L'ONU a souligné hier dans un communiqué qu'il revient à la population du Sud-Soudan de voter ou non pour son indépendance, lors du référendum prévu dans un an. Son rôle sera de s'efforcer d'éviter le retour à la guerre en cas de victoire du oui. L'ONU a souligné hier dans un communiqué qu'il revient à la population du Sud-Soudan de voter ou non pour son indépendance, lors du référendum prévu dans un an. Son rôle sera de s'efforcer d'éviter le retour à la guerre en cas de victoire du oui. L'ONU a souhaité clarifier les propos tenus samedi par son secrétaire général, Ban Ki-moon, dans une interview à Addis Abeba ou il assistait au sommet de l'Union africaine(UA). "Nous allons travailler pour l'unité nationale, en fait, mais cela dépend de ce que les populations du Sud-Soudan vont décider lors de ce référendum. Alors nous travaillerons très étroitement pour n'avoir aucune conséquence négative découlant de cette sécession potentielle ou possible", a expliqué M. Ban, soucieux de la réaction de Khartoum en cas de victoire de l'indépendance. Estimant que "quel que soit le résultat du référendum, la manière de gérer la situation post-référendum aura des implications extrêmement importantes, non seulement pour le Soudan, mais aussi sur la situation générale dans la région", et relevant la grande responsabilité de son organisation et celle de l'UA dans le maintien de la paix au Soudan, il avait ajouté : «Nous allons essayer de travailler dur pour rendre l'unité attrayante". Son porte-parole, Martin Nesirky, affirme que M. Ban "a dit clairement que les Nations unies soutiendraient les parties dans leurs efforts pour rendre attrayante l'unité du Soudan, mais soutiendraient aussi l'exercice par la population du Sud-Soudan de son droit à l'autodétermination dans un référendum". "Dans ce contexte, il a dit clairement que les Nations unies s'efforceraient d'éviter d'éventuelles conséquences négatives à la suite du référendum de l'an prochain", ajoute le communiqué. "Toute suggestion selon laquelle les Nations unies auraient pris une position qui pourrait préjuger du résultat d'un tel référendum est incorrecte", conclut le texte. Sa référence à l'unité nationale, dans l'interview, visait à signaler le soutien de l'ONU à une clause de l'Accord de paix global (CPA) signé en janvier 2005 entre le Nord du Soudan, majoritairement musulman, et le Sud, en grande partie chrétien, et qui a mis fin à 21 ans de guerre civile. "Les élections doivent se dérouler de manière transparente et crédible.(…). Nous devons assurer que ce référendum se déroule en conformité avec le CPA", avait dit aussi M. L'accord stipulait qu'"une bonne mise en oeuvre du CPA fournirait « un modèle de bonne gouvernance au Soudan qui favoriserait la création d'une base solide pour maintenir la paix et rendre l'unité attrayante." Le nord et le sud du Soudan doivent délimiter cette année le tracé de la frontière de 2.100 km entre les deux régions, un sujet sensible puisque d'importants gisements pétroliers sont situés dans cette zone. "Il y a beaucoup de questions fondamentalement importantes: la démarcation des frontières, le partage des richesses, la citoyenneté. Toutes ces questions doivent être résolues pour que le référendum se déroule et pour que nous puissions nous assurer que la situation demeure pacifique", avait déclaré M. Ban. le CPA a permis la création d'un semi-autonome au Sud-Soudan et prévoit la tenue en avril des premières élections - présidentielle, législatives et régionales - multipartites depuis 1986 au Soudan et un référendum en janvier 2011 sur l'indépendance du Sud. Le président soudanais Omar el-Béchir a affirmé cette semaine que Khartoum serait le premier à reconnaître l'indépendance du Sud-Soudan si cette option l'emportait. N. S. L'ONU a souhaité clarifier les propos tenus samedi par son secrétaire général, Ban Ki-moon, dans une interview à Addis Abeba ou il assistait au sommet de l'Union africaine(UA). "Nous allons travailler pour l'unité nationale, en fait, mais cela dépend de ce que les populations du Sud-Soudan vont décider lors de ce référendum. Alors nous travaillerons très étroitement pour n'avoir aucune conséquence négative découlant de cette sécession potentielle ou possible", a expliqué M. Ban, soucieux de la réaction de Khartoum en cas de victoire de l'indépendance. Estimant que "quel que soit le résultat du référendum, la manière de gérer la situation post-référendum aura des implications extrêmement importantes, non seulement pour le Soudan, mais aussi sur la situation générale dans la région", et relevant la grande responsabilité de son organisation et celle de l'UA dans le maintien de la paix au Soudan, il avait ajouté : «Nous allons essayer de travailler dur pour rendre l'unité attrayante". Son porte-parole, Martin Nesirky, affirme que M. Ban "a dit clairement que les Nations unies soutiendraient les parties dans leurs efforts pour rendre attrayante l'unité du Soudan, mais soutiendraient aussi l'exercice par la population du Sud-Soudan de son droit à l'autodétermination dans un référendum". "Dans ce contexte, il a dit clairement que les Nations unies s'efforceraient d'éviter d'éventuelles conséquences négatives à la suite du référendum de l'an prochain", ajoute le communiqué. "Toute suggestion selon laquelle les Nations unies auraient pris une position qui pourrait préjuger du résultat d'un tel référendum est incorrecte", conclut le texte. Sa référence à l'unité nationale, dans l'interview, visait à signaler le soutien de l'ONU à une clause de l'Accord de paix global (CPA) signé en janvier 2005 entre le Nord du Soudan, majoritairement musulman, et le Sud, en grande partie chrétien, et qui a mis fin à 21 ans de guerre civile. "Les élections doivent se dérouler de manière transparente et crédible.(…). Nous devons assurer que ce référendum se déroule en conformité avec le CPA", avait dit aussi M. L'accord stipulait qu'"une bonne mise en oeuvre du CPA fournirait « un modèle de bonne gouvernance au Soudan qui favoriserait la création d'une base solide pour maintenir la paix et rendre l'unité attrayante." Le nord et le sud du Soudan doivent délimiter cette année le tracé de la frontière de 2.100 km entre les deux régions, un sujet sensible puisque d'importants gisements pétroliers sont situés dans cette zone. "Il y a beaucoup de questions fondamentalement importantes: la démarcation des frontières, le partage des richesses, la citoyenneté. Toutes ces questions doivent être résolues pour que le référendum se déroule et pour que nous puissions nous assurer que la situation demeure pacifique", avait déclaré M. Ban. le CPA a permis la création d'un semi-autonome au Sud-Soudan et prévoit la tenue en avril des premières élections - présidentielle, législatives et régionales - multipartites depuis 1986 au Soudan et un référendum en janvier 2011 sur l'indépendance du Sud. Le président soudanais Omar el-Béchir a affirmé cette semaine que Khartoum serait le premier à reconnaître l'indépendance du Sud-Soudan si cette option l'emportait. N. S.