Les chômeurs de Naciria, petite localité à l'est de Boumerdès, ne décolèrent pas. Hier encore, au deuxième jour de la protesta, les jeunes désoeuvrés ont bloqué la RN 12 pour protester contre le nombre jugé insuffisant des CFI (Contrats de formation et d'insertion) accordés à leur localité. Tôt dans la matinée, les protestataires ont investi la RN12 à hauteur de la station essence. Ils ont procédé à la fermeture de cette route à l'aide de pierres et d'autres objets de fortune. L'intervention des forces antiémeutes, pour rouvrir la route à la circulation automobile, a suscité l'ire des jeunes manifestants, lesquels n'ont pas hésité à jeter des pierres et autres projectiles contre les policiers afin de ne pas être délogés. Les forces antiémeutes ont riposté aussitôt en tirant des bombes lacrymogènes en direction des manifestants. La tension est montée d'un cran lorsqu'un important dispositif sécuritaire a alors été dépêché pour contrecarrer la manœuvre des jeunes chômeurs. Ces jeunes ont estimé ce déploiement des forces comme une provocation à leur égard. «Nous sommes là pour manifester notre colère, n'ayant pas trouvé nos noms sur la liste des bénéficiaires d'emploi», explique un manifestant. L'APC de Naciria a bénéficié, récemment, d'un quota infime de contrats d'insertion de chômeurs, cela suite à un premier soulèvement des jeunes qui ont crié leur colère au cours du mois de décembre dernier. L'exécutif communal a augmenté ledit quota qui a fini par atteindre 400 postes, mais cela reste dérisoire au regard du nombre de postulants. Au bout de quelques jours seulement, l'APC a enregistré pas moins de 1.200 demandes d'emploi. L'APC n'est donc pas en mesure de satisfaire cette forte demande qui ne cesse d'augmenter. «C'est aberrant, ce sont les responsables locaux eux-mêmes qui poussent au pourrissement à cause d'un certain favoritisme affiché. Certains noms dans cette liste n'ouvrent pas droit à ce job», tempête un des manifestants. Ces derniers dénoncent également la politique de recrutement opérée par les élus locaux, à savoir le favoritisme. T. O. Les chômeurs de Naciria, petite localité à l'est de Boumerdès, ne décolèrent pas. Hier encore, au deuxième jour de la protesta, les jeunes désoeuvrés ont bloqué la RN 12 pour protester contre le nombre jugé insuffisant des CFI (Contrats de formation et d'insertion) accordés à leur localité. Tôt dans la matinée, les protestataires ont investi la RN12 à hauteur de la station essence. Ils ont procédé à la fermeture de cette route à l'aide de pierres et d'autres objets de fortune. L'intervention des forces antiémeutes, pour rouvrir la route à la circulation automobile, a suscité l'ire des jeunes manifestants, lesquels n'ont pas hésité à jeter des pierres et autres projectiles contre les policiers afin de ne pas être délogés. Les forces antiémeutes ont riposté aussitôt en tirant des bombes lacrymogènes en direction des manifestants. La tension est montée d'un cran lorsqu'un important dispositif sécuritaire a alors été dépêché pour contrecarrer la manœuvre des jeunes chômeurs. Ces jeunes ont estimé ce déploiement des forces comme une provocation à leur égard. «Nous sommes là pour manifester notre colère, n'ayant pas trouvé nos noms sur la liste des bénéficiaires d'emploi», explique un manifestant. L'APC de Naciria a bénéficié, récemment, d'un quota infime de contrats d'insertion de chômeurs, cela suite à un premier soulèvement des jeunes qui ont crié leur colère au cours du mois de décembre dernier. L'exécutif communal a augmenté ledit quota qui a fini par atteindre 400 postes, mais cela reste dérisoire au regard du nombre de postulants. Au bout de quelques jours seulement, l'APC a enregistré pas moins de 1.200 demandes d'emploi. L'APC n'est donc pas en mesure de satisfaire cette forte demande qui ne cesse d'augmenter. «C'est aberrant, ce sont les responsables locaux eux-mêmes qui poussent au pourrissement à cause d'un certain favoritisme affiché. Certains noms dans cette liste n'ouvrent pas droit à ce job», tempête un des manifestants. Ces derniers dénoncent également la politique de recrutement opérée par les élus locaux, à savoir le favoritisme. T. O.