Le quartier des Genêts de la ville de Tizi Ouzou a été le théâtre d'affrontements entre des jeunes commerçants informels et les éléments des brigades antiémeutes, hier mardi, à la première heure de la journée. Au moment de notre arrivée sur les lieux aux environs de 8 h 30, la situation s'est calmée puisque les services de sécurité sont parvenus à rétablir l'ordre rapidement. Les raisons de ces actions sont liées au fait que les services de sécurité ont invité les commerçants informels occupant la rue « Lamali », longeant le centre hospitalo-universitaire « Nedir-Mohamed », à quitter les lieux. Devant l'obstination des jeunes à ne pas obtempérer, les forces de l'ordre se sont vus dans l'obligation de faire usage de la force. Environ dix jeunes ont été arrêtés et retenus pendant quelques heures avant d'être relâchés en milieu d'après midi. Les jeunes mécontents, et afin d'exprimer à leur manière leur grogne, ont barricadé la route de l'hôpital qui conduit vers l'université et la Nouvelle ville. Les automobilistes, surpris et effrayés, rebroussaient chemin dans la précipitation. A la mi-journée, les traces de pneus brûlés étaient encore visibles sur la route en question. Depuis des années, les trottoirs qui longent la route à partir du rond-point principal du centre-ville jusqu'au stade du premier Novembre sont investis par des centaines de marchants à la sauvette. A maintes reprises, les forces de l'ordre sont intervenues afin de mettre de l'ordre dans la ville. Mais deux à trois journées plus tard, les commerçants informels reviennent à la charge et occupent de nouveau les trottoirs. Les jeunes expliquent leur réaction par leur refus de tomber dans les tresses du chômage qu'ils avaient subi pendant des années avant de trouver ce palliatif. L. B. Le quartier des Genêts de la ville de Tizi Ouzou a été le théâtre d'affrontements entre des jeunes commerçants informels et les éléments des brigades antiémeutes, hier mardi, à la première heure de la journée. Au moment de notre arrivée sur les lieux aux environs de 8 h 30, la situation s'est calmée puisque les services de sécurité sont parvenus à rétablir l'ordre rapidement. Les raisons de ces actions sont liées au fait que les services de sécurité ont invité les commerçants informels occupant la rue « Lamali », longeant le centre hospitalo-universitaire « Nedir-Mohamed », à quitter les lieux. Devant l'obstination des jeunes à ne pas obtempérer, les forces de l'ordre se sont vus dans l'obligation de faire usage de la force. Environ dix jeunes ont été arrêtés et retenus pendant quelques heures avant d'être relâchés en milieu d'après midi. Les jeunes mécontents, et afin d'exprimer à leur manière leur grogne, ont barricadé la route de l'hôpital qui conduit vers l'université et la Nouvelle ville. Les automobilistes, surpris et effrayés, rebroussaient chemin dans la précipitation. A la mi-journée, les traces de pneus brûlés étaient encore visibles sur la route en question. Depuis des années, les trottoirs qui longent la route à partir du rond-point principal du centre-ville jusqu'au stade du premier Novembre sont investis par des centaines de marchants à la sauvette. A maintes reprises, les forces de l'ordre sont intervenues afin de mettre de l'ordre dans la ville. Mais deux à trois journées plus tard, les commerçants informels reviennent à la charge et occupent de nouveau les trottoirs. Les jeunes expliquent leur réaction par leur refus de tomber dans les tresses du chômage qu'ils avaient subi pendant des années avant de trouver ce palliatif. L. B.