Le président du Parti de la Liberté et la Justice (PLJ) non agréé, Mohamed Saïd, a considéré à la lumière des déclarations du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nourredinne Zerhouni, concernant l'agrément de nouveaux partis politiques, que "le retard accusé dans l'attribution d'un agrément à son parti n'est dû qu'à la lourdeur de l'appareil bureaucratique, loin de toute arrière-pensée politique". Saluant l'initiative du ministre de l'Intérieur "exprimant une nouvelle orientation du respect des droits et des libertés publiques au début du troisième mandat", Mohamed Saïd a tenu toutefois à rappeler au ministre qu'aucune suite n'a été donnée à sa demande formulée depuis le 19 avril dernier, date où il a sollicité le bureau d'ordre du ministère de l'Intérieur "pour déposer le dossier de déclaration constitutive du Parti de la liberté et de la justice". Une semaine après "j'ai renouvelé ma demande", a-t-il déclaré dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction. "A ce jour, aucune suite n'a été réservée à cette demande. Toutes les tentatives d'obtenir des clarifications par téléphone ont été infructueuses. Seules des fuites organisées ont laissé entendre que c'est le ministre et lui seul qui peut décider ou non de l'acceptation du dossier pour étude", regrette-t-il.