L'Iran est "prêt" à trouver un accord pour un échange de combustibles si ses demandes sont prises en compte par les grandes puissances, a affirmé, hier, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères. L'Iran est "prêt" à trouver un accord pour un échange de combustibles si ses demandes sont prises en compte par les grandes puissances, a affirmé, hier, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères. "Nous sommes toujours prêts à un échange si nos demandes sont prises en compte", a déclaré Ramin Mehmanparast à la presse, en soulignant que la porte n'était pas "fermée", si les grandes puissances seraient "prêtes". "Nous pourrions changer notre approche si d'autres pays ou l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) peuvent répondre à nos besoins", a-t-il poursuivi. Ces propos interviennent alors que l'Iran a procédé dans la journée de mardi au lancement de l'enrichissement de l'uranium jusqu'à un niveau de 20% dans la centrale nucléaire de Natanz. Cette décision a été prise, affirme Téhéran, en raison du "blocage des discussions" avec les Six (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne, Allemagne) sur la fourniture à l'Iran du combustible enrichi à 20% dont il dit avoir besoin pour un réacteur de recherche médicale. Téhéran a rejeté en novembre dernier, rappelle-t-on, une proposition du groupe des Six sur l'envoi de la plus grande partie de son uranium faiblement enrichi en Russie et en France pour y être transformé en combustible enrichi pour son réacteur de recherche de Téhéran. Il a en retour fixé un ultimatum aux grandes puissances pour qu'elles acceptent, avant fin janvier, de lui livrer du combustible à ses conditions, un échange d'uranium simultané et en petites quantités. L'Iran insiste sur le caractère purement civil de son programme nucléaire, affirmant qu'étant signataire du Traité de non-prolifération (TNP), le pays a le droit d'enrichir de l'uranium à des fins pacifiques. "Nous sommes toujours prêts à un échange si nos demandes sont prises en compte", a déclaré Ramin Mehmanparast à la presse, en soulignant que la porte n'était pas "fermée", si les grandes puissances seraient "prêtes". "Nous pourrions changer notre approche si d'autres pays ou l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) peuvent répondre à nos besoins", a-t-il poursuivi. Ces propos interviennent alors que l'Iran a procédé dans la journée de mardi au lancement de l'enrichissement de l'uranium jusqu'à un niveau de 20% dans la centrale nucléaire de Natanz. Cette décision a été prise, affirme Téhéran, en raison du "blocage des discussions" avec les Six (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne, Allemagne) sur la fourniture à l'Iran du combustible enrichi à 20% dont il dit avoir besoin pour un réacteur de recherche médicale. Téhéran a rejeté en novembre dernier, rappelle-t-on, une proposition du groupe des Six sur l'envoi de la plus grande partie de son uranium faiblement enrichi en Russie et en France pour y être transformé en combustible enrichi pour son réacteur de recherche de Téhéran. Il a en retour fixé un ultimatum aux grandes puissances pour qu'elles acceptent, avant fin janvier, de lui livrer du combustible à ses conditions, un échange d'uranium simultané et en petites quantités. L'Iran insiste sur le caractère purement civil de son programme nucléaire, affirmant qu'étant signataire du Traité de non-prolifération (TNP), le pays a le droit d'enrichir de l'uranium à des fins pacifiques.