Le roman intitulé La mort de Hamama, de feu Rachid Hamdad paru à titre posthume est un écrit portant sur le destin tragique d'une femme, Hamama, qui s'est donnée la mort en se jetant par la fenêtre du cinquième étage d'un immeuble. L'auteur décrit, en utilisant la fiction, la réalité amère d'une société déchirée par les archaïsmes de tous genres. Hamama, qui met fin à sa vie n'a pas pensé aux conséquences de son geste. L'auteur décrit avec simplicité et force détails la portée de ce suicide tragique. «D'un pas léger, comme si elle sortait en promenade, Hamama se jeta dans le vide. Au contact du radier d'une construction adjacente, son corps produisit un bruit mat. une traînée du sang, d'un rouge violacé, se forma rapidement sous sa robe à fleurs, une légère robe d'été à courtes manches», écrit-il. L'auteur nous fait plonger dans une histoire aussi déchirante que poignante tirée de la réalité. Puisque c'est à la décennie noire qu'il fait allusion. Le récit débute par l'assassinat du chef de l'Etat, puis déroule les péripéties par lesquelles le pays va s'enliser dans la violence. Dans la préface, Mohamed Kali, journaliste et écrivain, estime que le livre appartient à tous les genres sauf au genre journalistique : «L'œuvre est bien écrite et aurait pu l'être superbement si Rachid avait eu le temps d'achever son œuvre». Il s'interroge alors sur le motif qui a poussé Rachid Hamdad à s'appesantir sur les morts. Au reste, l'un des personnages dit la chose suivante: «Aujourd'hui, la mort du président suggère un nouveau départ (…) les morts parlent à présent plus haut et plus juste. C'est là le signe des grands tournants de l'histoire». Un parallélisme apparaît, deux mondes différents se dessinent, celui de Hamama, histoire d'un individu ordinaire et celui d'un chef de l'Etat, mais aussi mêlé à un destin unique, la mort. Le parcours de l'auteur était prometteur, mais le sort en a décidé autrement. Avant de rejoindre le quotidien El Watan où il dirigea le bureau régional de Tiaret en 1996, Rachid Hamdad avait travaillé au sein de plusieurs journaux. Après l'assassinat du journaliste Moh Achour Belghezli à Tizi Ouzou, Rachid Hamdad a utilisé le pseudonyme de Achour Bel en hommage à son ami assassiné. Mais Rachid Hamdad disparaîtra, à 39 ans, de façon tragique sous la balle assassine de sa propre arme. T. O. Le roman intitulé La mort de Hamama, de feu Rachid Hamdad paru à titre posthume est un écrit portant sur le destin tragique d'une femme, Hamama, qui s'est donnée la mort en se jetant par la fenêtre du cinquième étage d'un immeuble. L'auteur décrit, en utilisant la fiction, la réalité amère d'une société déchirée par les archaïsmes de tous genres. Hamama, qui met fin à sa vie n'a pas pensé aux conséquences de son geste. L'auteur décrit avec simplicité et force détails la portée de ce suicide tragique. «D'un pas léger, comme si elle sortait en promenade, Hamama se jeta dans le vide. Au contact du radier d'une construction adjacente, son corps produisit un bruit mat. une traînée du sang, d'un rouge violacé, se forma rapidement sous sa robe à fleurs, une légère robe d'été à courtes manches», écrit-il. L'auteur nous fait plonger dans une histoire aussi déchirante que poignante tirée de la réalité. Puisque c'est à la décennie noire qu'il fait allusion. Le récit débute par l'assassinat du chef de l'Etat, puis déroule les péripéties par lesquelles le pays va s'enliser dans la violence. Dans la préface, Mohamed Kali, journaliste et écrivain, estime que le livre appartient à tous les genres sauf au genre journalistique : «L'œuvre est bien écrite et aurait pu l'être superbement si Rachid avait eu le temps d'achever son œuvre». Il s'interroge alors sur le motif qui a poussé Rachid Hamdad à s'appesantir sur les morts. Au reste, l'un des personnages dit la chose suivante: «Aujourd'hui, la mort du président suggère un nouveau départ (…) les morts parlent à présent plus haut et plus juste. C'est là le signe des grands tournants de l'histoire». Un parallélisme apparaît, deux mondes différents se dessinent, celui de Hamama, histoire d'un individu ordinaire et celui d'un chef de l'Etat, mais aussi mêlé à un destin unique, la mort. Le parcours de l'auteur était prometteur, mais le sort en a décidé autrement. Avant de rejoindre le quotidien El Watan où il dirigea le bureau régional de Tiaret en 1996, Rachid Hamdad avait travaillé au sein de plusieurs journaux. Après l'assassinat du journaliste Moh Achour Belghezli à Tizi Ouzou, Rachid Hamdad a utilisé le pseudonyme de Achour Bel en hommage à son ami assassiné. Mais Rachid Hamdad disparaîtra, à 39 ans, de façon tragique sous la balle assassine de sa propre arme. T. O.