Dans un petit local sis à Bab Essebt, dans la wilaya de Blida, les 22 membres qui forment «Espoir d'enfant» activent depuis la création de leur association, en 2008, pour redonner l'espoir à une enfance un peu spécifique, «celle handicapée». Mais le plus magique, nous diront ses membres, «ce sont finalement ces enfants qui nous ont donné espoir et nous ont appris à ne jamais perdre confiance en Dieu et en soi». Dans un petit local sis à Bab Essebt, dans la wilaya de Blida, les 22 membres qui forment «Espoir d'enfant» activent depuis la création de leur association, en 2008, pour redonner l'espoir à une enfance un peu spécifique, «celle handicapée». Mais le plus magique, nous diront ses membres, «ce sont finalement ces enfants qui nous ont donné espoir et nous ont appris à ne jamais perdre confiance en Dieu et en soi». Cette association formée de différentes classes sociales et différents niveaux scolaires, du primaire jusqu'au licencié, et même un magister, essaie depuis bien longtemps, et bien avant la naissance officielle de l'association, de venir en aide à cette frange ô combien importante dans notre société, non seulement par son nombre mais aussi et surtout par sa volonté incroyable à relever tout défit. «Au départ, nous avons voulu, moi et mon frère et ma sœur ainsi que mes trois amis, créer une association juste pour donner un aspect organisationnel à notre bénévolat, comme nous l'avons toujours fait à l'université, puis nous avons décidé de venir en aide à cette frange de la société, et en septembre 2007, nous avons pensé à unir nos forces dans une association pour, justement, permettre à toute personne charitable et volontaire désirant participer dans cette action de bénévolat d'y prendre part», nous dira Slimane Tifoura, le jeune président d'Espoir d'enfant. Licencié en langue arabe, Slimane active aux côtés de sa sœur, licenciée en orthophonie, et de son grand frère, deuxième année magister en sociologie éducative à l'université de Blida. Grâce à leur grande volonté, ces trois frangins ont bien réussi leur action, puisque très vite, ils ont reçu beaucoup d'aide de la part de plusieurs associations de Blida et d'autres wilayas et ce, malgré un début difficile, vu qu'ils ont passé «une année entière à s'autofinancer sans aucune aide de l'Etat». Les memebres de l'association, au nombre de 22, encadrent plus de 65 enfants atteints de différents handicaps : des attardés mentaux, des sourds-muets et même des aveugles et certains atteints d'une forte myopie. Seulement, «l'encadrement de ces petits, dont le plus âgé ne dépasse pas les 15 ans, n'est pas aussi facile qu'on le croit», nous révèle Slimane, mais «avec la généreuse contribution de plusieurs personnes, dont des spécialistes, médecins et professeurs, cela devient un devoir plus qu'un service», ajoute le jeune président. «Après quelques mois de travail, une dizaine de personnes spécialisées dans le monde des handicapés : des médecins, psychologues, éducateurs et bien d'autres, nous ont volontairement proposés leur aide, et jusqu'à présenti, ils consacrent un peu de leur temps à ces enfants, chacun comme il peut», ajoute t-il. «Pour ce qui est des enfants que nous suivons, nous avons bien sûr commencé avec nos proches et voisins, mais par la suite, grâce au bouche à oreille, nous avons reçu d'autres enfants des communes voisines, dont les parents ont généralement du mal à communiquer avec eux ou à les encadrer tout simplement. Dans notre association, nous apprenons aux enfants comment se débrouiller pour les plus jeunes et comment être utiles et responsables pour les grands. Nous essayons de compléter le travail de l'école pour les scolarisés (ceux qui ont un handicap physique) et celui des centres pour les sourds-muets et les myopes. Par ailleurs, les attardés mentaux que nous avons dans notre association ne sont, hélas, insérés dans aucun centre, alors c'est notre équipe qui les prend en charge», nous dit notre interlocuteur. Cette association a maintenant trouvé un autre moyen pour aider et se faire aider ; elle a fait appel à une autre association de la wilaya de Tipasa pour contribuer dans l'apprentissage des enfants, notamment les filles handicapées, des petits travaux manuels et traditionnels, tels la poterie, le tricotage et bien d'autres, et ce sont les femmes rurales de Cherchell, de l'association «Femme rurale, engagement et défit», qui vont relever le défi avec ces fillettes en leur transmettant un savoir garni de beaucoup d'amour et surtout de volonté. Suivre ces enfants et bien les encadrer est à la fois une lourde charge à assumer, mais aussi un grand plaisir et une énorme satisfaction. Cette association n'a besoin pour le moment que d'encouragement et d'aide pour surmonter les difficultés auxquelles elle fait face, notamment celles financières, afin de venir en aide à ces enfants qui n'ont pas choisi d'être handicapés. C. K. Cette association formée de différentes classes sociales et différents niveaux scolaires, du primaire jusqu'au licencié, et même un magister, essaie depuis bien longtemps, et bien avant la naissance officielle de l'association, de venir en aide à cette frange ô combien importante dans notre société, non seulement par son nombre mais aussi et surtout par sa volonté incroyable à relever tout défit. «Au départ, nous avons voulu, moi et mon frère et ma sœur ainsi que mes trois amis, créer une association juste pour donner un aspect organisationnel à notre bénévolat, comme nous l'avons toujours fait à l'université, puis nous avons décidé de venir en aide à cette frange de la société, et en septembre 2007, nous avons pensé à unir nos forces dans une association pour, justement, permettre à toute personne charitable et volontaire désirant participer dans cette action de bénévolat d'y prendre part», nous dira Slimane Tifoura, le jeune président d'Espoir d'enfant. Licencié en langue arabe, Slimane active aux côtés de sa sœur, licenciée en orthophonie, et de son grand frère, deuxième année magister en sociologie éducative à l'université de Blida. Grâce à leur grande volonté, ces trois frangins ont bien réussi leur action, puisque très vite, ils ont reçu beaucoup d'aide de la part de plusieurs associations de Blida et d'autres wilayas et ce, malgré un début difficile, vu qu'ils ont passé «une année entière à s'autofinancer sans aucune aide de l'Etat». Les memebres de l'association, au nombre de 22, encadrent plus de 65 enfants atteints de différents handicaps : des attardés mentaux, des sourds-muets et même des aveugles et certains atteints d'une forte myopie. Seulement, «l'encadrement de ces petits, dont le plus âgé ne dépasse pas les 15 ans, n'est pas aussi facile qu'on le croit», nous révèle Slimane, mais «avec la généreuse contribution de plusieurs personnes, dont des spécialistes, médecins et professeurs, cela devient un devoir plus qu'un service», ajoute le jeune président. «Après quelques mois de travail, une dizaine de personnes spécialisées dans le monde des handicapés : des médecins, psychologues, éducateurs et bien d'autres, nous ont volontairement proposés leur aide, et jusqu'à présenti, ils consacrent un peu de leur temps à ces enfants, chacun comme il peut», ajoute t-il. «Pour ce qui est des enfants que nous suivons, nous avons bien sûr commencé avec nos proches et voisins, mais par la suite, grâce au bouche à oreille, nous avons reçu d'autres enfants des communes voisines, dont les parents ont généralement du mal à communiquer avec eux ou à les encadrer tout simplement. Dans notre association, nous apprenons aux enfants comment se débrouiller pour les plus jeunes et comment être utiles et responsables pour les grands. Nous essayons de compléter le travail de l'école pour les scolarisés (ceux qui ont un handicap physique) et celui des centres pour les sourds-muets et les myopes. Par ailleurs, les attardés mentaux que nous avons dans notre association ne sont, hélas, insérés dans aucun centre, alors c'est notre équipe qui les prend en charge», nous dit notre interlocuteur. Cette association a maintenant trouvé un autre moyen pour aider et se faire aider ; elle a fait appel à une autre association de la wilaya de Tipasa pour contribuer dans l'apprentissage des enfants, notamment les filles handicapées, des petits travaux manuels et traditionnels, tels la poterie, le tricotage et bien d'autres, et ce sont les femmes rurales de Cherchell, de l'association «Femme rurale, engagement et défit», qui vont relever le défi avec ces fillettes en leur transmettant un savoir garni de beaucoup d'amour et surtout de volonté. Suivre ces enfants et bien les encadrer est à la fois une lourde charge à assumer, mais aussi un grand plaisir et une énorme satisfaction. Cette association n'a besoin pour le moment que d'encouragement et d'aide pour surmonter les difficultés auxquelles elle fait face, notamment celles financières, afin de venir en aide à ces enfants qui n'ont pas choisi d'être handicapés. C. K.