Les instances suprêmes du FLN entameront, à partir d'aujourd'hui, les ultimes rencontres avant les assises du 9e congres du parti, qui se tiendra le mois prochain, mais dont la date n'a pas encore été fixée. Au même moment les contestataires, qui se font les porte-parole de la base militante, considèrent qu'à travers ce congrès «Belkhadem est en train de préparer une mascarade». Ainsi c'est la commission nationale de préparation de ce conclave qui ouvrira le bal de cette série de réunions, ce matin, alors que l'instance exécutive en fera de même dans l'après-midi. La plus haute instance du parti entre deux congrès, le conseil national en l'occurrence, se réunira, quant à lui, demain. Lors de ces rencontres il sera question, notamment, d'entériner les avant-projets des documents élaborés par les sept sous-commissions. Des documents qui seront soumis par la suite aux congressistes. En d'autres termes cela veut tout simplement dire que le FLN est arrivé au terme des préparatifs pour la tenue de ce congrès. Un constat que ne partage nullement les dissidents du parti, regroupés au sein de la cellule centrale de suivi, alors qu'un vent de fronde souffle sur la base militante. «La direction du parti persiste dans ses erreurs», soutient un des dirigeants de cette structure créée, rappelons-le, il y a quelques années et au sein de laquelle se sont regroupés tous les mécontents de la démarche suivie par le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN, Abdelaziz Belkhadem. En effet, nous dira Abdelkader Zidouk «la base militante a été tenue à l'écart de l'ensemble du processus de préparation de ce congrès comme le prouve si bien les mouvements de contestations qui sont signalés çà et là dans toutes les wilayas du pay».Pour notre interlocuteur, contacté hier, «l'instruction numéro 1 de Abdelaziz Belkhadem n'a pas du tout été respectée». Cette directive de Belkhadem a tracé le programme des activités des structures locales du parti en prévision de ce congrès puisque, normalement, des assemblées générales des kasmas devaient se tenir du 10 au 20 janvier avant que les mouhafadhas n'en font de même du 21 au 30 du même mois. Or, soutient mordicus Zidouk, «dans pratiquement toutes les kasmas et mouhafadhas ces assemblées ne se sont pas tenues et il n'y a eu ni débat ni enrichissement des sept projets de textes devant être soumis aux congressistes». Il admet cependant que quelques kasmas ont tenu des assemblées générales mais, dira-t-il, «ces rencontres n'étaient qu'un simulacre». Et c'est pourquoi il pointe un doigt accusateur en direction de toutes les instances suprêmes du parti qui vont, lors de leurs réunions, «adopter des documents sur la base de procés-verbaux falsifiés». Abdelkader Zidouk et ses amis de la cellule de suivi centrale, que dirige l'ex- député Abbas Mekhalif, ne comprennent pas par ailleurs «cette précipitation» de l'équipe de Belkhadem à aller vers le congrès alors que le parti est encore embourbé dans de graves problèmes internes. Des problèmes qui font que de nombreuses mouhafadhas sont sans instances élues et ce depuis des années déjà comme c'est le cas à Oran. «Ce congrès ne sera pas bénéfique au parti» dira-t-il encore avant d'ajouter que «nous allons déployer toutes nos forces pour faire entendre notre voix». Dans ce cadre, il a ainsi annoncé la tenue, dans les prochains jours, d'un rassemblement devant le siège national du parti. Mais avant, Mekhalif et ses amis s'attellent après avoir organisé des conférences au centre et à l'ouest du pays, à tenir une autre réunion régionale à l'est du pays. Et même si Zidouk n'en a pas soufflé mot, il semble que les contestataires s'acheminent vers l'organisation d'un congrès parallèle. A. S. Les instances suprêmes du FLN entameront, à partir d'aujourd'hui, les ultimes rencontres avant les assises du 9e congres du parti, qui se tiendra le mois prochain, mais dont la date n'a pas encore été fixée. Au même moment les contestataires, qui se font les porte-parole de la base militante, considèrent qu'à travers ce congrès «Belkhadem est en train de préparer une mascarade». Ainsi c'est la commission nationale de préparation de ce conclave qui ouvrira le bal de cette série de réunions, ce matin, alors que l'instance exécutive en fera de même dans l'après-midi. La plus haute instance du parti entre deux congrès, le conseil national en l'occurrence, se réunira, quant à lui, demain. Lors de ces rencontres il sera question, notamment, d'entériner les avant-projets des documents élaborés par les sept sous-commissions. Des documents qui seront soumis par la suite aux congressistes. En d'autres termes cela veut tout simplement dire que le FLN est arrivé au terme des préparatifs pour la tenue de ce congrès. Un constat que ne partage nullement les dissidents du parti, regroupés au sein de la cellule centrale de suivi, alors qu'un vent de fronde souffle sur la base militante. «La direction du parti persiste dans ses erreurs», soutient un des dirigeants de cette structure créée, rappelons-le, il y a quelques années et au sein de laquelle se sont regroupés tous les mécontents de la démarche suivie par le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN, Abdelaziz Belkhadem. En effet, nous dira Abdelkader Zidouk «la base militante a été tenue à l'écart de l'ensemble du processus de préparation de ce congrès comme le prouve si bien les mouvements de contestations qui sont signalés çà et là dans toutes les wilayas du pay».Pour notre interlocuteur, contacté hier, «l'instruction numéro 1 de Abdelaziz Belkhadem n'a pas du tout été respectée». Cette directive de Belkhadem a tracé le programme des activités des structures locales du parti en prévision de ce congrès puisque, normalement, des assemblées générales des kasmas devaient se tenir du 10 au 20 janvier avant que les mouhafadhas n'en font de même du 21 au 30 du même mois. Or, soutient mordicus Zidouk, «dans pratiquement toutes les kasmas et mouhafadhas ces assemblées ne se sont pas tenues et il n'y a eu ni débat ni enrichissement des sept projets de textes devant être soumis aux congressistes». Il admet cependant que quelques kasmas ont tenu des assemblées générales mais, dira-t-il, «ces rencontres n'étaient qu'un simulacre». Et c'est pourquoi il pointe un doigt accusateur en direction de toutes les instances suprêmes du parti qui vont, lors de leurs réunions, «adopter des documents sur la base de procés-verbaux falsifiés». Abdelkader Zidouk et ses amis de la cellule de suivi centrale, que dirige l'ex- député Abbas Mekhalif, ne comprennent pas par ailleurs «cette précipitation» de l'équipe de Belkhadem à aller vers le congrès alors que le parti est encore embourbé dans de graves problèmes internes. Des problèmes qui font que de nombreuses mouhafadhas sont sans instances élues et ce depuis des années déjà comme c'est le cas à Oran. «Ce congrès ne sera pas bénéfique au parti» dira-t-il encore avant d'ajouter que «nous allons déployer toutes nos forces pour faire entendre notre voix». Dans ce cadre, il a ainsi annoncé la tenue, dans les prochains jours, d'un rassemblement devant le siège national du parti. Mais avant, Mekhalif et ses amis s'attellent après avoir organisé des conférences au centre et à l'ouest du pays, à tenir une autre réunion régionale à l'est du pays. Et même si Zidouk n'en a pas soufflé mot, il semble que les contestataires s'acheminent vers l'organisation d'un congrès parallèle. A. S.