kia » avec Amar El Achab - « Jah rabi ya jirani » avec Abdelkader Chaou, ainsi qu'avec les chanteuses Seloua, Nadia Benyoucef et autres… Toutes ces chansons ont émerveillé, par leurs paroles et leurs mélodies, tous ceux qui ont eu le plaisir de les écouter. Mahboub Bati a quitté le domaine artistique à la suite de sa visite aux Lieux Saints de l'Islam pour le Hadj en 1986, et ce, jusqu'à sa mort survenue le lundi 21 février 2000. Il a été inhumé le mardi 22 février 2000 au cimetière Garidi de Kouba à Alger. Il a laissé derrière lui un répertoire très riche de paroles, de compositions et de chansons. M. B.


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