Partant du constat que le prix de la matière première de la fabrication du pain a augmenté d'un taux, avoisinant les 50%, la Fédération nationale des boulangers affiliée à l'Union nationale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) lance un appel au gouvernement pour augmenter la subvention du pain. Partant du constat que le prix de la matière première de la fabrication du pain a augmenté d'un taux, avoisinant les 50%, la Fédération nationale des boulangers affiliée à l'Union nationale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) lance un appel au gouvernement pour augmenter la subvention du pain. Animant une conférence de presse, hier, à Alger le président de ladite fédération, Youcef Kalafat précise que les boulangers "ne demandent pas une augmentation du prix de la baguette, mais de celle de la subvention". Néanmoins il ne précise pas l'action à mener si leur demande venait à ne pas rencontrer l'écho voulu. La marge bénéfiaire du boulanger est passée, selon la même source, de 20% en 1996 à 8% actuellement, ce qui a contraint beaucoup de professionnels à mettre fin à leur activité. Toutefois une nouvelle affluence a été relevée au cours de l'année écoulée puisque le nombre de boulangers est passé de 13.600 en janvier 2009 à 14 mille en ce mois de janvier 2010, alors qu'il avait atteint un pic en 2000 avec 17 mille boulangeries. Aujourd'hui les boulangers ne se suffisent plus de la subvention de la farine, qui est de 5 mille DA et demandent son élargissement à la levure et à l'améliorant. Estimant pouvoir être classés dans la catégorie des artisans, les boulangers réclament le droit de profiter eux aussi de l'exonération des impôts, selon les termes de la loi au profit des artisans. Et ce à l'heure où les boulangers dont le chiffre d'affaires ne dépasse pas les 300 millions de centimes profitent à partir de ce début d'année d'un abattement de 70% de leurs impôts. L'autre entrave dénoncée par les boulangers restent les coupures d'électricité nuisant à leur production. C'est pourquoi la Fédération nationale des boulangers appelle par ailleurs Sonelgaz à respecter ses engagements, vu que les coupures d'électricité de cessent de pénaliser les fabricants. Estimation faite, une heure de coupure entraîne une perte de 7.500 DA. L'autre loi qui attend son application est celle instituée, depuis deux ans, et qui interdit l'installation d'un dépôt de pain à moins de 500 mètres de la boulangerie. Dans le cadre de la formation à cette profession, le centre de formation en boulangerie, ouvert juin dernier à Boumerdès, connaîtra la sortie de sa seconde promotion de boulangers. Lancé le 30 juin 2009 conjointement par la Fédération nationale des boulangers et un fournisseur français, ce centre, dont la capacité d'accueil est de 30 personnes par promotion, vise à améliorer la qualité et la rentabilité de ces professionnels. M. A. Animant une conférence de presse, hier, à Alger le président de ladite fédération, Youcef Kalafat précise que les boulangers "ne demandent pas une augmentation du prix de la baguette, mais de celle de la subvention". Néanmoins il ne précise pas l'action à mener si leur demande venait à ne pas rencontrer l'écho voulu. La marge bénéfiaire du boulanger est passée, selon la même source, de 20% en 1996 à 8% actuellement, ce qui a contraint beaucoup de professionnels à mettre fin à leur activité. Toutefois une nouvelle affluence a été relevée au cours de l'année écoulée puisque le nombre de boulangers est passé de 13.600 en janvier 2009 à 14 mille en ce mois de janvier 2010, alors qu'il avait atteint un pic en 2000 avec 17 mille boulangeries. Aujourd'hui les boulangers ne se suffisent plus de la subvention de la farine, qui est de 5 mille DA et demandent son élargissement à la levure et à l'améliorant. Estimant pouvoir être classés dans la catégorie des artisans, les boulangers réclament le droit de profiter eux aussi de l'exonération des impôts, selon les termes de la loi au profit des artisans. Et ce à l'heure où les boulangers dont le chiffre d'affaires ne dépasse pas les 300 millions de centimes profitent à partir de ce début d'année d'un abattement de 70% de leurs impôts. L'autre entrave dénoncée par les boulangers restent les coupures d'électricité nuisant à leur production. C'est pourquoi la Fédération nationale des boulangers appelle par ailleurs Sonelgaz à respecter ses engagements, vu que les coupures d'électricité de cessent de pénaliser les fabricants. Estimation faite, une heure de coupure entraîne une perte de 7.500 DA. L'autre loi qui attend son application est celle instituée, depuis deux ans, et qui interdit l'installation d'un dépôt de pain à moins de 500 mètres de la boulangerie. Dans le cadre de la formation à cette profession, le centre de formation en boulangerie, ouvert juin dernier à Boumerdès, connaîtra la sortie de sa seconde promotion de boulangers. Lancé le 30 juin 2009 conjointement par la Fédération nationale des boulangers et un fournisseur français, ce centre, dont la capacité d'accueil est de 30 personnes par promotion, vise à améliorer la qualité et la rentabilité de ces professionnels. M. A.