Les participants à la table ronde sur la sécurité routière en Algérie ont unanimement déploré, hier au forum d'El Moudjahid, "l'absence de coordination entre les différents départements ministériels impliqués dans le processus de lutte contre l'insécurité routière dans notre pays". Les participants à la table ronde sur la sécurité routière en Algérie ont unanimement déploré, hier au forum d'El Moudjahid, "l'absence de coordination entre les différents départements ministériels impliqués dans le processus de lutte contre l'insécurité routière dans notre pays". Si le ministère des Transports déploie des efforts méritoires en la matière, les différents intervenants à cette rencontre dont l'ordre du jour a porté sur "La sécurité routières et les mesures prises par les autorités du secteur", ont brillé par leur absence… de volonté. Il s'agit, notamment, des départements de l'Intérieur et de la Santé. "Le problème de l'insécurité routière est foncièrement intersectoriel et interpelle non seulement le ministère des Transports, mais aussi d'autres départements à l'instar des Collectivités locales et de la Santé", a affirmé Tahar Messaoud Nacer, directeur de la prévention routière au ministère des Transports. D'où l'appel à la désignation d'un "chef d'orchestre" qui puisse chapeauter l'ensemble de l'opération pour plus de réussite comme c'est le cas dans les pays développés. "En Algérie, nous continuons à travailler séparément", a-t-il déploré avant d'avouer plus loin que les "efforts déployés par les pouvoirs publics pour essayer d'endiguer le fléau de l'insécurité routière n'ont pas atteint des résultats encourageants". Un "regret" également partagé par la directrice du Centre national du permis de conduire (CNPC), Dalila Benider plaidant pour un "cadre concerté et étudié" afin de venir à bout du phénomène de l'insécurité routière. Elle a pointé du doigt "l'indiscipline" et le "refus délibéré" de respecter le code de la route affichés par les conducteurs, deux causes essentielles de l'hécatombe. Aussi, cet état de " démission" des différents acteurs a été préjudiciable au processus de lutte contre le "phénomène" des accidents de la route, ont regretté les différents intervenants qui ont particulièrement insisté sur le rôle des Collectivités locales tant en matière d'aménagements des aires de stationnement que de dotation des axes routiers en panneaux de signalisation. Et même s'ils venaient à exister, ces derniers "ne sont pas installées au bon endroit". Idem pour ce qui est des dos d'âne qui sont "non-conformes" à la réglementation et sont à l'origine de nombreux accidents. A ce titre, le directeur du Centre national pour la prévention et la sécurité routière (CNPSR), El Hachemi Boutalbi a plaidé pour la "révision" du Plan routier et l'aménagement des aires de stationnement, sachant que la plupart des accidents de la route surviennent plus en milieu urbain qu'en rase campagne. En outre, Tahar Messaoud Nacer a prévenu que la politique du tout-répressif se poursuivra tant que les "délinquants" de la route séviront, précisant "ça coûtera ce que ça coûtera, mais le gouvernement sera intransigeant en termes de sanctions (à l'encontre des chauffards), car il n'est pas question que nous soyons complices de crimes routiers". Et de poursuivre : "La sanction est nécessaire, mais encore faut-il qu'elle soit accompagnée par l'information". Sur ce point, l'orateur reconnaîtra toutefois qu'"il est très difficile de faire passer le message afin de faire changer les comportements ou les réflexes. Il est tout aussi difficile de demander à untel de lever le pied s'il a pris l'habitude d'appuyer un peu trop sur le champignon". En somme, "ce sont des détails sur lesquels il faut pourtant mettre l'accent", a-t-il relevé. L'hécatombe routière est due essentiellement à "un problème de violence social qui se répercute, dit-il, sur la conduite". "L'être humain doit être contrôlé. Tout récemment, nous avons adopté une loi qui durcit l'arsenal coercitif déjà en place et dirigé contre les délinquants routiers. Entres autres nouveautés, nous pouvons citer la révision des peines d'amendes et de prison", a déclaré l'hôte du forum. Autre nouveauté dans la nouvelle loi, et pas des moindres, les sanctions infligées aux piétons dont la responsabilité est également mise en relief. Signalons que des représentants des services de sécurité (DGSN et Gendarmerie) ont aussi pris part à cette rencontre à laquelle n'a pas pris part la Protection civile. Y. D. Si le ministère des Transports déploie des efforts méritoires en la matière, les différents intervenants à cette rencontre dont l'ordre du jour a porté sur "La sécurité routières et les mesures prises par les autorités du secteur", ont brillé par leur absence… de volonté. Il s'agit, notamment, des départements de l'Intérieur et de la Santé. "Le problème de l'insécurité routière est foncièrement intersectoriel et interpelle non seulement le ministère des Transports, mais aussi d'autres départements à l'instar des Collectivités locales et de la Santé", a affirmé Tahar Messaoud Nacer, directeur de la prévention routière au ministère des Transports. D'où l'appel à la désignation d'un "chef d'orchestre" qui puisse chapeauter l'ensemble de l'opération pour plus de réussite comme c'est le cas dans les pays développés. "En Algérie, nous continuons à travailler séparément", a-t-il déploré avant d'avouer plus loin que les "efforts déployés par les pouvoirs publics pour essayer d'endiguer le fléau de l'insécurité routière n'ont pas atteint des résultats encourageants". Un "regret" également partagé par la directrice du Centre national du permis de conduire (CNPC), Dalila Benider plaidant pour un "cadre concerté et étudié" afin de venir à bout du phénomène de l'insécurité routière. Elle a pointé du doigt "l'indiscipline" et le "refus délibéré" de respecter le code de la route affichés par les conducteurs, deux causes essentielles de l'hécatombe. Aussi, cet état de " démission" des différents acteurs a été préjudiciable au processus de lutte contre le "phénomène" des accidents de la route, ont regretté les différents intervenants qui ont particulièrement insisté sur le rôle des Collectivités locales tant en matière d'aménagements des aires de stationnement que de dotation des axes routiers en panneaux de signalisation. Et même s'ils venaient à exister, ces derniers "ne sont pas installées au bon endroit". Idem pour ce qui est des dos d'âne qui sont "non-conformes" à la réglementation et sont à l'origine de nombreux accidents. A ce titre, le directeur du Centre national pour la prévention et la sécurité routière (CNPSR), El Hachemi Boutalbi a plaidé pour la "révision" du Plan routier et l'aménagement des aires de stationnement, sachant que la plupart des accidents de la route surviennent plus en milieu urbain qu'en rase campagne. En outre, Tahar Messaoud Nacer a prévenu que la politique du tout-répressif se poursuivra tant que les "délinquants" de la route séviront, précisant "ça coûtera ce que ça coûtera, mais le gouvernement sera intransigeant en termes de sanctions (à l'encontre des chauffards), car il n'est pas question que nous soyons complices de crimes routiers". Et de poursuivre : "La sanction est nécessaire, mais encore faut-il qu'elle soit accompagnée par l'information". Sur ce point, l'orateur reconnaîtra toutefois qu'"il est très difficile de faire passer le message afin de faire changer les comportements ou les réflexes. Il est tout aussi difficile de demander à untel de lever le pied s'il a pris l'habitude d'appuyer un peu trop sur le champignon". En somme, "ce sont des détails sur lesquels il faut pourtant mettre l'accent", a-t-il relevé. L'hécatombe routière est due essentiellement à "un problème de violence social qui se répercute, dit-il, sur la conduite". "L'être humain doit être contrôlé. Tout récemment, nous avons adopté une loi qui durcit l'arsenal coercitif déjà en place et dirigé contre les délinquants routiers. Entres autres nouveautés, nous pouvons citer la révision des peines d'amendes et de prison", a déclaré l'hôte du forum. Autre nouveauté dans la nouvelle loi, et pas des moindres, les sanctions infligées aux piétons dont la responsabilité est également mise en relief. Signalons que des représentants des services de sécurité (DGSN et Gendarmerie) ont aussi pris part à cette rencontre à laquelle n'a pas pris part la Protection civile. Y. D.