Le programme de lutte contre la désertification vient d'être consolidé par la réception de la carte de sensibilité à la désertification. Ce document, réalisé conjointement par l'Agence spatiale algérienne et la Direction nationale des forêts, et qui reflète les degrés de sensibilité des régions steppiques dans les douze wilayas du pays concernés par cette étude vont permettre aux spécialistes de mieux adapter leur plan d'action. C'est ce qui ressort d'une conférence de presse animée, hier, conjointement par les deux partenaires de ce projet avec l'assistance du ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa au siège de son département. Cette carte est la deuxième après celle établie en 1996 et qui n'a concernée que neuf wilayas classées steppiques contre douze en 2010. Les douze wilayas, qui représentent donc un degré de sensibilité plus ou moins important face à la désertification, sont selon la même carte ;Tlemcen, Tiaret, Saïda, Naâma, El Bayed, Djelfa, El Ghouat, Batna, Biskra, Khenchla, Tébessa et M'sila. Aussi la superficie concernée par l'étude est passée de 20 millions d'hectares en 1996 à 27.435 mille en 2010. Le premier responsable du secteur a déclaré au cours de son intervention que «l'acquisition de cette carte est un outil important, surtout que nous sommes à la veille de la dynamisation du programme de la désertification. La réception de la carte de sensibilité à la désertification permet d'adapter et de renforcer les interventions des pouvoirs publics de manière ciblée pour plus d'efficacité». Benaïssa rappelle, pour assurer de l'intérêt porté à cette question, que 60 milliards de dinars sur les 200 milliards de dinars alloués annuellement au secteur de l'agriculture et du développement rural sont affectés au renouveau rural dont 10 milliards à la lutte contre la désertification. Il est à noter que le programme de lutte contre la désertification fait partie des quatre programmes de renouveau rural, à savoir la protection des bassins versants sur treize millions d'hectares, la protection et l'extension du patrimoine forestier sur 4,1 millions d'hectares, la lutte contre la désertification sur 20 millions d'hectares et la protection et la valorisation des aires protégées et des parcs nationaux. Le programme de lutte contre la désertification s'étend sur bon nombre d'axes. Il s'agit de la protection du barrage vert (360 mille ha) et son extension sur 100 mille ha d'ici l'horizon 2014 et la protection des nappes alfatières sur 3 millions d'hectares. Aussi il y a lieu de citer la mise en valeur des zones d'épandage et de certains périmètres irrigués pour renforcer l'offre fourragère. Appelant à l'implication de toutes les parties dans cette lutte, le ministre a précisé que les projets de proximité pour la lutte contre la désertification nécessitent l'implication et l'amélioration des conditions de vie et de travail des populations. MINA ADEL Le programme de lutte contre la désertification vient d'être consolidé par la réception de la carte de sensibilité à la désertification. Ce document, réalisé conjointement par l'Agence spatiale algérienne et la Direction nationale des forêts, et qui reflète les degrés de sensibilité des régions steppiques dans les douze wilayas du pays concernés par cette étude vont permettre aux spécialistes de mieux adapter leur plan d'action. C'est ce qui ressort d'une conférence de presse animée, hier, conjointement par les deux partenaires de ce projet avec l'assistance du ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa au siège de son département. Cette carte est la deuxième après celle établie en 1996 et qui n'a concernée que neuf wilayas classées steppiques contre douze en 2010. Les douze wilayas, qui représentent donc un degré de sensibilité plus ou moins important face à la désertification, sont selon la même carte ;Tlemcen, Tiaret, Saïda, Naâma, El Bayed, Djelfa, El Ghouat, Batna, Biskra, Khenchla, Tébessa et M'sila. Aussi la superficie concernée par l'étude est passée de 20 millions d'hectares en 1996 à 27.435 mille en 2010. Le premier responsable du secteur a déclaré au cours de son intervention que «l'acquisition de cette carte est un outil important, surtout que nous sommes à la veille de la dynamisation du programme de la désertification. La réception de la carte de sensibilité à la désertification permet d'adapter et de renforcer les interventions des pouvoirs publics de manière ciblée pour plus d'efficacité». Benaïssa rappelle, pour assurer de l'intérêt porté à cette question, que 60 milliards de dinars sur les 200 milliards de dinars alloués annuellement au secteur de l'agriculture et du développement rural sont affectés au renouveau rural dont 10 milliards à la lutte contre la désertification. Il est à noter que le programme de lutte contre la désertification fait partie des quatre programmes de renouveau rural, à savoir la protection des bassins versants sur treize millions d'hectares, la protection et l'extension du patrimoine forestier sur 4,1 millions d'hectares, la lutte contre la désertification sur 20 millions d'hectares et la protection et la valorisation des aires protégées et des parcs nationaux. Le programme de lutte contre la désertification s'étend sur bon nombre d'axes. Il s'agit de la protection du barrage vert (360 mille ha) et son extension sur 100 mille ha d'ici l'horizon 2014 et la protection des nappes alfatières sur 3 millions d'hectares. Aussi il y a lieu de citer la mise en valeur des zones d'épandage et de certains périmètres irrigués pour renforcer l'offre fourragère. Appelant à l'implication de toutes les parties dans cette lutte, le ministre a précisé que les projets de proximité pour la lutte contre la désertification nécessitent l'implication et l'amélioration des conditions de vie et de travail des populations. MINA ADEL