Le président du PLJ (Parti de la justice et de la liberté), Mohamed Saïd, était, hier, visiblement irrité par l'inertie des partis politiques et des institutions de la République face au «mépris» affiché par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales qui a mis sous son coude «l'agrément» de son parti. Saisissant l'occasion de la célébration du 1er anniversaire de la création du PLJ, le patron de cette formation politique, rappelle qu'il a saisi les institutions législatives et exécutives sur la nécessité de traduire dans les fait «l'Etat de droit», et les partis politiques agréés pour prendre position dans cette affaire et interpeller le gouvernement sur cette question, regrettant de «constater qu'aucune réponse n'est parvenu à ce jour», de tout ce beau monde, hormis «une réponse polie du MSP». Ainsi, il prend à témoin l'opinion publique sur cet état de faits, s'appuyant sur l'article 42 de la Constitution qui stipule que «le droit à la création des partis politiques est reconnu et garanti». Il en est de même, a-t-il observé, de «la loi organique relative aux partis politiques est toujours en vigueur. Elle n'est été ni abrogée, ni modifiée». C'est le silence complet du côté institutionnel, déplore l'orateur qui s'interroge aussi sur le silence des partis politiques agréés. Il distingue deux raisons à cela. Pour les uns, c'est «la peur des directions de ces partis de subir des opérations internes de redressement», à l'initiative de l'administration et pour les autres, il peut être motivé par «le soutien tacite au maintien du pluralisme politique et syndical, dans sa forme actuelle de club fermé». En tout état de cause, le premier responsable du PLJ ne compte pas baisser les bras et annonce qu'il va relancer ses initiatives de toucher toutes les institutions de la République et les formations politiques avant de s'adresser au président de la République, garant du respect de la Constitution, si les choses restent en l'état. Il exclut cependant de voir du côté de la justice, estimant que l'agrément d'un parti politique «est une affaire politique». S. B. Le président du PLJ (Parti de la justice et de la liberté), Mohamed Saïd, était, hier, visiblement irrité par l'inertie des partis politiques et des institutions de la République face au «mépris» affiché par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales qui a mis sous son coude «l'agrément» de son parti. Saisissant l'occasion de la célébration du 1er anniversaire de la création du PLJ, le patron de cette formation politique, rappelle qu'il a saisi les institutions législatives et exécutives sur la nécessité de traduire dans les fait «l'Etat de droit», et les partis politiques agréés pour prendre position dans cette affaire et interpeller le gouvernement sur cette question, regrettant de «constater qu'aucune réponse n'est parvenu à ce jour», de tout ce beau monde, hormis «une réponse polie du MSP». Ainsi, il prend à témoin l'opinion publique sur cet état de faits, s'appuyant sur l'article 42 de la Constitution qui stipule que «le droit à la création des partis politiques est reconnu et garanti». Il en est de même, a-t-il observé, de «la loi organique relative aux partis politiques est toujours en vigueur. Elle n'est été ni abrogée, ni modifiée». C'est le silence complet du côté institutionnel, déplore l'orateur qui s'interroge aussi sur le silence des partis politiques agréés. Il distingue deux raisons à cela. Pour les uns, c'est «la peur des directions de ces partis de subir des opérations internes de redressement», à l'initiative de l'administration et pour les autres, il peut être motivé par «le soutien tacite au maintien du pluralisme politique et syndical, dans sa forme actuelle de club fermé». En tout état de cause, le premier responsable du PLJ ne compte pas baisser les bras et annonce qu'il va relancer ses initiatives de toucher toutes les institutions de la République et les formations politiques avant de s'adresser au président de la République, garant du respect de la Constitution, si les choses restent en l'état. Il exclut cependant de voir du côté de la justice, estimant que l'agrément d'un parti politique «est une affaire politique». S. B.