Le wali de Béjaïa, M. Ali Bedrici, vient de procéder à la destitution du maire de Béni-Mellikèche, M. Boukhalfa Oulagha, élu indépendant fortement contesté par la majorité des membres de l'assemblée. La décision du premier magistrat de la wilaya de Béjaïa est intervenue quelques jours seulement après que la majorité des élus de la municipalité de Béni-Mellikèche ont voté une délibération portant retrait de confiance au P/APC qui avait fait l'objet d'une condamnation pénale. Ce groupe d'élus d'opposition qui n'a cessé de revendiquer la destitution de leur maire, s'appuie sur les dispositions du code communal, notamment sur son article 33 qui prévoit cette procédure. Pour rappel, le désormais ex-P/APC de Béni-Mellikèche, élu sur une liste indépendante à l'issue des élections locales du 29 novembre 2007, n'avait eu que deux sièges sur les sept que compte sa commune. La majorité relative que détenait le maire sortant, ne lui a pas permis de mettre en place un exécutif stable, d'où le blocage de l'APC qui s'est répercuté négativement sur la gestion des affaires de la collectivités, notamment le lancement de projets liés au développement local. Ghilès Aksil Le wali de Béjaïa, M. Ali Bedrici, vient de procéder à la destitution du maire de Béni-Mellikèche, M. Boukhalfa Oulagha, élu indépendant fortement contesté par la majorité des membres de l'assemblée. La décision du premier magistrat de la wilaya de Béjaïa est intervenue quelques jours seulement après que la majorité des élus de la municipalité de Béni-Mellikèche ont voté une délibération portant retrait de confiance au P/APC qui avait fait l'objet d'une condamnation pénale. Ce groupe d'élus d'opposition qui n'a cessé de revendiquer la destitution de leur maire, s'appuie sur les dispositions du code communal, notamment sur son article 33 qui prévoit cette procédure. Pour rappel, le désormais ex-P/APC de Béni-Mellikèche, élu sur une liste indépendante à l'issue des élections locales du 29 novembre 2007, n'avait eu que deux sièges sur les sept que compte sa commune. La majorité relative que détenait le maire sortant, ne lui a pas permis de mettre en place un exécutif stable, d'où le blocage de l'APC qui s'est répercuté négativement sur la gestion des affaires de la collectivités, notamment le lancement de projets liés au développement local. Ghilès Aksil