Les négociations marathon ont repris hier en milieu de journée, à Belfast, entre protestants et catholiques d'Irlande du Nord, au lendemain de l'expiration d'un délai fixé par Londres et Dublin pour trouver un accord évitant l'effondrement des institutions régionales. Le parti démocratique unioniste (DUP, protestant) et le Sinn Fein (républicains, catholiques) menaient des pourparlers pour un sixième jour consécutif sur le transfert des pouvoirs de police et de justice de Londres à la province, qui doit venir parachever les accords de paix de 1998. Le Premier ministre britannique, Gordon Brown, et son homologue irlandais, Brian Cowen, avaient averti mercredi que si les deux parties ne trouvaient pas d'accord avant vendredi midi, ils présenteraient leurs propres propositions. Mais protestants et catholiques, anciens ennemis jurés qui se partagent désormais le pouvoir en Irlande du Nord, ont continué à négocier un accord présenté comme proche. "En ce moment il n'y a pas encore d'accord, mais nous espérons que nous pourrons faire évoluer les gens pour obtenir un accord", a expliqué Conor Murphy, un responsable du Sinn Fein à la presse, alors que les pourparlers se poursuivaient tard dans la nuit. Le DUP et le Sinn Fein, qui se partagent le pouvoir au sein du gouvernement régional d'Irlande du Nord, n'arrivent pas à se mettre d'accord sur un calendrier pour le transfert des pouvoirs de police et de justice, dernier obstacle à l'application des accords de paix de 1998 qui avaient mis fin à trente ans de violence en Irlande du Nord. Le Sinn Fein a accusé le DUP d'exiger des concessions sur les parades protestantes controversées pour parvenir à un accord. Le Premier ministre nord-irlandais et leader du DUP Peter Robinson a appelé vendredi toutes les parties à redoubler d'efforts. "Je pense qu'il serait tout à fait possible, si tout le monde était préparé à faire un pas en avant, d'arriver à un résultat", a-t-il déclaré à la presse. Les négociations à Belfast réunissent en particulier Peter Robinson, le vice-Premier ministre et le catholique, Martin McGuinness, de Sinn Féin. Les discussions s'étaient accélérées après la menace d'un effondrement du gouvernement à la suite d'un scandale politico-sexuel qui a éclaboussé Peter Robinson en décembre dernier, le poussant, provisoirement, à renoncer à ses fonctions, le temps d'une enquête sur son rôle dans les malversations présumées de son épouse. Un échec de ces négociations pourrait déboucher sur de nouvelles élections dans la province à l'équilibre politique fragile. L'Irlande du nord est toujours endeuillée par des violences sporadiques. Les négociations marathon ont repris hier en milieu de journée, à Belfast, entre protestants et catholiques d'Irlande du Nord, au lendemain de l'expiration d'un délai fixé par Londres et Dublin pour trouver un accord évitant l'effondrement des institutions régionales. Le parti démocratique unioniste (DUP, protestant) et le Sinn Fein (républicains, catholiques) menaient des pourparlers pour un sixième jour consécutif sur le transfert des pouvoirs de police et de justice de Londres à la province, qui doit venir parachever les accords de paix de 1998. Le Premier ministre britannique, Gordon Brown, et son homologue irlandais, Brian Cowen, avaient averti mercredi que si les deux parties ne trouvaient pas d'accord avant vendredi midi, ils présenteraient leurs propres propositions. Mais protestants et catholiques, anciens ennemis jurés qui se partagent désormais le pouvoir en Irlande du Nord, ont continué à négocier un accord présenté comme proche. "En ce moment il n'y a pas encore d'accord, mais nous espérons que nous pourrons faire évoluer les gens pour obtenir un accord", a expliqué Conor Murphy, un responsable du Sinn Fein à la presse, alors que les pourparlers se poursuivaient tard dans la nuit. Le DUP et le Sinn Fein, qui se partagent le pouvoir au sein du gouvernement régional d'Irlande du Nord, n'arrivent pas à se mettre d'accord sur un calendrier pour le transfert des pouvoirs de police et de justice, dernier obstacle à l'application des accords de paix de 1998 qui avaient mis fin à trente ans de violence en Irlande du Nord. Le Sinn Fein a accusé le DUP d'exiger des concessions sur les parades protestantes controversées pour parvenir à un accord. Le Premier ministre nord-irlandais et leader du DUP Peter Robinson a appelé vendredi toutes les parties à redoubler d'efforts. "Je pense qu'il serait tout à fait possible, si tout le monde était préparé à faire un pas en avant, d'arriver à un résultat", a-t-il déclaré à la presse. Les négociations à Belfast réunissent en particulier Peter Robinson, le vice-Premier ministre et le catholique, Martin McGuinness, de Sinn Féin. Les discussions s'étaient accélérées après la menace d'un effondrement du gouvernement à la suite d'un scandale politico-sexuel qui a éclaboussé Peter Robinson en décembre dernier, le poussant, provisoirement, à renoncer à ses fonctions, le temps d'une enquête sur son rôle dans les malversations présumées de son épouse. Un échec de ces négociations pourrait déboucher sur de nouvelles élections dans la province à l'équilibre politique fragile. L'Irlande du nord est toujours endeuillée par des violences sporadiques.