La tension est montée de plusieurs crans au sein du complexe siderurgique d'El-Hadjar, paralysé par un mouvement de grève générale pendant deux jours consécutifs. Hier, le vaste parvis de la direction générale était noir de monde. Une foule immense de sidérurgiques gonflés à bloc, était venue pour écouter Smaïn Kouadria, le leader syndicaliste d'El-Hadjar, faire le point sur l'évolution de la situation. Le SG du burau syndical a d'emblée annoncé, la menace de se retirer de la FNTMEE (Fédération nationale des travailleurs de la mettalurgie et de l'électricité). Cela si aucune décision de soutien, en faveur des sidérurgistes d'El -Hadjar, n'est prise officiellement par la fédération à l'issue de la réunion qui devait avoir lieu hier mercredi avec les responsables du SGP. "Nous n'hésiterons pas un seul instant à quitter cette instance, si cette dernière n'affiche pas clairement sa position en faveur de notre syndicat dans ce conflit ouvert avec la partie algérienne représentée par Sider et Arcelor Mittal", a averti Smaïn Kouadria. Répondant au DG d'Arcelor Mittal, Vincent Le Gouic lequel par voie de communiqué, a explicitement fait savoir que la réhabilitation de l'unité de la cokerie, n'est pas au cœur des préoccupations de l'employeur dans le processus de production, le numéro 1 du syndicat, a sévèrement fustigé l'option priviligiée par Arcelor Mittal, de recouvrir à l'importation de charbon et l'annonce de la cokerie fermée pour dégradation avancée. "La cokerie doit être réhabilitée, pour nous c'est une option irréversible et indiscutable. Arcelor Mittal a pris possession d'un complexe intègre et viable, il doit assurer sa responsabilité dans la préservation de l'ensemble de l'outil de travail. La politique de l'importation de charbon, sous prétexte de protéger l'environnement, est un argument fallacieux, ils veulent en réalité, écouler chez nous les stocks accumulés en Europe". Abordant la délicate problèmatique de la responsabilité, dans la décision de la réhabilitation, Smaïn Kouadria, met à l'index les deux parties, en l'occurrence Sider, qui détient 30% du capital du complexe et l'actionnaire majoritaire Arcelor Mittal, coupables, selon lui, tous deux de tergiversations. Enfin, le staff syndical a décidé de faire marcher, aujourd'hui jeudi à 10h, les sept mille siderurgistes sur le siège de Sider a Chaïba. Une démonstration de force pour, selon le premier responsable du syndicat, "responsabiliser les bureaucrates de la DG de cette entreprise qui ont brillé par leur silence dans cette affaire de réhabilitation de la cokerie". Ce mouvement extra-muros sur quatre kilomètres sur la voie publique, risque de dégénérer, appréhende-t-on déjà du côté des autorités. Rafraf Mohamed La tension est montée de plusieurs crans au sein du complexe siderurgique d'El-Hadjar, paralysé par un mouvement de grève générale pendant deux jours consécutifs. Hier, le vaste parvis de la direction générale était noir de monde. Une foule immense de sidérurgiques gonflés à bloc, était venue pour écouter Smaïn Kouadria, le leader syndicaliste d'El-Hadjar, faire le point sur l'évolution de la situation. Le SG du burau syndical a d'emblée annoncé, la menace de se retirer de la FNTMEE (Fédération nationale des travailleurs de la mettalurgie et de l'électricité). Cela si aucune décision de soutien, en faveur des sidérurgistes d'El -Hadjar, n'est prise officiellement par la fédération à l'issue de la réunion qui devait avoir lieu hier mercredi avec les responsables du SGP. "Nous n'hésiterons pas un seul instant à quitter cette instance, si cette dernière n'affiche pas clairement sa position en faveur de notre syndicat dans ce conflit ouvert avec la partie algérienne représentée par Sider et Arcelor Mittal", a averti Smaïn Kouadria. Répondant au DG d'Arcelor Mittal, Vincent Le Gouic lequel par voie de communiqué, a explicitement fait savoir que la réhabilitation de l'unité de la cokerie, n'est pas au cœur des préoccupations de l'employeur dans le processus de production, le numéro 1 du syndicat, a sévèrement fustigé l'option priviligiée par Arcelor Mittal, de recouvrir à l'importation de charbon et l'annonce de la cokerie fermée pour dégradation avancée. "La cokerie doit être réhabilitée, pour nous c'est une option irréversible et indiscutable. Arcelor Mittal a pris possession d'un complexe intègre et viable, il doit assurer sa responsabilité dans la préservation de l'ensemble de l'outil de travail. La politique de l'importation de charbon, sous prétexte de protéger l'environnement, est un argument fallacieux, ils veulent en réalité, écouler chez nous les stocks accumulés en Europe". Abordant la délicate problèmatique de la responsabilité, dans la décision de la réhabilitation, Smaïn Kouadria, met à l'index les deux parties, en l'occurrence Sider, qui détient 30% du capital du complexe et l'actionnaire majoritaire Arcelor Mittal, coupables, selon lui, tous deux de tergiversations. Enfin, le staff syndical a décidé de faire marcher, aujourd'hui jeudi à 10h, les sept mille siderurgistes sur le siège de Sider a Chaïba. Une démonstration de force pour, selon le premier responsable du syndicat, "responsabiliser les bureaucrates de la DG de cette entreprise qui ont brillé par leur silence dans cette affaire de réhabilitation de la cokerie". Ce mouvement extra-muros sur quatre kilomètres sur la voie publique, risque de dégénérer, appréhende-t-on déjà du côté des autorités. Rafraf Mohamed