Le vote des étrangers non communautaires (hors Union européenne) aux élections locales est la nouvelle pomme de discorde entre la droite et la gauche française. Le vote des étrangers non communautaires (hors Union européenne) aux élections locales est la nouvelle pomme de discorde entre la droite et la gauche française. La responsable du parti socialiste a remis sur le tapis cette proposition lors de ses vœux à la presse en annonçant que son parti déposerait une proposition de loi à l'assemblée. Pour qui connaît les habitudes des politiques français cette annonce est à mettre au compte de l'agitation électoraliste pour les régionales de mars prochain. Le vote des étrangers est dans les tiroirs du PS depuis trente ans soit depuis le programme électoral de François Mitterrand en 1981. A droite, les responsables de l'UMP ont tous rejeté l'idée invoquant pour certains la nécessité de la réciprocité dans les pays d'origine des étrangers, pour d'autres la menace sur l'identité nationale ou la citoyenneté. Le porte-parole du gouvernement a affirmé que les Français n'étaient pas favorables à la proposition du PS, or un sondage réalisé hier par le CSA révèle qu'ils sont 55% à appuyer le vote des étrangers. Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a estimé pour sa part que la mesure serait prématurée alors qu'il avait avancé l'idée quelques jours plus tôt que cela était envisageable «dans les dix ans à venir ». Cette position d'un des leurs a irrité plus d'un à l'UMP qui se trouve ainsi en porte-à-faux avec son ministre. La situation est d'autant plus floue que le Président Sarkozy avait exprimé un avis favorable sur le vote des étrangers lors de sa campagne électorale de 2007. Il a depuis revu à la baisse la place des étrangers non communautaires en France et sa dérobade vient s'ajouter à ses promesses électorales non tenues. Il est évident que ce vote est une sorte d'Arlésienne que l'on convoque à chaque échéance electorale. Le débat sur l'identité nationale a démontré que le gouvernement français est constamment tenté par les dérives populistes même si l'opinion publique n'adhère que moyennement à ce type de débat. Un sondage Sofres vient de confirmer que la majorité des Français se désintéresse de ce bavardage sur l'identité nationale et dans les mêmes proportions estime que ce débat a plutôt tourné autour de l'Islam. Des agressions islamophobes ( graffitis et tags) ont été enregistrées à Strasbourg contre le maire qui a autorisé un projet de construction de mosquée et contre un responsable de ce même projet. Le CFCM a condamné ces actes islamophobes et exprimé son inquiétude à ce propos. G. K. La responsable du parti socialiste a remis sur le tapis cette proposition lors de ses vœux à la presse en annonçant que son parti déposerait une proposition de loi à l'assemblée. Pour qui connaît les habitudes des politiques français cette annonce est à mettre au compte de l'agitation électoraliste pour les régionales de mars prochain. Le vote des étrangers est dans les tiroirs du PS depuis trente ans soit depuis le programme électoral de François Mitterrand en 1981. A droite, les responsables de l'UMP ont tous rejeté l'idée invoquant pour certains la nécessité de la réciprocité dans les pays d'origine des étrangers, pour d'autres la menace sur l'identité nationale ou la citoyenneté. Le porte-parole du gouvernement a affirmé que les Français n'étaient pas favorables à la proposition du PS, or un sondage réalisé hier par le CSA révèle qu'ils sont 55% à appuyer le vote des étrangers. Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a estimé pour sa part que la mesure serait prématurée alors qu'il avait avancé l'idée quelques jours plus tôt que cela était envisageable «dans les dix ans à venir ». Cette position d'un des leurs a irrité plus d'un à l'UMP qui se trouve ainsi en porte-à-faux avec son ministre. La situation est d'autant plus floue que le Président Sarkozy avait exprimé un avis favorable sur le vote des étrangers lors de sa campagne électorale de 2007. Il a depuis revu à la baisse la place des étrangers non communautaires en France et sa dérobade vient s'ajouter à ses promesses électorales non tenues. Il est évident que ce vote est une sorte d'Arlésienne que l'on convoque à chaque échéance electorale. Le débat sur l'identité nationale a démontré que le gouvernement français est constamment tenté par les dérives populistes même si l'opinion publique n'adhère que moyennement à ce type de débat. Un sondage Sofres vient de confirmer que la majorité des Français se désintéresse de ce bavardage sur l'identité nationale et dans les mêmes proportions estime que ce débat a plutôt tourné autour de l'Islam. Des agressions islamophobes ( graffitis et tags) ont été enregistrées à Strasbourg contre le maire qui a autorisé un projet de construction de mosquée et contre un responsable de ce même projet. Le CFCM a condamné ces actes islamophobes et exprimé son inquiétude à ce propos. G. K.