Le gouvernement soudanais a accusé hier la Cour pénale internationale (CPI) de vouloir compromettre les élections d'avril et le dialogue avec la rébellion du Darfour, en réexaminant l'accusation de génocide qui ne fait pas partie du mandat d'arrêt contre le président Omar el-Béchir. "Le moment choisi pour annoncer cette décision montre que la CPI veut stopper le développement politique au Soudan", a déclaré le ministre d'Etat à l'Information et porte-parole du gouvernement. La chambre d'appel de la CPI a ordonné hier aux juges de première instance de réexaminer leur décision de ne pas retenir le génocide dans leur mandat d'arrêt contre M. Béchir. Ces juges avaient émis le 4 mars 2009 un mandat d'arrêt contre le président soudanais pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour (ouest du Soudan) mais n'avaient pas retenu le génocide demandé par le procureur Luis Moreno-Ocampo qui avait interjeté appel en juillet 2009. Le gouvernement soudanais a accusé hier la Cour pénale internationale (CPI) de vouloir compromettre les élections d'avril et le dialogue avec la rébellion du Darfour, en réexaminant l'accusation de génocide qui ne fait pas partie du mandat d'arrêt contre le président Omar el-Béchir. "Le moment choisi pour annoncer cette décision montre que la CPI veut stopper le développement politique au Soudan", a déclaré le ministre d'Etat à l'Information et porte-parole du gouvernement. La chambre d'appel de la CPI a ordonné hier aux juges de première instance de réexaminer leur décision de ne pas retenir le génocide dans leur mandat d'arrêt contre M. Béchir. Ces juges avaient émis le 4 mars 2009 un mandat d'arrêt contre le président soudanais pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour (ouest du Soudan) mais n'avaient pas retenu le génocide demandé par le procureur Luis Moreno-Ocampo qui avait interjeté appel en juillet 2009.