Le lac de Réghaïa, classé en 2002 sur les listes des principales zones humides internationales par la convention Ramsar, reste sans conteste l'un des endroits les plus pittoresques de par ses paysages magnifiques. La riche faune et flore qu'il abrite est véritablement un pur enchantement pour les yeux. Le lac de Réghaïa, classé en 2002 sur les listes des principales zones humides internationales par la convention Ramsar, reste sans conteste l'un des endroits les plus pittoresques de par ses paysages magnifiques. La riche faune et flore qu'il abrite est véritablement un pur enchantement pour les yeux. La protection de l'environnement de même que l'amélioration de la gestion de la zone humide du lac de Réghaïa, semblent être parmi les préoccupations principales du Centre cynégétique de Réghaïa. Le directeur de ce centre Hellal Belghanem, a souligné à l'Agence de presse algérienne l'importance du premier plan quinquennal (2007-2012) arrêté en coordination avec les différents secteurs concernés. A l'occasion de la Journée mondiale pour la protection des zones humides, célébrée chaque 2 février, M. Belghanem a indiqué que ce plan quinquennal s'inscrivait dans le «cadre du plan national pour la protection des zones humides élaboré en collaboration avec des instances internationales activant dans le domaine environnemental». Ce plan quinquennal a pour objectif premier de renforcer la protection de la zone humide du lac de Reghaïa. «Ce marais côtier est considéré comme un site d'importance internationale car constituant le dernier vestige de l'ancienne Mitidja, il reste actuellement la seule zone humide de la région biogéographique de l'Algérois qui donne face directement à la mer Méditerranée, permettant ainsi de jouer un rôle d'étape pour les oiseaux migrateurs après leur traversée de la Méditerranée. Il reste également la seule zone humide ayant échappé aux opérations d'assèchement qui ont fait disparaître les lacs de la Mitidja», selon sa représentation dans l'organisation internationale de la protection des zones humides. Dernier vestige de la mitidja Le lac de réghaïa a été classé, depuis 2002, sur les listes des zones humides d'importance internationle dans le cadre de la convention Ramsar. La création de centres de sensibilisation environnementale en direction des enfants et des adultes et l'organisation de journées portes ouvertes sur l'environnement et la protection des zones humides sont également prévues dans la capitale, a ajouté le même responsable. A cet effet, le centre cynégétique a été doté d'un laboratoire disposant de plusieurs espèces animales et végétales que recèle le lac de Reghaïa, d'une bibliothèque multimédias et des salles équipées de matériels de technologie de pointe. Par ailleurs, un deuxième plan quinquennal (2010-2015), portant sur la protection des écosystèmes, dont les zones humides, a été arrêté dans le cadre de la politique du renouveau rural adoptée par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, a encore ajouté le même responsable. A cet effet, plusieurs actions de proximité de développement rural ont été menées au profit des populations de la zone du lac de Reghaïa. Pour le directeur du centre cynégétique, relevant de la Direction générale des forêts (DGF), ce lac qui s'étend sur 1.500 hectares dont 75 hectares d'eau douce et 900 hectares d'eau de mer, est considéré comme l'un des plus merveilleux sites naturels en Algérie. Le lac de Réghaïa revêt une grande importance dans le processus de migration des oiseaux, toutes espèces confondues, en ce sens qu'il constitue une zone de transition, a précisé M. Belghanem. Ultime refuge pour les races d'oiseaux menacées d'extinction Le site du lac de Réghaïa abrite également, et selon l'étude menée par Ramsar, «quatre espèces rares, trois d'entre elles sont classées vulnérables sur la liste rouge de l'UICN à savoir : Aythya Nyroca, Marmaronetta angustirostris et oxyura Leucocephala. Le site abrite des espèces vègétales et animales importantes pour le maintien de la diversité biologique d'Afrique du Nord et de Mediterranée. Le marais côtier de Réghaïa présente une richesse floristique non négligeable estimée à un minimum de 233 espèces végétales recensées, soit l'équivalent de 13% de la flore du nord de l'Algérie». Malgré sa taille réduite, le lac de Réghaïa a révélé une richesse et une diversité inimaginable non seulement en termes d'oiseaux migrateurs et en hivernants mais également en nicheurs rares. La zone humide héberge «plus de 203 espèces d'oiseaux dont 82 espèces d'oiseaux d'eau parmi lesquels 4 espèces sont rares et protégées par la législation internationale et 55 espèces sont protégées par la réglementation algérienne. Il s'agit notamment de Podiceps cristatatus, Plegadis falcinellus, latalea leucorodia, Phoenicopterus ruber, Recurvirostra avocetta, Larus cachinnans, Circeus aeruginosus, falco timmunculus, Columba livia etc». C. K. La protection de l'environnement de même que l'amélioration de la gestion de la zone humide du lac de Réghaïa, semblent être parmi les préoccupations principales du Centre cynégétique de Réghaïa. Le directeur de ce centre Hellal Belghanem, a souligné à l'Agence de presse algérienne l'importance du premier plan quinquennal (2007-2012) arrêté en coordination avec les différents secteurs concernés. A l'occasion de la Journée mondiale pour la protection des zones humides, célébrée chaque 2 février, M. Belghanem a indiqué que ce plan quinquennal s'inscrivait dans le «cadre du plan national pour la protection des zones humides élaboré en collaboration avec des instances internationales activant dans le domaine environnemental». Ce plan quinquennal a pour objectif premier de renforcer la protection de la zone humide du lac de Reghaïa. «Ce marais côtier est considéré comme un site d'importance internationale car constituant le dernier vestige de l'ancienne Mitidja, il reste actuellement la seule zone humide de la région biogéographique de l'Algérois qui donne face directement à la mer Méditerranée, permettant ainsi de jouer un rôle d'étape pour les oiseaux migrateurs après leur traversée de la Méditerranée. Il reste également la seule zone humide ayant échappé aux opérations d'assèchement qui ont fait disparaître les lacs de la Mitidja», selon sa représentation dans l'organisation internationale de la protection des zones humides. Dernier vestige de la mitidja Le lac de réghaïa a été classé, depuis 2002, sur les listes des zones humides d'importance internationle dans le cadre de la convention Ramsar. La création de centres de sensibilisation environnementale en direction des enfants et des adultes et l'organisation de journées portes ouvertes sur l'environnement et la protection des zones humides sont également prévues dans la capitale, a ajouté le même responsable. A cet effet, le centre cynégétique a été doté d'un laboratoire disposant de plusieurs espèces animales et végétales que recèle le lac de Reghaïa, d'une bibliothèque multimédias et des salles équipées de matériels de technologie de pointe. Par ailleurs, un deuxième plan quinquennal (2010-2015), portant sur la protection des écosystèmes, dont les zones humides, a été arrêté dans le cadre de la politique du renouveau rural adoptée par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, a encore ajouté le même responsable. A cet effet, plusieurs actions de proximité de développement rural ont été menées au profit des populations de la zone du lac de Reghaïa. Pour le directeur du centre cynégétique, relevant de la Direction générale des forêts (DGF), ce lac qui s'étend sur 1.500 hectares dont 75 hectares d'eau douce et 900 hectares d'eau de mer, est considéré comme l'un des plus merveilleux sites naturels en Algérie. Le lac de Réghaïa revêt une grande importance dans le processus de migration des oiseaux, toutes espèces confondues, en ce sens qu'il constitue une zone de transition, a précisé M. Belghanem. Ultime refuge pour les races d'oiseaux menacées d'extinction Le site du lac de Réghaïa abrite également, et selon l'étude menée par Ramsar, «quatre espèces rares, trois d'entre elles sont classées vulnérables sur la liste rouge de l'UICN à savoir : Aythya Nyroca, Marmaronetta angustirostris et oxyura Leucocephala. Le site abrite des espèces vègétales et animales importantes pour le maintien de la diversité biologique d'Afrique du Nord et de Mediterranée. Le marais côtier de Réghaïa présente une richesse floristique non négligeable estimée à un minimum de 233 espèces végétales recensées, soit l'équivalent de 13% de la flore du nord de l'Algérie». Malgré sa taille réduite, le lac de Réghaïa a révélé une richesse et une diversité inimaginable non seulement en termes d'oiseaux migrateurs et en hivernants mais également en nicheurs rares. La zone humide héberge «plus de 203 espèces d'oiseaux dont 82 espèces d'oiseaux d'eau parmi lesquels 4 espèces sont rares et protégées par la législation internationale et 55 espèces sont protégées par la réglementation algérienne. Il s'agit notamment de Podiceps cristatatus, Plegadis falcinellus, latalea leucorodia, Phoenicopterus ruber, Recurvirostra avocetta, Larus cachinnans, Circeus aeruginosus, falco timmunculus, Columba livia etc». C. K.