La localité d'El Djorf, qui avait tout d'abord démarré plutôt timidement, a littéralement explosé ces dernières années en termes de population. D'ailleurs au sein de ce quartier à "vocation" commerciale, tout donne dans le gigantisme, à l'instar de ses immenses bazars. L'unique infrastructure à n'avoir pas réussi à suivre cette évolution est la minuscule agence postale qui se trouve aujourd'hui complètement dépassée. La localité d'El Djorf, qui avait tout d'abord démarré plutôt timidement, a littéralement explosé ces dernières années en termes de population. D'ailleurs au sein de ce quartier à "vocation" commerciale, tout donne dans le gigantisme, à l'instar de ses immenses bazars. L'unique infrastructure à n'avoir pas réussi à suivre cette évolution est la minuscule agence postale qui se trouve aujourd'hui complètement dépassée. L'agence postale, érigée au sein de la cité El-Djorf à Bab Ezzouar dans la banlieue est à vingt kilomètres d'Alger-Centre, ne répond décidément plus aux besoins de ses usagers de plus en plus nombreux. Ce bureau de poste connaît en effet ces quelques derniers mois une très forte affluence contribuant à engorger, dés l'ouverture la minuscule infrastructure. Cette unique agence postale au sein d'un quartier aussi populeuxque l'est El-Djorf est réellement beaucoup trop exiguë pour accueillir "l'important rush des usagers, notamment à partir du 15 de chaque mois", nous expliquera l'un des agents de ce bureau. Cet établissement est en plus doté d'un seul guichet pour le traitement des multiples opérations postales. Ce guichet reste très insuffisant pour répondre aux besoins de centaines, si ce n'est des milliers de clients qui viennent chaque jour dans l'espoir de trouver une trouée et ne pas trop patienter dans les inévitables files. Ces mêmes clients se plaignent justement de ces incontournables files d'attente et dans lesquelles ils sont souvent contraints de rester debouts durant de longues heures. Certains sont même obligés de se redéplacer plusieurs jours d'affilée avant de pouvoir enfin effectuer leur opération. Se rendre à la poste pour les résidants d'El Djorf s'est transformé en véritable calvaire qu'il faut affronter en s'armant d'une bonne dose de courage et d'énormément de patience. Ceux qui s'estiment le plus lésés sont ceux qui s'y rendent pour une simple consultation de leurs comptes et qui abandonnent, généralement, au bout de quelques minutes, au vu du magma humain qui s'agglutine aux abords du bureau de poste en attendant de pouvoir enfin y accéder. Cette importante affluence engendre forcément des bousculades, fait monter les tensions et se termine, très fréquemment, par des bagarres parfois «rangées». Le comble au sein de l'agence postale d'El-Djorf, nous dira un usager, reste sans conteste "l'absence et surtout l'impossibilité totale d'y instaurer la moindre organisation. Les agents y excerçant se voient ainsi contraints de subir stoïquement l'assaut des masses humaines qui envahissent les lieux quotidiennement, avec toutefois un pic beaucoup plus important dans les quinze derniers jours de chaque mois". Cette situation fait fuir beaucoup d'usagers qui préfèrent se déplacer ailleurs même si très loin, juste pour éviter de se retrouver au sein de cette véritable foire d'enpoigne. Il faut également signaler les pannes récurrentes du réseau informatique qui se retrouve rapidement saturé, cela ne fait bien sûr "qu'empirer la situation". Il serait peut-être temps d'ouvrir un deuxième bureau de poste qui soulagera, à la fois, les peines des citoyens, mais également celles des postiers lesquels, il faut le reconnaître, ne sont pas logés à meilleure enseigne. C. K. L'agence postale, érigée au sein de la cité El-Djorf à Bab Ezzouar dans la banlieue est à vingt kilomètres d'Alger-Centre, ne répond décidément plus aux besoins de ses usagers de plus en plus nombreux. Ce bureau de poste connaît en effet ces quelques derniers mois une très forte affluence contribuant à engorger, dés l'ouverture la minuscule infrastructure. Cette unique agence postale au sein d'un quartier aussi populeuxque l'est El-Djorf est réellement beaucoup trop exiguë pour accueillir "l'important rush des usagers, notamment à partir du 15 de chaque mois", nous expliquera l'un des agents de ce bureau. Cet établissement est en plus doté d'un seul guichet pour le traitement des multiples opérations postales. Ce guichet reste très insuffisant pour répondre aux besoins de centaines, si ce n'est des milliers de clients qui viennent chaque jour dans l'espoir de trouver une trouée et ne pas trop patienter dans les inévitables files. Ces mêmes clients se plaignent justement de ces incontournables files d'attente et dans lesquelles ils sont souvent contraints de rester debouts durant de longues heures. Certains sont même obligés de se redéplacer plusieurs jours d'affilée avant de pouvoir enfin effectuer leur opération. Se rendre à la poste pour les résidants d'El Djorf s'est transformé en véritable calvaire qu'il faut affronter en s'armant d'une bonne dose de courage et d'énormément de patience. Ceux qui s'estiment le plus lésés sont ceux qui s'y rendent pour une simple consultation de leurs comptes et qui abandonnent, généralement, au bout de quelques minutes, au vu du magma humain qui s'agglutine aux abords du bureau de poste en attendant de pouvoir enfin y accéder. Cette importante affluence engendre forcément des bousculades, fait monter les tensions et se termine, très fréquemment, par des bagarres parfois «rangées». Le comble au sein de l'agence postale d'El-Djorf, nous dira un usager, reste sans conteste "l'absence et surtout l'impossibilité totale d'y instaurer la moindre organisation. Les agents y excerçant se voient ainsi contraints de subir stoïquement l'assaut des masses humaines qui envahissent les lieux quotidiennement, avec toutefois un pic beaucoup plus important dans les quinze derniers jours de chaque mois". Cette situation fait fuir beaucoup d'usagers qui préfèrent se déplacer ailleurs même si très loin, juste pour éviter de se retrouver au sein de cette véritable foire d'enpoigne. Il faut également signaler les pannes récurrentes du réseau informatique qui se retrouve rapidement saturé, cela ne fait bien sûr "qu'empirer la situation". Il serait peut-être temps d'ouvrir un deuxième bureau de poste qui soulagera, à la fois, les peines des citoyens, mais également celles des postiers lesquels, il faut le reconnaître, ne sont pas logés à meilleure enseigne. C. K.