Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a accordé un entretien au journal Le Monde, où il s'est étalé sur plusieurs questions d'actualité. Il a, notamment, mis l'accent sur les sujets sensibles qui ont créé un climat de froideur ces derniers mois entre Alger et Paris. Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a accordé un entretien au journal Le Monde, où il s'est étalé sur plusieurs questions d'actualité. Il a, notamment, mis l'accent sur les sujets sensibles qui ont créé un climat de froideur ces derniers mois entre Alger et Paris. Le chef de la diplomatie algérienne a évoqué toutes les questions qui fâchent, à savoir le devoir de mémoire, la problématique des archives, la fameuse «liste noire» et autres problèmes qui minent les relations algéro-françaises. «Il y a des dossiers qui font mal», a soutenu Mourad Medelci, faisant allusion à l'affaire de l'assassinat des moines de Tibhirine qui a refait surface récemment avec d'autres habits aux couleurs douteuses, ainsi que celle du diplomate Hasseni, inculpé dans l'affaire de l'assassinat de Ali Mécili en 1987 à Paris, mais qui a bénéficié, tout dernièrement, d'un non-lieu . «Le dossier Hasseni a été géré de façon inacceptable», a-t-il asséné, pour dire toute l'indignation d'Alger face à cette question. Autre sujet de discorde, et pas des moindres : la déclaration du ministre français Hortefeux, fin décembre 2009, annonçant que l'Algérie figurait dans la liste, avec six autres pays, qui faisaient depuis des mois l'objet de mesures restrictives s'agissant de l'entrée de leurs ressortissants en France. «L'Algérie n'a pas à être sur cette liste. C'est inacceptable et nous ne l'accepterons pas», a réagi Medelci, résumant ainsi la «zone de turbulences» que traversent les relations algéro-françaises, davantage exacerbées ces dernières années. Tout récemment, la visite de Bernard Kouchner a été annulée par Alger. C'est dire tout le «désamour» entre Alger et Paris. Par ailleurs, l'entretien du ministre des AE a également porté sur la situation des ressortissants algériens établis en France et sur les relations économiques et commerciales bilatérales. A propos de la diaspora algérienne en France, Mourad Medelci a estimé nécessaire de préserver les accords de 1968 et de les améliorer, à la lumière de l'évolution du droit commun français dans ses dispositions les plus favorables. Concernant les relations économiques, il a réitéré la priorité du président de la République qui consiste à diversifier les échanges et la coopération avec les partenaires de l'Algérie, à travers la promotion d'investissements hors hydrocarbures. Le chef de la diplomatie algérienne s'est également exprimé sur certaines questions régionales et internationales, réitérant entre autres, la nécessité de permettre l'organisation d'un référendum d'autodétermination devant permettre au peuple sahraoui de décider librement de son destin. «L'Algérie ne ménagera aucun effort pour apporter une contribution appuyée dans le respect des principes chers à la diplomatie algérienne, à savoir la défense des causes justes dans le monde, le non-ingérence extérieure et le développement de la coopération dans toute ses dimensions», a-t-il ajouté. M. C. Le chef de la diplomatie algérienne a évoqué toutes les questions qui fâchent, à savoir le devoir de mémoire, la problématique des archives, la fameuse «liste noire» et autres problèmes qui minent les relations algéro-françaises. «Il y a des dossiers qui font mal», a soutenu Mourad Medelci, faisant allusion à l'affaire de l'assassinat des moines de Tibhirine qui a refait surface récemment avec d'autres habits aux couleurs douteuses, ainsi que celle du diplomate Hasseni, inculpé dans l'affaire de l'assassinat de Ali Mécili en 1987 à Paris, mais qui a bénéficié, tout dernièrement, d'un non-lieu . «Le dossier Hasseni a été géré de façon inacceptable», a-t-il asséné, pour dire toute l'indignation d'Alger face à cette question. Autre sujet de discorde, et pas des moindres : la déclaration du ministre français Hortefeux, fin décembre 2009, annonçant que l'Algérie figurait dans la liste, avec six autres pays, qui faisaient depuis des mois l'objet de mesures restrictives s'agissant de l'entrée de leurs ressortissants en France. «L'Algérie n'a pas à être sur cette liste. C'est inacceptable et nous ne l'accepterons pas», a réagi Medelci, résumant ainsi la «zone de turbulences» que traversent les relations algéro-françaises, davantage exacerbées ces dernières années. Tout récemment, la visite de Bernard Kouchner a été annulée par Alger. C'est dire tout le «désamour» entre Alger et Paris. Par ailleurs, l'entretien du ministre des AE a également porté sur la situation des ressortissants algériens établis en France et sur les relations économiques et commerciales bilatérales. A propos de la diaspora algérienne en France, Mourad Medelci a estimé nécessaire de préserver les accords de 1968 et de les améliorer, à la lumière de l'évolution du droit commun français dans ses dispositions les plus favorables. Concernant les relations économiques, il a réitéré la priorité du président de la République qui consiste à diversifier les échanges et la coopération avec les partenaires de l'Algérie, à travers la promotion d'investissements hors hydrocarbures. Le chef de la diplomatie algérienne s'est également exprimé sur certaines questions régionales et internationales, réitérant entre autres, la nécessité de permettre l'organisation d'un référendum d'autodétermination devant permettre au peuple sahraoui de décider librement de son destin. «L'Algérie ne ménagera aucun effort pour apporter une contribution appuyée dans le respect des principes chers à la diplomatie algérienne, à savoir la défense des causes justes dans le monde, le non-ingérence extérieure et le développement de la coopération dans toute ses dimensions», a-t-il ajouté. M. C.