C'est aujourd'hui que la commission ad hoc prenant en charge le dossier du régime indemnitaire va entamer son travail avec l'absence «inquiétante» des syndicats de l'éducation qui ont pris part aux négociations avec la tutelle. Cette commission comportant la direction de la Fonction publique, le ministère des Finances et celui de l'Education nationale, a jusqu'à la fin du mois en cours pour rendre compte de ses résolutions et toute insatisfaction de la part des enseignants est, hélas, synonyme de retour à la protestation, soit à la grève. C'est dire que les partenaires sociaux de Benbouzid, ne sont pas tellement rassurés par leurs exclusions de la commission ad hoc vu que la tournure que prendra la mouture finale du rapport de la commission mixte entre syndicats et tutelle est en jeu. Ces syndicalistes auraient, en effet, souhaité discuter eux même avec la direction de la Fonction publique, sans intermédiaire. «La commission a jusqu'au 31 janvier pour donner les résultats de ses travaux. S'il n'y a pas de décisions au bénéfice aux enseignants, nous serons obligé de répondre favorablement au voeu de la base qui est le retour à la grève», a annoncé, hier, M. Messaoud Boudiba, chargé de la communication au conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (CNAPEST) dans une déclaration au Midi Libre. Les deux autres dossiers faisant l'objet de commissions à savoir, la gestion des œuvres sociales et la médecine de travail, se suffiront quant à eux de la signature de Benbouzid après consentement du gouvernement. La commission mixte joignant le Cnapest et l'union des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), a finalisé mercredi dernier, son travail sur le dossier de la gestion des œuvres sociales, et remis la mouture au cabinet du ministre en attendant la rédaction, dans les prochains jours, d'une mouture finale commune avec les autres commissions. «Nous avons conçu un projet bien ficelé en respectant les demandes de la base», a assuré M.Boudiba. Il ajoute «nous voulons qu'il soit donné aux syndicats le droit de regard alors que la gestion se fait par une commission dont les membres sont élus par les travailleurs. L'activité de cette commission sera gérée par la loi 303/82». S'agissant du dossier de la médecine de travail, la finalisation des travaux se fera au cours de la semaine prochaine, avant d'être à son tour remise à l'approbation du premier responsable du secteur. La proposition émanant du Cnapest consiste en l'installation de centres de médecine de travail au niveau de chaque wilaya et la signature de conventions avec les centres médicaux des deux secteurs public et privé. Le renforcement des infrastructures s'avère importante pour les syndicalistes, vu que la disponibilité des centres va permettre de mettre en application les lois déjà existantes dans le domaine. Interrogé sur la journée de protestation que compte organiser le 20 du mois en cours la section du Cnapest de la wilaya de Tizi-Ouzou, M.Boudiba a affirmé que le bureau national n'est pas au courant d'une telle action tout en précisant que «les bureaux de wilaya du Cnapest ont l'autonomie pour agir localement ». M. A. C'est aujourd'hui que la commission ad hoc prenant en charge le dossier du régime indemnitaire va entamer son travail avec l'absence «inquiétante» des syndicats de l'éducation qui ont pris part aux négociations avec la tutelle. Cette commission comportant la direction de la Fonction publique, le ministère des Finances et celui de l'Education nationale, a jusqu'à la fin du mois en cours pour rendre compte de ses résolutions et toute insatisfaction de la part des enseignants est, hélas, synonyme de retour à la protestation, soit à la grève. C'est dire que les partenaires sociaux de Benbouzid, ne sont pas tellement rassurés par leurs exclusions de la commission ad hoc vu que la tournure que prendra la mouture finale du rapport de la commission mixte entre syndicats et tutelle est en jeu. Ces syndicalistes auraient, en effet, souhaité discuter eux même avec la direction de la Fonction publique, sans intermédiaire. «La commission a jusqu'au 31 janvier pour donner les résultats de ses travaux. S'il n'y a pas de décisions au bénéfice aux enseignants, nous serons obligé de répondre favorablement au voeu de la base qui est le retour à la grève», a annoncé, hier, M. Messaoud Boudiba, chargé de la communication au conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (CNAPEST) dans une déclaration au Midi Libre. Les deux autres dossiers faisant l'objet de commissions à savoir, la gestion des œuvres sociales et la médecine de travail, se suffiront quant à eux de la signature de Benbouzid après consentement du gouvernement. La commission mixte joignant le Cnapest et l'union des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), a finalisé mercredi dernier, son travail sur le dossier de la gestion des œuvres sociales, et remis la mouture au cabinet du ministre en attendant la rédaction, dans les prochains jours, d'une mouture finale commune avec les autres commissions. «Nous avons conçu un projet bien ficelé en respectant les demandes de la base», a assuré M.Boudiba. Il ajoute «nous voulons qu'il soit donné aux syndicats le droit de regard alors que la gestion se fait par une commission dont les membres sont élus par les travailleurs. L'activité de cette commission sera gérée par la loi 303/82». S'agissant du dossier de la médecine de travail, la finalisation des travaux se fera au cours de la semaine prochaine, avant d'être à son tour remise à l'approbation du premier responsable du secteur. La proposition émanant du Cnapest consiste en l'installation de centres de médecine de travail au niveau de chaque wilaya et la signature de conventions avec les centres médicaux des deux secteurs public et privé. Le renforcement des infrastructures s'avère importante pour les syndicalistes, vu que la disponibilité des centres va permettre de mettre en application les lois déjà existantes dans le domaine. Interrogé sur la journée de protestation que compte organiser le 20 du mois en cours la section du Cnapest de la wilaya de Tizi-Ouzou, M.Boudiba a affirmé que le bureau national n'est pas au courant d'une telle action tout en précisant que «les bureaux de wilaya du Cnapest ont l'autonomie pour agir localement ». M. A.