Une enquête sur le terrain fait apparaître que le prix du sac de ciment, fixé à 300 DA, revient à plus de 410 DA au niveau du point de vente de l'EDIMCO, alors que la spéculation devient un métier chez un certain nombre d'entrepreneurs et de particuliers à Sétif. Une enquête sur le terrain fait apparaître que le prix du sac de ciment, fixé à 300 DA, revient à plus de 410 DA au niveau du point de vente de l'EDIMCO, alors que la spéculation devient un métier chez un certain nombre d'entrepreneurs et de particuliers à Sétif. Sétif, qui a bénéficié d'un programme de réalisation de 25 mille logements de type socio-participatifs, entrant dans le cadre du plan quinquennal 2005-2009, a réussi à tenir ses promesses concernant le respect des délais de livraison des logements à leurs nouveaux acquéreurs. Si les 60 entrepreneurs du secteur de l'habitat concernés par la réalisation de la 1re tranche de 10 mille unités de ce programme ont réussi à dépasser le cap des contraintes liées aux pénuries des matériaux de construction et les perturbations enregistrées sur le marché, ceux qui s'apprêtent à engager les travaux de la 2e tranche sont déjà confrontés au problème de la pénurie du ciment. En effet, si selon les responsables de la cimenterie de Aïn Kebira à Sétif, la production mensuelle a atteint près de 100 mille tonnes/mois grâce à la technologie nouvelle de filtration des déchets qui agit directement sur le rendement de l'usine, ces derniers diront au sujet de la tension que connaît le produit sur le marché, à la veille du lancement de la suite du programme gouvernemental de l'habitat, que la société «détient une marge de manœuvre importante pour faire face à la demande du marché». En produisant 1 million de tonnes par an, ils disposent «de quoi construire toute une ville», selon leur déduction. Mathématiquement parlant, ils avancent l'équation suivante : «Un logement consomme 25 tonnes de ciment, soit l'équivalent de 500 sacs, alors que la société possède une capacité de production évaluée à 20 mille tonnes tous les deux mois», une façon de dire aussi qu'il n y a pas de quoi s'alarmer face aux agissements de la spéculation qui devient un métier chez un certain nombre d'entrepreneurs et de particuliers à Sétif. Mais une enquête sur le terrain au niveau des entrepreneurs et particuliers fait apparaître que le prix du sac de ciment fixé à 300 DA, revient à plus de 410 DA au niveau du point de vente de l'EDIMCO. Car, il a été donné de constater que l'entreprise de distribution des matériaux de construction de Sétif procède à la vente concomitante du produit rare en association avec le rond à béton. En d'autres termes, l'EDIMCO, en ayant recours à un procédé jugé non conforme à la loi, propose à sa clientèle 10 tonnes de ciment avec 12 tonnes de rond à béton. Ce qui aligne, selon les usagers, le prix de l'entreprise publique à celui du privé d'Orascom de M'Sila, sur laquelle se rabattent certains constructeurs. Cependant au niveau du marché parallèle qui reste florissant, le sac de ciment largement disponible est cédé entre 650 et 670 DA. A. B. Sétif, qui a bénéficié d'un programme de réalisation de 25 mille logements de type socio-participatifs, entrant dans le cadre du plan quinquennal 2005-2009, a réussi à tenir ses promesses concernant le respect des délais de livraison des logements à leurs nouveaux acquéreurs. Si les 60 entrepreneurs du secteur de l'habitat concernés par la réalisation de la 1re tranche de 10 mille unités de ce programme ont réussi à dépasser le cap des contraintes liées aux pénuries des matériaux de construction et les perturbations enregistrées sur le marché, ceux qui s'apprêtent à engager les travaux de la 2e tranche sont déjà confrontés au problème de la pénurie du ciment. En effet, si selon les responsables de la cimenterie de Aïn Kebira à Sétif, la production mensuelle a atteint près de 100 mille tonnes/mois grâce à la technologie nouvelle de filtration des déchets qui agit directement sur le rendement de l'usine, ces derniers diront au sujet de la tension que connaît le produit sur le marché, à la veille du lancement de la suite du programme gouvernemental de l'habitat, que la société «détient une marge de manœuvre importante pour faire face à la demande du marché». En produisant 1 million de tonnes par an, ils disposent «de quoi construire toute une ville», selon leur déduction. Mathématiquement parlant, ils avancent l'équation suivante : «Un logement consomme 25 tonnes de ciment, soit l'équivalent de 500 sacs, alors que la société possède une capacité de production évaluée à 20 mille tonnes tous les deux mois», une façon de dire aussi qu'il n y a pas de quoi s'alarmer face aux agissements de la spéculation qui devient un métier chez un certain nombre d'entrepreneurs et de particuliers à Sétif. Mais une enquête sur le terrain au niveau des entrepreneurs et particuliers fait apparaître que le prix du sac de ciment fixé à 300 DA, revient à plus de 410 DA au niveau du point de vente de l'EDIMCO. Car, il a été donné de constater que l'entreprise de distribution des matériaux de construction de Sétif procède à la vente concomitante du produit rare en association avec le rond à béton. En d'autres termes, l'EDIMCO, en ayant recours à un procédé jugé non conforme à la loi, propose à sa clientèle 10 tonnes de ciment avec 12 tonnes de rond à béton. Ce qui aligne, selon les usagers, le prix de l'entreprise publique à celui du privé d'Orascom de M'Sila, sur laquelle se rabattent certains constructeurs. Cependant au niveau du marché parallèle qui reste florissant, le sac de ciment largement disponible est cédé entre 650 et 670 DA. A. B.