Le ministre de l'Energie et des Mines est une nouvelle fois sorti de sa réserve pour évoquer l'affaire de corruption qui secoue l'entreprise Sonatrach, entreprise dépendant, faut-il le rappeler, de son secteur. Le ministre de l'Energie et des Mines est une nouvelle fois sorti de sa réserve pour évoquer l'affaire de corruption qui secoue l'entreprise Sonatrach, entreprise dépendant, faut-il le rappeler, de son secteur. «Je ne suis pas coupable» a, d'emblée, indiqué hier Chakib Khelil dans une déclaration en marge de la séance de clôture de la session d'automne de l'APN. Et c'est sans doute pourquoi, a-t-il ajouté, que «je ne démissionnerai pas. C'est éventualité à laquelle je n'ai jamais pensé». Chakib Khelil, visiblement fortement affecté par cette grave affaire de corruption qui ébranle la plus grande entreprise nationale, a néanmoins tenté de défendre les cadres de Sonatrach impliqués dans cette affaire et dont certains sont sous mandat de dépôt alors que d'autres, à l'exemple de l'ex-PDG, Mohamed Meziane, sont sous contrôle judiciaire. Le ministre dira en outre, comme pour dégager sa responsabilité de la gestion de l'entreprise Sonatrach, qu'il est responsable du secteur de l'énergie qui a sous sa coupe une cinquantaine d'entreprise. A propos des personnes impliqués dans cette affaire, Khelil dira que «ce sont des cadres de l'Etat, qui ont réalisé d'importantes performances et aussi permis à l'entreprise d'engranger de grandes dividendes l'année dernière. C'est pourquoi nous devons les défendre». Il a aussi implicitement mis en cause la véracité des propos de l'ex-vice président de Sonatrcah, Hocine Malti, qui a adressé, il y a quelques jours, une lettre ouverte aux enquêteurs du Département renseignement et sécurité(DRS) qui mènent l'enquête sur cette affaire. Dans cette lettre ouverte, Malti suggère aux enquêteurs des pistes sur d'autres affaires de corruption à la Sonatrach tout en voulant impliquer le ministre de l'Energie. Ce dernier dira : «je ne le connais pas» avant de dire à l'adresse des journalistes «demandez qui est-ce et vous saurez pourquoi il fait cela». Pour rappel, cette affaire a éclaté il y a moins de trois semaines et a fortement interpellé l'opinion publique nationale tant c'est la plus importante entreprise du pays qui se trouve au cœur de ce scandale de corruption dans lequel a été impliqué presque toute la haute hiérarchie de l'entreprise. Ainsi, outre le PDG, il y a aussi le vice-président chargé de la commercialisation et quatre cadres qui ont été placés sous contrôle judiciaire alors que les vice-présidents chargés des activités amont et des transports par canalisations ont été placés sous mandat de dépôt. Précisons aussi que les deux fils de l'Ex--PDG sont aussi impliqués dans cette affaire ainsi que l'ex-P-DG du crédit populaire algérien (CPA). Cette affaire semble, toutefois, loin d'avoir livré tous ses secrets. A. S. «Je ne suis pas coupable» a, d'emblée, indiqué hier Chakib Khelil dans une déclaration en marge de la séance de clôture de la session d'automne de l'APN. Et c'est sans doute pourquoi, a-t-il ajouté, que «je ne démissionnerai pas. C'est éventualité à laquelle je n'ai jamais pensé». Chakib Khelil, visiblement fortement affecté par cette grave affaire de corruption qui ébranle la plus grande entreprise nationale, a néanmoins tenté de défendre les cadres de Sonatrach impliqués dans cette affaire et dont certains sont sous mandat de dépôt alors que d'autres, à l'exemple de l'ex-PDG, Mohamed Meziane, sont sous contrôle judiciaire. Le ministre dira en outre, comme pour dégager sa responsabilité de la gestion de l'entreprise Sonatrach, qu'il est responsable du secteur de l'énergie qui a sous sa coupe une cinquantaine d'entreprise. A propos des personnes impliqués dans cette affaire, Khelil dira que «ce sont des cadres de l'Etat, qui ont réalisé d'importantes performances et aussi permis à l'entreprise d'engranger de grandes dividendes l'année dernière. C'est pourquoi nous devons les défendre». Il a aussi implicitement mis en cause la véracité des propos de l'ex-vice président de Sonatrcah, Hocine Malti, qui a adressé, il y a quelques jours, une lettre ouverte aux enquêteurs du Département renseignement et sécurité(DRS) qui mènent l'enquête sur cette affaire. Dans cette lettre ouverte, Malti suggère aux enquêteurs des pistes sur d'autres affaires de corruption à la Sonatrach tout en voulant impliquer le ministre de l'Energie. Ce dernier dira : «je ne le connais pas» avant de dire à l'adresse des journalistes «demandez qui est-ce et vous saurez pourquoi il fait cela». Pour rappel, cette affaire a éclaté il y a moins de trois semaines et a fortement interpellé l'opinion publique nationale tant c'est la plus importante entreprise du pays qui se trouve au cœur de ce scandale de corruption dans lequel a été impliqué presque toute la haute hiérarchie de l'entreprise. Ainsi, outre le PDG, il y a aussi le vice-président chargé de la commercialisation et quatre cadres qui ont été placés sous contrôle judiciaire alors que les vice-présidents chargés des activités amont et des transports par canalisations ont été placés sous mandat de dépôt. Précisons aussi que les deux fils de l'Ex--PDG sont aussi impliqués dans cette affaire ainsi que l'ex-P-DG du crédit populaire algérien (CPA). Cette affaire semble, toutefois, loin d'avoir livré tous ses secrets. A. S.