Les informations colportées çà et là sur le nombre de travailleurs étrangers en Algérie, et selon lesquelles, ils seraient majoritaires sur les chantiers, sont battues en brèche par le directeur de l'emploi au ministère du Travail. Saïd Anane, qui s'exprimait, hier sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, a en effet, estimé que le taux de la main d'oeuvre étrangère en Algérie n'est pas très important car il ne dépasse pas «0,5% de la population active». Cela donne près de « 45 mille travailleurs étrangers dont 23% ont un niveau de qualification supérieur». La concentration de cette main d'œuvre est relevée au niveau de huit villes du pays qui sont «Alger, Boumerdès, Oran, Adrar, Illizi, Mila, Skikda et Ouargla».Il faut tout de même dire que le nombre d'étrangers travaillant en Algérie a considérablement augmenté en dix ans. En effet, les statistiques du directeur de l'emploi, font état de la présence uniquement de «543 travailleurs étrangers en 1999 contre 45 mille en 2009». Une affluence vers les chantiers algériens qui s'explique par le lancement de plusieurs méga projets à travers tout le territoire national. Concernant les nationalités de ces travailleurs, il a souligné que les Chinois sont plus nombreux avec «45%, suivis des Egyptiens avec 11%, des italiens 4% alors que 3% sont Américains, Français, Philippins et Canadien». La présence de ces travailleurs est beaucoup plus importante dans le secteur du «bâtiment et des travaux publics qui emploie 51% d'entre eux», a-t-il déclaré. Mais pour Saïd Anane, ces données montrent, que la main d'œuvre locale est majoritaire. «Nous pouvons dire, aujourd'hui, que nous avons les capacités en terme de moyens humains pour réaliser ces projets», a-t-il précisé, ajoutant que les «investissement publics, consentis depuis des années, sont pertinents car ils permettent de créer des infrastructures indispensables au développement industriel et économique du pays».Interrogé sur la politique de l'emploi du gouvernement, Saïd Anane a tenu, à préciser, que désormais elle repose sur une nouvelle orientation, à savoir un «désengagement du traitement social du chômage pour aller vers la durabilité de l'emploi». La création d'emplois dans le secteur économique sera à ce titre, «privilégiée». Concernant le bilan de 2009, Saïd Anane, a annoncé que la baisse du taux de chômage de «30% en 1999 à 10,2% l'année passée est confirmée par des enquêtes menées par l'Organisation internationale du travail». A ce propos, il annonce que «170 mille postes d'emploi ont été créés dans le cadre de l'Angem et 300 jeunes ont été insérés grâce aux différents dispositifs dont un tiers est composé de diplômés». Pour les prochaines années, le directeur de l'emploi est très confiant quant aux capacités du gouvernement à créer les «3 millions de postes de travail inscrits dans le programme du président de la République». L. B. Les informations colportées çà et là sur le nombre de travailleurs étrangers en Algérie, et selon lesquelles, ils seraient majoritaires sur les chantiers, sont battues en brèche par le directeur de l'emploi au ministère du Travail. Saïd Anane, qui s'exprimait, hier sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, a en effet, estimé que le taux de la main d'oeuvre étrangère en Algérie n'est pas très important car il ne dépasse pas «0,5% de la population active». Cela donne près de « 45 mille travailleurs étrangers dont 23% ont un niveau de qualification supérieur». La concentration de cette main d'œuvre est relevée au niveau de huit villes du pays qui sont «Alger, Boumerdès, Oran, Adrar, Illizi, Mila, Skikda et Ouargla».Il faut tout de même dire que le nombre d'étrangers travaillant en Algérie a considérablement augmenté en dix ans. En effet, les statistiques du directeur de l'emploi, font état de la présence uniquement de «543 travailleurs étrangers en 1999 contre 45 mille en 2009». Une affluence vers les chantiers algériens qui s'explique par le lancement de plusieurs méga projets à travers tout le territoire national. Concernant les nationalités de ces travailleurs, il a souligné que les Chinois sont plus nombreux avec «45%, suivis des Egyptiens avec 11%, des italiens 4% alors que 3% sont Américains, Français, Philippins et Canadien». La présence de ces travailleurs est beaucoup plus importante dans le secteur du «bâtiment et des travaux publics qui emploie 51% d'entre eux», a-t-il déclaré. Mais pour Saïd Anane, ces données montrent, que la main d'œuvre locale est majoritaire. «Nous pouvons dire, aujourd'hui, que nous avons les capacités en terme de moyens humains pour réaliser ces projets», a-t-il précisé, ajoutant que les «investissement publics, consentis depuis des années, sont pertinents car ils permettent de créer des infrastructures indispensables au développement industriel et économique du pays».Interrogé sur la politique de l'emploi du gouvernement, Saïd Anane a tenu, à préciser, que désormais elle repose sur une nouvelle orientation, à savoir un «désengagement du traitement social du chômage pour aller vers la durabilité de l'emploi». La création d'emplois dans le secteur économique sera à ce titre, «privilégiée». Concernant le bilan de 2009, Saïd Anane, a annoncé que la baisse du taux de chômage de «30% en 1999 à 10,2% l'année passée est confirmée par des enquêtes menées par l'Organisation internationale du travail». A ce propos, il annonce que «170 mille postes d'emploi ont été créés dans le cadre de l'Angem et 300 jeunes ont été insérés grâce aux différents dispositifs dont un tiers est composé de diplômés». Pour les prochaines années, le directeur de l'emploi est très confiant quant aux capacités du gouvernement à créer les «3 millions de postes de travail inscrits dans le programme du président de la République». L. B.