Les deux syndicats de la santé publique, à savoir le Syndicat national des praticiens (Snpsp) et le Syndicat national des praticiens spécialistes (Snpssp), ont décidé de passer à la vitesse supérieure en investissant ce matin les rues d'Alger. Les deux syndicats de la santé publique, à savoir le Syndicat national des praticiens (Snpsp) et le Syndicat national des praticiens spécialistes (Snpssp), ont décidé de passer à la vitesse supérieure en investissant ce matin les rues d'Alger. Après une grève de plus de deux mois, sans écho favorable de la part des pouvoirs publics, les blouses blanches comptent effectuer une marche à partir du CHU de Mustapha-Bacha en direction de la présidence de la République à El Mouradia. « Sortir dans la rue, c'est comme ça que veulent nous voir nos responsables» nous a lancé le président du Snpsp, le docteur Lyes Merabet, joint hier par notre rédaction. En outre, ce dernier a affirmé que cette protestation se tiendra également à travers d'autres wilayas, autrement dit, observer des marches synchronisées à partir des CHU vers les siéges des wilayas d'Oran, d'Annaba, de Constantine et d'Ouargla. Le syndicaliste a tenu à réaffirmer la détermination de son syndicat à aller jusqu'à la satisfaction de leurs doléances. D'ailleurs, quatre marches sont d'ores et déjà programmées chaque mercredi de ce mois de février. En revanche, cela risque d'être compliqué pour les protestataires qui bravent l'interdit puisque les lois interdisent tout rassemblement et autres marches dans les lieux publics. Par ailleurs, il est à rappeler que la grève des praticiens de la santé publique entame sa septième semaine consécutive alors que le débrayage des praticiens spécialistes en est à sa cinquième. Et tout cela, sans qu'il y ait la moindre réaction de la part du ministère de la Santé. «Aucun contact n'a été établi jusqu'à présent», a souligné le Dr Merbat. Cette fois-ci, les médecins généralistes et spécialistes, chirurgiens dentistes et pharmaciens, sont déterminé à faire entendre leur voix auprès des pouvoirs publics en protestant unanimement dans les rues contre l'absence de dialogue avec le ministère de la Santé qui persiste des années durant. Ils réclament une plate forme de revendications qui s'articule essentiellement sur l'amendement du décret relatif au statut particulier du praticien de la santé publique, l'installation d'une commission mixte qui se penchera sur la question du régime indemnitaire ainsi que l'application du décret relatif à l'aménagement des horaires de travail hebdomadaires dans la Fonction publique. A souligner que toutes nos tentatives de joindre les responsables du département de Saïd Barkat pour obtenir des éclaircissements sur la situation ont été vaines. Le chargé de communication du ministère était constamment en réunion. Cela dit, le ministre de la Santé a du pain sur la planche en ce mois de février. Les blouses blanches comptent durcir le ton, cette fois-ci, tant que les portes du dialogue demeurent fermées. A.B. Après une grève de plus de deux mois, sans écho favorable de la part des pouvoirs publics, les blouses blanches comptent effectuer une marche à partir du CHU de Mustapha-Bacha en direction de la présidence de la République à El Mouradia. « Sortir dans la rue, c'est comme ça que veulent nous voir nos responsables» nous a lancé le président du Snpsp, le docteur Lyes Merabet, joint hier par notre rédaction. En outre, ce dernier a affirmé que cette protestation se tiendra également à travers d'autres wilayas, autrement dit, observer des marches synchronisées à partir des CHU vers les siéges des wilayas d'Oran, d'Annaba, de Constantine et d'Ouargla. Le syndicaliste a tenu à réaffirmer la détermination de son syndicat à aller jusqu'à la satisfaction de leurs doléances. D'ailleurs, quatre marches sont d'ores et déjà programmées chaque mercredi de ce mois de février. En revanche, cela risque d'être compliqué pour les protestataires qui bravent l'interdit puisque les lois interdisent tout rassemblement et autres marches dans les lieux publics. Par ailleurs, il est à rappeler que la grève des praticiens de la santé publique entame sa septième semaine consécutive alors que le débrayage des praticiens spécialistes en est à sa cinquième. Et tout cela, sans qu'il y ait la moindre réaction de la part du ministère de la Santé. «Aucun contact n'a été établi jusqu'à présent», a souligné le Dr Merbat. Cette fois-ci, les médecins généralistes et spécialistes, chirurgiens dentistes et pharmaciens, sont déterminé à faire entendre leur voix auprès des pouvoirs publics en protestant unanimement dans les rues contre l'absence de dialogue avec le ministère de la Santé qui persiste des années durant. Ils réclament une plate forme de revendications qui s'articule essentiellement sur l'amendement du décret relatif au statut particulier du praticien de la santé publique, l'installation d'une commission mixte qui se penchera sur la question du régime indemnitaire ainsi que l'application du décret relatif à l'aménagement des horaires de travail hebdomadaires dans la Fonction publique. A souligner que toutes nos tentatives de joindre les responsables du département de Saïd Barkat pour obtenir des éclaircissements sur la situation ont été vaines. Le chargé de communication du ministère était constamment en réunion. Cela dit, le ministre de la Santé a du pain sur la planche en ce mois de février. Les blouses blanches comptent durcir le ton, cette fois-ci, tant que les portes du dialogue demeurent fermées. A.B.